Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »

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Kristen A. Markham
Criminel | Le monde est un grand bal où chacun est masqué
Criminel | Le monde est un grand bal où chacun est masqué
Kristen A. Markham

•Messages : 29
•Arrivé(e) le... : 20/12/2011
•Réside à... : Londres
•Fiche : Jolie petite voleuse
•Thème : [url=LIEN]BLAH[/url]

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☂ Profession: Organisatrice de vols en tout genre
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMar 20 Déc - 17:41

Must be so boring in the little head of yours !


KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » Fistanalyze
Nom : Markham
Prénom(s) : Kristen, Aimee
Sexe : OMG ! pas avant le mariage.
Date et lieu de naissance : 31 décembre 1979, Belfast (Irlande)
Groupe : Criminels
Spécialité (pour Criminels) : Le vol. Non, pas l'aviation... J'organise les vols, à la demande de mes clients. Objets de valeurs, banques, vous saisissez ? En ce moment, c'est de voler les voleurs qui m'amuse le plus. Il suffit de voir la tête qu'ils font lorsqu'il s'en aperçoivent.
(Officiellement, je reste une gentille petite journaliste, of course.)
Ft Karen Gillan

KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » Andthen

Physique

Le Dr Amelia Wilburg poussa la porte de la salle d’attente et consulta sa liste.

- Miss… Markham ? lança-t-elle à la cantonade.

Les patients s’entreregardèrent jusqu’à ce qu’une jeune femme se lève du canapé en cuir inconfortable pour se diriger vers la psychologue. Cette-dernière procéda comme avec tous ses patients, en commençant par une analyse générale du physique. Elle glanait énormément d’éléments avec cette méthode toute simple, l’expérience le lui avait appris.

Celle-là était assez singulière pour qu’on la remarque de loin, bien que sa silhouette n’ait rien d’extraordinaire en soi. De taille plutôt moyenne, elle était mince – sans anorexie – et avait des formes bien placées, mais pas de quoi affoler non plus tous les individus de sexe masculin présents autour d’elle. Ses vêtements étaient simples, discrétement élégants, mais pas spécialement remarquables. Non, la particularité était ailleurs. Peut être se trouvait-elle dans cette démarche nonchalante, désinvolte, et pourtant calculée ; peut être dans sa crinière d’un roux flamboyant qui se balançait sur ses épaules fines au rythme de ses pas ; peut être dans ce visage triangulaire – à moins qu’il ne soit ovale – au teint pâle et aux traits délicats ; peut être dans son regard sombre, froid, calculateur, précis, qui contrastait avec l’allure presque enfantine qui se dégageait du reste de sa personne – enfantine par sa silhouette presque frêle, sa peau laiteuse, ses lèvres roses et charnues, ses longs cils noirs et son nez fin légèrement retroussé ; ou peut être dans cette étrange dureté que le docteur croyait voir émaner de la jeune femme, une dureté incongrue presque dérangeante, chez quelqu'un à l'air si doux, doté d'une grâce inconsciente pareille à celle des jeunes félins. Elle paraissait fragile ? Elle ne l'était pas. Ou du moins, pas comme on aurait pu le penser.

- C'est moi, répondit-elle d'une voix enjouée, que démentait son expression irritée et un peu condescendante.

Elle n'était sûrement pas venue de son propre chef, songeait la psychologue en lui serrant la main. Une main douce aux ongles manucurés, une main de jeune fille soignée, à la poigne plus ferme qu'elle n'aurait dû l'être. Ses yeux d'obsidienne fixèrent la psychologue, la détaillant comme s'il s'agissait d'une autopsie. Ils pouvaient paraître chaleureux en surface, d'un brun foncé rappelant celui chocolat. Mais plus on s'y plongeait, plus on s'y perdait, plus ils devenaient d'un noir froid et absolu, tel un abyme implacable vers les ténèbres.

Le docteur s'arracha à la fascination morbide passagère qu'elle avait éprouvée un instant, avant de reprendre une attitude professionnelle et d'inviter sa patiente à entrer.


Caractère

Kristen Markham s'assit sur le fauteil en face du Dr Wilburg. Elle avait refusé tout net, sur un ton un brin dédaigneux de s'allonger sur le divan. La psychologue n'avait pas insisté. Et maintenant, il semblait au docteur qu'elle lui livrait une véritable attaque mentale, ses iris aussi noirs qu'un puit sans fond la transperçant de part en part. Elle se retint de frissoner. Assez impressionnante, quand elle le voulait, la rouquine.

