Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing !

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AuteurMessage
David Barker
Scotland Yard | So many ties !
Scotland Yard | So many ties !
David Barker

•Messages : 10
•Né(é) le... : 24/06/1977
•Arrivé(e) le... : 18/02/2011
•Âge : 46
•Fiche : Abso-fucking-lutely nothing. Get it ?
•Thème : I can breath again

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David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! _
MessageSujet: David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing !   David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! EmptyVen 18 Fév - 22:43

Must be so boring in the little head of yours !


David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! Fistanalyze
Nom : Barker
Prénom(s) : David
Sexe : Homme
Date et lieu de naissance : Le 23 Juin 1977, à Boston.
Groupe : Scotland Yard
Grade : Profiler
Ft [Leon Ockenden]

David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! Andthen

Physique
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots

Le sourire contagieux lorsqu’il prend la peine d’abandonner sa timidité et son sérieux, David est pourtant du genre à aborder une expression constamment réfléchie et grave, purement professionnelle. Bien différent du policier qui patrouille dont la constitution physique est primordiale, David est plutôt un littéraire et cela se remarque : pas d’uniforme pour lui, juste une apparence présentable. Pas de silhouette imposante et intimidante, juste une carrure mince, élégante mais pas très grande. Lui, il doit analyser la personnalité d’un criminel de loin et c’est peut-être mieux comme ça : avec son visage encore doux, presque enfantin et ses cheveux légèrement désordonnés, il n’aurait pas beaucoup de poids sur le terrain. Son seul atout serait ses yeux, grands et clairs, brillants de volonté, parfois déstabilisants quoique que trahissant trop souvent sa fatigue, engendrée par ses tourments. Sans compter la discrète sécheresse qui s’étend sur ses mains, à force de feuilleter, tourner les pages et lire. On s’étonne presque qu’il ne porte pas de lunettes pour correspondre à la caricature du rat de bibliothèque.

Ayant quitté l’important continent pour se réfugier, au loin, sous la pluie londonienne peu bénéfique : sa peau a déjà commencé à blanchir et bientôt, tout en gardant son accent bostonien sous silence, il pourrait presque se faire passer pour un anglais de naissance. De plus, il est aussi attentionné sur son apparence qu’un homme d’affaire anglais, privilégiant les vêtements les plus simples mais les plus distingués, sûrement pour faire un contrepoids contre son allure encore trop jeune. Ses parents n’ont pas pris appui sur la courtoisie bien connue de londoniens et leurs proches voisins, mais la politesse était essentielle dans son éducation et cela se reflète sur ses manières assez affables et prévenantes, quoiqu’un peu distantes. Pourtant, son accent reste malheureusement son petit complexe, puisque n’habitant à Londres que depuis quelques années, ses origines de Boston le trahissent dès qu’il parle, attirant immédiatement les questions personnelles. Ce dont il a horreur…

Caractère
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots

Ayant grandi dans les morales les plus puristes et les traditions les plus sérieuses, David ne s’est jamais permis un seul écart. Tout homme est curieux de voir ce qu’il y a en dehors du droit chemin, David aussi a été piqué par cette curiosité à nombreuses reprises dans son passé, mais n’a jamais eu l’occasion, et encore moins le courage, de salir les valeurs que son père militaire lui a instauré. Il s’agit là d’un homme simple, avec des distractions sobres et ennuyantes pour d’autres. Les sorties en boîte, l’herbe qui fait planer, l’alcool qui fait délirer… Le jeune homme n’y a jamais goûté et ce n’est pas maintenant qu’il le fera. Il s’en tient plutôt aux livres et aux courtes sorties. Et malheureusement, cette sorte de stoïcisme a tendance à refroidir les plus fêtards. Immédiatement, on juge David trop grave, trop sage.
C’est vrai qu’il a un sens de l’humour un peu réservé et la conversation au début trop vague. Mais David n’a vécu jusqu’à maintenant que pour son travail, qui lui tient beaucoup à cœur, et par conséquent, c’est un homme de silence et de réflexions, en plus d’une pointe de timidité et de réserve.

