Sherlock 21st Century
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Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 [Adler] The worst rendez-vous of ex- Colonel Sebastian Moran

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Sebastian Moran
Criminel | The second most dangerous man in London
Criminel | The second most dangerous man in London
Sebastian Moran

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•Né(é) le... : 04/04/1978
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•Réside à... : Mayfair
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•Thème : On ne rit pas ♪

Tout à fait. Parfait illustration de son job ♫

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[Adler] The worst rendez-vous of ex- Colonel Sebastian Moran _
MessageSujet: [Adler] The worst rendez-vous of ex- Colonel Sebastian Moran   [Adler] The worst rendez-vous of ex- Colonel Sebastian Moran EmptySam 20 Aoû - 20:08

La nuit était tombée sur Londres depuis bien longtemps, enveloppant la ville d’une brume glacée qui décourageait même les plus grands fêtards. Pourtant, Miss Adler n’était pas restée chez elle à bouquiner bien sagement chez elle, ce soir là. Moran savait de source sûre –comprendre Moriarty- qu’elle n’était pas au travail non plus. Apparemment, la demoiselle était allée se changer les idées en ville, son âme d’aventurière pas le moins refroidie par le mauvais temps.


Quelle petite chanceuse elle était, cette jeune femme. Quand certaines galèrent toute la nuit pour ameuter un homme chez elle qui ne soit pas trop épouvantable, Irène pouvait se vanter d’en avoir appâté un sans même avoir flirté avec quiconque !


Le seul bémol étant que Moran n’avait sollicité de sa part aucune invitation. Il l’attendait depuis bientôt une heure, assis dans le confortable fauteuil de velours de l’artiste, relisant tranquillement Des Souris et des Hommes. Au moins, la jeune femme avait du goût. Eût-il été moins bien élevé qu’il se serait servi un verre – le bar à alcool lui faisait de l’œil.
De toute manière, la mission que « M » lui avait confié requérant une parfaite clarté d’esprit – car recruter une femme aussi intelligente qu’Irène Adler semblait l’être nécessiterait probablement toutes ses qualités de diplomate- il ne se serait pas permis une seule petite goutte de whiskey.


Sebastian posa le livre sur la table basse et soupira, jetant un coup d’œil agacé à l’horloge sur le mur. Il ne pouvait s’empêcher de penser que James avait peut-être commis une erreur en l’envoyant. Il n’avait aucun problème à s’exprimer avec finesse ou à argumenter, loin de là, mais il n’aimait pas cela. Il ne s’agissait pas de séduire une femme ou de soutenir une conversation de salon, chose qui lui était, certes, relativement aisé, mais de persuader Adler que son intérêt résidait dans une parfaire coopération avec Moriarty. Et la chose lui semblait impossible. Adler était trop indépendante, avait-il tenté d’objecter en vain, on ne pouvait pas compter sur elle, quant bien même les rejoindrait-elle, elle filerait dès qu’elle ne trouverait plus son compte dans leur alliance.

Mais James n’avait rien voulu entendre.


Sebastian avait alors sollicité quelques renseignements complémentaires sur elle, espérant trouver une information qu’il pourrait exploiter à son avantage. Son patron n’étant pas exactement l’homme le moins renseigné de Londres, il lui fallut peu de temps pour constituer un véritable dossier autobiographique. Elle pouvait se targuer d’avoir un parcours assez atypique, mais rien que Moran ne trouvât assez exceptionnel pour risquer leur entreprise.


Adler illustrait parfaitement l’expression « ni dieu, ni maître », et malgré son indéniable élégance, il lui trouvait un côté un peu punk, un peu rebelle qui l’attirait et le dégoûtait sans qu’il ne puisse vraiment expliquer pourquoi. Ce n’était certainement pas de la misogynie de sa part, il ne croyait pas que le sexe eût une quelconque influence sur la valeur d’une personne, mais il ressentait une aversion pour cette femme qui prenait le dessus sur sa curiosité.
Peut-être méprisait-il seulement ces êtres sans morale, sans code de conduite, liés à personne et incapables de loyauté. Sebastian avait une morale, ou plutôt une éthique propre, contestable, certes, mais elle était là.


Celle qui fut Prima Dona semblait faire plier le monde à la moindre de ses volontés, sans le secours de personne. Elle chantait, volait, passait de salons en bars et détroussait les poches et le cœur des hommes – peut-être des femmes aussi d’ailleurs- sans jamais éprouver de regrets.
Polymorphe et infatigable. Heureuse et seule.

Fascinant.


Il fut tiré de ses contemplations par le bruit de clé dans une porte. Elle semblait, à en juger le nombre de tours de clé, à avoir des difficultés à entrer. Peut-être avait-elle un peu bu ? Ce serait une bonne chose pour lui et il commença à regagner un peu d’espoir quant au succès de sa mission. Il éteignit rapidement le lampadaire à côté de lui afin de plonger le salon dans l’obscurité où elle l’avait laissé et croisa ses jambes, toujours campé dans son fauteuil. Il n’avait pas autant de goût pour les mises en scène théâtrales que James, mais l’occasion était trop belle pour la manquer.

Lorsqu’il vit sa silhouette (ou du moins, il l’espérait) pénétrer dans le salon, il retint un sourire. C’était si drôle.

« Vous préférez avec la lumière éteinte, Miss ? »

La lumière s’alluma aussitôt sa phrase prononcée. Les rumeurs étaient fondées, constata-t-il mentalement, Adler, même après une soirée un peu arrosée, restait une très belle femme et il se délectait de sa mine surprise et déjà indignée. Il se leva et s’avança vers elle, prenant sa main pour l’embrasser avant qu’elle ne puisse protester :

« Sebastian Moran, enchanté Miss Adler. Moriarty m’envoie, je n’insulterais pas votre intelligence en vous le présentant. Je crois que nous avons beaucoup quelques confidences à nous faire, tous les deux. Je vous offre un verre, peut-être ?»


Il avait rarement eu l’occasion d’offrir à quelqu’un un verre de son propre bar et la situation l’amusait bien plus qu’elle ne l’aurait due.

Spoiler:
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[Adler] The worst rendez-vous of ex- Colonel Sebastian Moran

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