- Bien, miss Markham. Tout d'abord, si vous le voulez bien, j'aimerais que vous vous décriviez.

Sa patiente eut un petit rire.

- Que je me décrive ? Oh, dire que j'ai laissé ma soeur m'embarquer là dedans... C'est de ma faute, après tout. Allez-y. Que-vous voulez savoir, exactement ?

- Eh bien, ce que vous pensez de vous même. De votre... caractère.

- Mon caractère !
(Elle soupira.) Bon, puisque je suis là... J'ai le droit d'être honnête ? Pardon. Question stupide. J'ai le devoir d'être honnête. Dans ce cas, je dirais que je suis intelligente, Dr Wilburg. Plus que la moyenne. Plus que vous, sans doute, sauf votre respect. Et... je suis franche, comme vous le voyez. Pas prétentieuse. Lucide. Je vois la réalité en face, c'est tout. Ce serait idiot de ma part de me sous-estimer. Je me censurerais moi-même, ce qui me freinerait totalement. Et je ne peux pas me le permettre. J'ai de... l'ambition. Même si je n'aspire pas à la gloire, à la renommée ou toutes ces inutilités. Exposer mon intellect comme si j'étais une bête de foire, quelle vulgarité ce serait ! Et quel gâchis ! Vous comprenez, docteur ? Lorsqu'on a mon intelligence, on devrait se rendre compte immédiatemment qu'elle ne peut être exploitée dans son plus grand potentiel que si l'on exerce dans l'ombre. Je l'ai compris tès tôt. Cela ne m'aurait servi à rien d'exhiber mes capacités dans un cadre aussi fade et terne que le collège ou le lycée. Alors je les ai gardées pour moi. Ça ne me gênait pas. Je savais, moi, que j'étais supérieure à eux, c'était tout ce qui comptait ! Je n'étais pas associable mais ils étaient si ennuyeux. Insignifiants. Et bien souvent, même pas dignes d'intérêt. Je ne voulais pas être méchante avec eux, mais ils... Comment dire ? Ils me laissaient indifférente, voilà. Enfin, notez que je ne suis pas non plus complétement intolérante. Regardez ma soeur aînée : c'est une idiote. Elle ne me ressemble en rien. Et pourtant, je la supporte...

- Hm, hm
, fit la psychologue en griffonant frénétiquement des notes. Et excepté votre intelligence ? Pour l'instant, toute votre description tourne autour d'elle.

- Evidemment
, lâcha la jeune femme en haussant les épaules comme s'il s'agissait d'une évidence. Mon intellect est ma principale caractéristique. Elle influence toutes les autres. Si vous êtes surtout quelqu'un de compatissant, vous posséderez certainement les qualités et défauts qui en découlent... La gentillesse, la compréhensivité, la candeur, la naïveté, souvent. En ce qui me concerne, j'estime être quelqu'un d'indépendant, de plutôt solitaire, en fait. Je supporte très mal les erreurs, les échecs. C'est peut être du perfectionnisme. J'admet que j'ai toujours voulu en savoir plus que les autres. Hmm... Je reconnais que je suis sans doute un peu manipulatrice de temps à autre. Mais il le faut bien, non ?

- On peut voir les choses sous cet angle, oui
, répondit calmement le Dr Wilsburg. Mais c'est un point de vue assez cynique.

- C'est que je le suis aussi.
(La patiente marqua une légère pause.) L'ironie a toujours été mon arme, aussi loin que je me souvienne, lorsqu'on voulait se moquer de moi. Ce n'est pas arrivé souvent. Je crois que je ne réagissais pas comme ils l'auraient voulu. Je n'ai jamais pleuré.

- En public ?
compléta la psychologue avec un coup d'oeil interrogatif.

- Non, non. Jamais, répéta Kristen, l'air étonné qu'on puisse en douter.

- Avez-vous déjà vécu un deuil, miss Markham ?

- Ma mère est morte quand j'avais dix-neuf ans.

- Et comment avez-vous vécu ce décès ?

- Je n'aimais pas l'idée d'être triste ainsi. Le chagrin n'aurait rien changé, et cela manque de dignité. Il était inutile, superflu, alors je l'ai... effacé. Mis de côté. Je ne sais pas, appelez ça comme vous voulez. Le fait est que finalement, je n'ai pas ressenti grand chose.


Perte de contact ave la réalité - Forme de psychose ? écrivit rapidement la psychologue sur son bloc-notes.