De réflexion, c’est là tout l’ennui de son existence. David a tendance à se murer dans ses pensées, mais surtout, ses anxiétés. Désormais dans une ville qui n’est pas la sienne, sans attaches familiales ou amicales, il a tendance à se poser trop de questions sur lui-même, en plus d’avoir la fâcheuse tendance de se sous-estimer. Ses pensées tournent toujours autour du même point : sa sexualité. Il n’y a pas qu’à l’adolescence que l’on se sent perdu, mais lorsque l’on a vécu dans une famille comme celle des Barker, il est difficile de reconnaître son attirance pour les personnes du même sexe. C’est la raison pour laquelle David entretient si peu de relations : il lui arrive d’être inconsciemment distant avec des hommes de son âge ou charmants. Quant aux femmes, si les affinités se nouent, elles ne tiennent jamais longtemps, pimentant sa vie, le faisant ralentir dans sa profession.
En somme : la vie sociale, c’est son point faible.

Même si ses centres d’intérêt tournent surtout autour de la psychologie et de la criminalité, il a un tempérament assez curieux et est souvent à l’écoute. Mais cette passion qu’il porte a la psychologie des tueurs est vue comme un dérèglement morbide de sa personnalité : on lui a fait trop souvent ressentir et c’est la raison de sa réserve et de son éloignement. Sa politesse reste tout à fait agréable et, selon ses collègues, c’est sa seule qualité. Bien que patient et attentif, David ne supporte pas que l’on se montre insistant ou que l’on touche à son point sensible, cette courtoisie contraste donc bien souvent avec ses brefs accès d’agressivité, impulsives, quoique rares.

Ses relations

Aucun contact ne le retient vers Boston : sa famille, David ne veut plus en entendre un mot : sujet tabou qui l'a oppressé toute sa vie jusqu’à son arrivée à Londres, il espère ne jamais devoir revenir dans son pays natal et supporter encore ce poids abominable. Son père, autrefois figure tant redoutée, ne lui inspire rien de plus que l’envie de fuir désormais. Quant à Arthur, il a préféré couper définitivement les ponts.

David connaît mieux les criminels qu’il étudie que les collègues qu’il fréquente. Les seules relations qu’il a sont professionnelles et lui-même se demande comment il peut entretenir des aventures avec la vie sociale qu’il mène. Il y a Lestrade, un homme qu’il respecte pour ses convictions et l’énergie qu’il investit. Et puis, il y a… Ben… À vrai dire, David n’a pas encore compris pourquoi le jeune policier s’obstinait à crier son nom tous les matins…

Histoire
Un minimum de 20 lignes soit 400 mots

Troisième d’une famille qui promettait déjà d’être animée et nombreuse, les règles et les limites ont cerné David Barker dès l’enfance. Son père étant un respectable militaire, il ne voulait pas prendre la peine de départager sa vie privée et professionnelle. Quant à sa mère, qui était autrefois institutrice, elle avait renoncé à travailler pour pouvoir éduquer correctement ses quatre fils. Ce n’était que durant son adolescence que David jugeait sa famille, à Boston, comme la plus banale et la plus clichée qu’il soit. Son aîné, Richard, était comme un caporal, suivant leur père comme son ombre et se jugeant, avec ses cinq ans de plus, apte à mener la petite troupe lorsque le grand doyen s’absentait pendant plusieurs jours. David se sentait bien plus proche de Peter, âgé de deux ans de plus. Sûrement parce qu’ils avaient partagé une chambre pendant plusieurs mois quand une partie de la maison était en travaux. Quant au petit dernier, John, de six ans son cadet, David qui avait cru que le rôle protecteur devait lui appartenir fût devancé par Mrs. Barker et Richard.
Mais peu importe, aucun des fils Barker n’avait échappé aux grands repas familiaux où la conversation s’en tenait aux sujets d’actualité, où la mère n’avait pas son mot à dire, se contentant d’aduler ses hommes du regard, où aucune dispute n’était permis… Les amis étaient rarement invités et ne réclamaient pas de visites en assistant à l’ambiance stoïque qui planait au-dessus du plat principal.