- Je sais bien ce que vous pensez, lança la jeune femme d'un ton amusé, bien qu'un peu impatient. Vous croyez que je suis schizophrène, ou autiste, peut être. On me les a déjà faites quand j'étais adolescente. J'ai eu droit à toute une thérapie après le suicide de ma mère. Mais vous n'y êtes pas. Vous ne comprenez pas ! Personne ne m'a jamais comprise, d'ailleurs. Je suis juste assez clairvoyante pour savoir ce qui est bon pour moi. Ce que je n'aime pas, je le supprime. C'est aussi simple que ça.

Son détachement fit froncer les sourcils au Dr Wilburg. Elle déposa son stylo sur son bureau et relut ses notes dans leur ensemble.

- Je pense tout de même que vous avez omis certains points, décara-t-elle posément. Comme Kristen ne réagissait pas, elle enchaîna : Je pense que vous êtes en réalité quelqu'un qui s'est sentie, d'une façon ou d'une autre, délaissée, incomprise, rejetée, en manque d'affection. Je pense que vous avez une obsession quasi maladive de la perfection, que vous cherchez continuellement à vous rapprocher de l'idée que vous vous en faites. Je pense que vous vous êtes fermée à certaines émotion en vous forgeant une "carapace", tellement bien qu'elle fait maintenant partie intégrante de vous-même. Je pense que vous avez gardé tout de même une forme d'attachement profond envers votre soeur, et d'ailleurs, sans cela vous ne seriez pas ici. Je pense qu'il pourrait très bien s'agir d'un certain instinct maternel. Voilà. Au fond, vous n'êtes pas aussi froide que vous n'aimeriez le prétendre. C'est juste une façon comme une autre d'affronter l'existence.


Kristen Markham

Tac ! Le bruit du stylo d’Amelia Wilburg qui se refermait, claquement définitif, soulignant sa déclaration. Crac ! Le bruit d’un masque qui se déchirait – le mien. Ac, ac, ac… L’écho de ses bruits qui résonnait dans mon esprit figé. Et le silence, à l’intérieur de mon crâne, le silence troublé, pétrifié, mis à nu, accusateur, presque. Parce que j’avais laissé une faille se former dans mon armure. Parce et elle se fissurait, se craquelait, prête à lâcher, foudroyée par la facilité avec laquelle la vérité avait porté son coup. Parce que je n’avais pas réussi à la dissimuler. Reprends-toi ! m’exhortai-je. Ne la laisse pas en voir plus !

Le masque se recolla, mais pas assez ; je ne le sentais que trop fragile, comme si les morceaux étaient de travers. Je souris. Un sourire étiré, artificiel, un sourire en caoutchouc.

- Vous êtes plus perspicace que vous en avez l’air, docteur.

Mais même ma voix me sembla brisée. Une couche de peinture qui s’écaille. Je m’affolais comme une ménagère. Ma belle façade se détériorait. Je n’aurais pas dû sous estimer ces idiots de psy. Certains savent réduire à néant les artifices les mieux ficelés. J’aurais dû me méfier. Être un peu moins hautaine. Mais c’était l’un de mes défauts… Mes faiblesses. Celles que je refoulais au plus profond de moi-même. Que personne n’était sensé voir. Mais qu’elle avait deviné. J’en étais furieuse.

- Je prends ça comme un compliment, soupira-t-elle.

Avait-elle senti que quelque chose s’était érodé dans mon apparence ? Dans mon regard ? Non. Non, elle n’en aurait pas l’occasion. Reprends-toi, reprends-toi. Et le masque se redéposa sur mes traits, se fondit en eux, fit de nouveau partie de moi.


Ses relations :

- Bien, à présent, comment qualifieriez-vous votre rapport aux autres ?

Kristen prit le temps de réfléchir. A moins qu'elle ne prenne plaisir à faire mariner un peu le Dr Wilburg.

- Eh bien, comme je vous l'ai dit, je n'étais pas très sociable. Je ne trouvais personne d'assez intéressant pour que je puisse lui accorder de l'attention. Si j'avais été en classe avec ce Sherlock Holmes, il aurait sûrement été mon meilleur ami. Ou... Mon pire ennemi, je ne sais pas.

- Qui ?

- Oh, ce n'est pas étonnant que vous ne le connaissiez pas. J'ai vu son blog... Je me suis dit : "Enfin quelqu'un qui soit digne d'intérêt !"
(Son visage s'était animé, enthousiaste.) Oui, lui, j'aurais pu... Mais peu importe. Je n'avais pas de réelle "relation" avec mes camardes de classe. Ce qui n'a que peu changé... La plus grande différence, c'est que j'ai appris que m'ouvrir aux autres, être aimable un minimum, pouvait être très utile. Ce sont des liens professionels, dans la plus grande totalité. Je n'ai pas pour habitude de m'attacher au premier venu. Même de m'attacher... tout court. Bref. Sinon, il y a ma famille. Ma mère m'ignorait. Pour elle, je n'existais pas vraiment. Mon père ? Il a eu deux filles. Il aurait voulu un fils. Je l'ai déçu plus que ma soeur, puisque j'étais un deuxième échec. Je ne l'ai presque pas connu. Quant à ma soeur, eh bien... C'est vrai, je dois l'aimer. C'est biologique. Un simple instinct de préservation de notre lignée, j'imagine. Mais ce n'est vraiment pas une lumière... conclut la rouquine avec un sourire indulgent.

Histoire

Kristen Markham

Le Dr Wilburg me regardait avec ses grands yeux de hibou impassible, derrière ses lunettes rondes. Et elle me demandait, tout naturellement, de me raconter l’histoire de ma vie. Rien que ça ! Je lui rendis son regard, un peu stupéfaite qu’elle puisse avoir la stupidité de penser que j’allais lui obéir.

- Vous êtes soumise au secret professionnel, bien sûr, m’enquis-je tout de même.

Autant lui donner l'impression que j'étais un tant soit peu coopérative.

- Bien sûr, confirma la psychologue avec un sourire rassurant.

Mais je ne vous fais pas confiance, ajoutai-je intérieurement. Je me préparai mentalement à mon petit exposé froid et technique.

- Bon, eh bien il n'y a rien de plus simple : je suis née le 31 décembre 1979 – oui, je sais, j’ai toujours fait plus jeune que mon âge. J'ai habité à Belfast pendant deux ans, car ma mère était irlandaise. Deirdre Markham, Keenan de son nom de jeune fille. Mon père, lui était anglais. Un militaire. L'officier Owen Markham. Ma soeur, Elsie, a neuf ans de plus que moi. Nous avons ensuite déménagé en Angleterre, à Londres. Elsie s'est marié à vingt-quatre ans... pour la première fois. Au total, ça lui fait trois remariages, maintenant. Bref. J'ai donc vécu seule avec ma mère, qui s'est suicidée quand j'avais dix-neuf ans, et mon père lorsqu'il daignait rentrer à la maison. J'ai toujours pensé qu'il avait une double vie. Au décès de ma mère, j'ai quitté la maison et je me suis trouvé un studio, toujours à Londres. J'ai fait ma carrière dans le journalisme. Ma soeur est venue vivre ici avec son quatrième époux, et elle m'a forcé à venir vous voir, docteur. Voilà.

Wilburg n'avait pas l'air spécialement satisfaite, mais elle aurait dû s'y attendre. Pensait-elle vraiment que j'allais lui livrer tous mes souvenirs ? Certainement pas. Elle n'aurait droit qu'à la version Wikipedia. Je ne la regardais plus, je parcourais les toits de Londres, à travers la fenêtre, par dessus son épaule.

Je me perdis dans cette contemplation, alors que ma mémoire enclenchait la machine arrière et que je survolai les étapes de ma vie.


Elsie me parle, mais je ne lui prête qu'un attention mitigée, comme d'habitude. Elle me secoue un peu.

- Kristy ! (J'ai toujours eu horreur de ce surnom, mais elle s'y accroche.) Est-ce que tu m'écoutes ?

- Bien sûr que je t'écoutes.
(Je mens, mais c'est pour la bonne cause.) J'étais juste dans mes pensées. Tu disais ?

- Je pense que tu devrais aller voir un psychologue. Ça te ferait du bien, je t’assure ! Il paraît que le Dr Amelia Wilburg est fantastique. C'est elle qui s'est occupée de Jeffie après que sa première femme soit partie avec son jardinier brésilien.


"Jeffie" étant le dernier heureux élu en date, j'en conclus qu'il s'est facilement consolé.

- Pourquoi aurais-je besoin d'un psychologue, Elsie ? soupiré-je. Je ne suis pas encore aussi désespérée.

- Ça n'a rien à voir avec le désespoir. Mais, Kristy, regarde, tu as toujours été tellement solitaire... Et tu n'as pas changé. Tout le monde t'admirait, pendant tes études, on n'osait pas t'approcher, c'est normal. Mais maintenant...


Elsie et sa gentillesse. Je rectifie doucement :

- Je n'avais pas d'amis parce que je n'étais pas amicale, un point c'est tout. Et je n'ai toujours pas envie de l'être.

Mais telle que je la connais, elle va s'accrocher à cette idée...