David n’a, pas conséquent, jamais tenu une amitié qui durait au-delà de trois ou quatre ans. Après tout, il n’avait jamais le temps de jouer plus d’une partie de football dehors après l’école, n’avait pas le temps de suivre la jolie camarade de classe pour savoir où poster une invitation à sortir avec lui. Le samedi, c’était le jour où les devoirs devaient être finis. De plus, les études étaient importantes : on a peu de temps pour apprendre et toute la vie pour bosser. Et enfin le dimanche, le repos, tout le monde restait chez soi, ne recevant aucun intrus. Il fallait rester avec les frères et jouer avec eux, si on espérait la moindre distraction. Par chance, ce sont pendant les vacances que les amitiés fleurissaient surtout : Mr Barker était parti pour une autre ville pour un mois entier. Lorsque la porte d’entrée se referma sur lui, David regarda Peter : lui aussi retenait un soupir épanoui. La liberté pour trente-et-un jours ! Pour sept cents quarante-quatre heures ! Il y avait bien longtemps que ce n’était pas arrivé !
De plus, la présence écrasante de son père n’aurait jamais permis à David de rencontrer Arthur, qui venait lui aussi de fêter ses seize ans. Comme lorsque l’on place deux aimants face à face, le contact entre les deux jeunes adolescents passa tout de suite. Arthur Park était un garçon fraîchement arrivé de Miami, avec sa peau légèrement dorée et son sourire contagieux, son humeur vive, boute-en-train mais impulsive. C’était vraiment un chouette gars selon les dires de Peter, le seul à savoir que David s’était lié d’amitié avec un nouveau du quartier pendant ces vacances. L’adolescence respirait la rébellion et David profitait des sorties innocentes avec Arthur, lui disant combien il trouvait sa famille tordue et que jamais il ne pourrait le laisser franchir le seuil de la maison.

Et pourtant, bien que Arthur ne fût jamais totalement accepté, peut-être trop bruyant et agité pour plaire aux Barker’s, il participa à un anniversaire, à quelques repas, et dormi même trois ou quatre fois chez eux. Six ans passèrent, et malgré tout, David et Arthur restèrent des amis, de très bons amis même. Même si les différents parcours étudiants (David s’était projeté dans la psychologie, sans conviction, car Richard avait rejoint l’armée et Peter la médecine, que John voulait être scientifique, il se disait qu’il devait également viser un bon métier pour ne pas devenir le Vilain Petit Canard), ils restèrent en contact durant un temps. Mr Barker envoya son fils étudier à l’étranger, à Londres, pour s’ouvrir un peu plus (en lui déconseillant toutefois d’abuser des pub et des sorties si il espérait réussir). C’est là que se marqua la principale cassure : David regrettait Peter, mais Arthur lui manquait cruellement.
Aux premiers abords, Londres lui parut fade. Avec son accent américain, il devenait une bête de foire. Avec son comportement stoïque, il repoussait les tentatives de connexion. Tous les deux mois, Arthur et lui s’écrivaient, mais difficile de tenir la cadence, et les nouvelles étaient parfois courtes ; si les lettres étaient plus lourdes d’écrits, le prix de l’envoi augmentait et son père avait bien précisé qu’il ne paierait pas pour sa vie sociale, mais ses études. Quel con, s’obstinait à penser David lors de ses colères muettes.
Finalement, Londres l’enchanta rapidement : David avait le temps de côtoyer quelques camarades aussi peu fêtards que lui et d’oublier parfois Arthur pour profiter de son séjour. Il reculait devant la cocaïne, la bière et la musique bruyante, comme si il avait l’impression que son père pouvait le surveiller depuis l’océan.

Le retour à la maison, enfin, le réjouissait avant de monter dans l’avion. Toutefois, les nouvelles n’étaient pas aussi réconfortantes lorsqu’il arriva à son foyer. Peter lui annonça, juste après son bienvenue rayonnant, qu’il se fiançait avec une amie d’enfance et qu’il s’apprêtait à vivre avec elle pour très bientôt. David, malgré la petite flamme de joie, ne pouvait penser que Peter allait partir et qu’il vivrait dans cette trop grande demeure sans confident. Un lien fraternel qui se dénoua quelque peu aussi, principalement par sa faute qui se renferma alors. Sans compter que l’ambiance familiale s’était alourdie, comme si la valise de David avait ramené les orages d’Angleterre pour plomber l’humeur de chacun : John avait trop de difficultés à l’université, préférant vivre une petite idylle avec une fille qu’il connaissait depuis un an, ce qui ne réjouissait pas du tout Mr. et Mrs. Barker. Quant à Richard, il suivait brillamment son père, ce qui ternissait l’image des autres fils.
David espérait que ses retrouvailles avec Arthur seraient synonymes d’oxygène. Et quel bien fou il ressentit en le revoyant. Un bien fou, de courte durée pourtant. Arthur lui annonça quelques semaines après son retour de Londres qu’il comptait se marier lui aussi pour bientôt avec la fille d’un professeur. C’était une jalousie qui dépassait celle pour Peter. Trop violente et trop blessante pour que David reste plus longtemps en contact avec Arthur. Une sorte de mélancolie le faisait tourner dès qu’il se retrouvait face à la nouvelle Mrs. Park.
Pourquoi faut-il grandir ?
C’était la question que s’était posé David au départ. Sa jalousie ne se calmait pas : il avait fini par accepter sa belle-sœur. Mais impossible de ne pas être désagréable avec Mrs. Parker. Toutefois, il avait peur de comprendre l’origine de cette animosité et refuse encore d’en reconnaître les sources.

La vie ne s’arrangea pas tellement. John était finalement revenu sur le droit chemin, mais les tensions pesaient encore, réellement insupportables. David refusait de voir trop souvent Arthur, ayant peur de se trahir lui-même, face à son ancien ami, face à ses frères, face à son père… Surtout face à son père. Jamais étudier ne l’avait autant rassuré : il obtint son diplôme et suivit une formation pour être profiler. Ce métier qui le fascinait était la bête noire de sa famille : ils jugeaient cette profession morbide alors qu’ils vivaient avec la guerre dans les rêves.
Qu’importe, David ne voulait plus vivre sous le joug de son père, c’est pourquoi il décida de repartir pour Londres pour postuler à Scotland Yard et fuir, une bonne fois pour toutes, son foyer.

À son arrivée, son dossier conquit la police qui l’embaucha sans craindre de problème. Effectivement, à 27 ans, David était un profiler doué, avec un avenir assez riche devant lui… Si seulement il était plus ouvert et se tourmentait moins, il aurait déjà sa réputation dans le milieu de Scotland Yard.

David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! Finalyp

Test de RP
Un minimum de 13 lignes soit 250 mots

Une main délicate vint s’agripper solidement au col de sa chemise. Une véritable araignée imberbe qui jouait, du bout de ses longues pattes effilées sur le tissu et le nœud de la cravate, organisant ce qui semblait être une parade sensuelle. David n’y prêta pas attention, continuant de pianoter sur son clavier, rédigeant une étude. La main joua encore quelques instants sur son cou, avant de faire glisser le nœud de la cravate. Il était tout juste six heures du matin et David aurait souhaité que Clara dormirait encore pour le laisser travailler encore un peu.

-Clara, il est encore tôt…

La jeune femme se hissa sur ses genoux, reposant sur le dos de David et enroulant ses bras laiteux autour de ses épaules. L’écran éblouissant de l’ordinateur était l’unique source de lumière de la chambre et il révélait tous les défauts de la fatigue sur leur visage sous un néon bleuté.

-Justement, tu ne commences que dans deux heures.

Justement.
Elle desserra totalement la cravate fraîchement nouée. Ce qui arracha un soupir exaspéré à David. Et toi, Arthur, comment fais-tu dans ces moments-là ? Pour vivre avec la même femme depuis tant d’années, sa patience devait valoir de l’or, sa volonté peser comme le fer. Le jeune homme se sentait bien pathétique à côté : il compara inconsciemment sa petite amie du moment avec une gamine qu’il devait garder et subir les caprices. Mais sans salaire, sans plaisir. Comment avait-il tenu trois semaines comme ça ? Il n’y avait que Monica qui avait réussi à endurer avec lui une relation longue de sept mois, quoique distante et presque pudique. Clara était l’une de ces filles qui réclamaient trop, qui en attendaient trop.
La cravate s’en alla. Son stoïcisme aussi.

-Non, vraiment Clara, ce n’est pas le moment… J’ai besoin d’écrire cet article, je suis sûr qu’en analysant la démarche des tueurs organisés comme Ted Bundy, on arrivera à éclaircir quelques points. Ce ne sont pas des gens totalement imprévisibles, ils sont…

Ses lèvres vinrent pincer doucement son oreille et même si David y devinait un sourire jovial, il ne pût s’empêcher de se lever et de tenter de reprendre sa cravate. Elle recula, roula sur le lit avec un petit rire pour adoucir l’ambiance. Pour un chat, c’est mignon : eux ne savent pas voler les vêtements, eux, avec leur ronronnement, ils peuvent alléger la colère. Mais pas une femme. Sans contrôler sa force, comme possédé par le désir de blesser, David attrapa violemment son épaule et saisit sa cravate toute froissée. Clara poussa un cri plus pour exprimer sa surprise que le mal qui lui brûlait doucement la chair.

-C’est important pour moi, et tu le sais : rends-moi ça maintenant et laisse-moi travailler !

Le visage de la femme se décomposa, l’espièglerie se fissura pour laisser éclater l’indignation. Sans conviction mais une force vive, elle jeta la cravate sur le lit en fronçant les sourcils. Clara se leva, enfila un jean et un pull en proférant quelques insultes perdues, profitant de ce moment pour dire les quatre vérités de son tout nouveau ex-petit ami.

-C’est ça ton problème, tu vois : notre premier rendez-vous est porté sur la psychologie des putains de tueurs ! Premier dîner, les œuvres de John Douglas ! Et notre rupture, sur Ted Bundy et autres sauvages ! Sors ta tête de tes bouquins, à la fin !

Une rupture, alors c’était enfin décidé. À vrai dire, cela n’arrivait même pas à émouvoir David. C’était principalement lui qui se faisait jeter : sûrement qu’il était trop têtu et trop doux pour larguer en premier. Non, il préférait attendre qu’elle craque avec dix nuits tranquilles, six repas manqués et deux rendez-vous annulés. Ce n’était pas mieux en fait…
En fait, il avait l’habitude. Il avait trop l’habitude. À croire qu’il y trouvait son compte dans ces aventures. Sauf qu’il n’était que six heures et quart, et sa voix de crécelle réveillerait les voisins. Les adieux étaient sans larmes, saturés de reproches et il savait que ni l’un ni l’autre ne se regretterait. En somme, cela se passa très vite. Clara disparut dans le couloir sans lui adresser un regard. Seule sa voisine, une veuve comme caricaturale, lui envoya un signe de tête comme désapprobation. David évita d’y prêter plus d’attention et retourna dans son appartement, se retenant de claquer la porte : sa dernière conquête sans valeur avait déjà fait assez de raffut.

Peu importe ce que l’on disait sur les tueurs, au moins, ils faisaient oublier ce genre de mésaventures lorsqu’on se concentrait sur eux. David songea qu’il n’était pas si faible que ça : la plupart des tueurs, comme Arthur Shawcross, utilisaient plutôt à la violence quand ils perdaient patience. Quand sexuellement parlant, ils n’étaient plus capables de rien, qu’ils perdaient le contrôle ou que la femme les dominait. C’était le moment fatal. C’était une comparaison si délicate, mais la plupart des gens avaient tendance à oublier que les tueurs étaient humains. Juste humains.

Dans l’ensemble, sa journée se passa bien, malgré le réveil désagréable. Il avait avancé dans son étude sur l’organisation des tueurs tant aimés de la population, tant craints : les plus futés. Ils n’étaient pas tous comme ça. Et heureusement… De nouveau célibataire, David rêvait déjà d’une soirée calme et paisible entre trois ou quatre livres pour appuyer sa petite thèse. Pas de voix mielleuse pour l’inviter à se coucher plus tôt. Un colis l’attendait cependant devant la porte. Il ne l’ouvrit qu’après avoir posé ses affaires et prit une douche berçante. C’était un bête carton, en longueur et plat : en l’ouvrant, David tomba sur l’une des cravates les plus moches qu’il n’ait jamais vues… Il crut tout d’abord que Clara lui avait envoyé, en aigre souvenir. Mais non. Elle aurait été plus cruelle que ça, c’était une fille très immature et mesquine, même si elle n’avait pas un fond méchant.
Il écarta la boîte, la laissant dans un placard, plus pour se rappeler qu’il cherchait une réponse que par coup de cœur. Car, vraiment : c’était une cravate réellement hideuse qu’il ne risquait pas de porter…

Je tiens à remercier Ben qui m’a inspiré pour le coup ! *sort*

David Barker | Nothing ! Abso-fucking-lutely nothing ! Andwho
Pseudo : Je dirai juste qu’il s’agit d’un compte personnel et thérapeutique *sort*
Âge : cf. Date de naissance
Comment avez-vous connu le forum : Par un médecin.
Code dans le règlement : [Vu par Sherly~]
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