J'avais eu raison, puisque j'étais, à présent. Mes souvenirs remontèrent plus loin.


Je rends mon article au rédacteur en chef de mon équipe. Il lui jette un coup d'œil.

- Je suis à peu près sûr qu'il sera bon, grommelle-t-il. Mais c'est la dernière fois que je vous laisse le rendre aussi tard, Markham. Le fait que vous soyez un élément prometteur ne change rien.

Je hoche la tête d'un air absent, en songeant que si, en réalité, cela change tout. Je m'applique à être une bonne journaliste, populaire, fine, audacieuse, mais sans excès. Quand je me laisse aller à un bref éclat de génie, on pense avoir affaire à quelqu'un de talentueux, mais sans plus. C'est tout un art. Mais malgré mon auto-sabordage, je sais qu'ils ne pourraient vraiment se passer de moi. Sur ce point, je n'ai aucun souci à me faire... Je sais toujours prendre un point de vue étonnant, selon l'opinion publique, lorsque je parle d'un grand vol commis récemment.



Un point de vue inédit, même, à en croire le compliment que m'avait fait ma voisine la veille. Ce n'était d'ailleurs pas la première dame âgée à essayer de me flatter...


- Je dois récupérer ce tableau, geint ma cliente du jour, une petite vieille bien plus sournoise qu'elle en à l'air. Je sais que je peux m'adresser à vous, miss Red. On vous a chaudement recommandée...

Chaudement ? Voilà qui m'étonnerait beaucoup. Mais je prends mon ton modeste le plus convainquant pour lui répondre :

- Oh, vous êtes trop aimable. Mes services sont certainement efficaces, cependant, je le reconnais. Mais ils ont leur prix.

- Bien sûr, bien sûr
, fait-elle en agitant sa main décharnée comme si elle chassait un insecte gênant. Vous aurez votre part. Nous sommes donc d'accord, miss Red.

Miss Red. Mon seul et unique patronyme lorsque je travaille - et je ne parle pas de mon petit journal hebdomadaire, bien sûr...

Je tapote d'un air entendu la vitre sans tain qui nous sépare. Je ne suis pas folle. Plus je reste dans l'ombre, mieux c'est. Je cultive comme personne l'art du secret et de la dissimulation. Un membre de la mafia pour qui j'avais travaillé m'a un jour surnommée "Red Shadow". Il n'était pas si loin de la vérité.

- Nous sommes d'accord, très chère. Parfaitement d'accord.

Mais je sais parfaitement qu'elle se méfie, et elle sait que je ne lui accorderais jamais ma totale confiance. Tant mieux pour elle. Cela prouve au moins qu'elle a quelque chose dans la cervelle... Quand on fait mon métier, on n'est jamais tout blanc. J'ai déjà du sang sur les mains, et toutes les manucures du monde n'y changent rien.



Oui, j'avais déjà tué... Sans plaisir, mais sans regrets. Les remords sont inutiles. Ils vous encombrent l'esprit, et après, vous ne savez plus où vous en êtes. Vous regardez toujours derrière vous. Et ceux qui regardent en arrière trouvent la mort devant eux... J'avais au moins retenu ça de ma mère.


Je repousse les cheveux de mon front. Bien. Stackhov est mort. Je n'imagine pas qu'on ait pu payer un tueur à gage pour me supprimer, moi. C'est assez grotesque. Surtout Stackhov... Il était pathétique. On devait bien savoir que j'ai tous les moyens d'avoir des renseignements. Résultat, le tueur a été tué.

On m'a obligé à commettre un meurtre. Je n'aime pas ça. C'est assez désagréable, même si on peut le considérer que c'était de la légitime défense anticipée. Mais c'est la première fois que je m'en occupe moi-même... Je hausse les épaules. C'est toujours une ordure de moins sur Terre. Je sais que ce n'est qu'une excuse, mais peu importe. Je ne pouvais pas vraiment faire autrement, et ce n'est pas non plus comme si mon acte me minait terriblement...

Je me recoiffe, vérifie que mes habits sont en place, me recompose une expression sereine et avance tranquillement vers la porte de mon appartement. J'ai toujours continué d'avancer.



Le meurtre n'avait jamais été élucidé. Pauvre Stackhov, il devait s'en retourner dans sa tombe. Ah, non, il n'avait pas de tombe... Comme ma mère. Elle avait indiqué dans son testament qu'elle souhaitait être incinérée. Comme si elle n'avait voulu laisser aucune trace de son passage sur Terre.


Je rentre de l'université. La maison me paraît étrangement silencieuse. Je hausse un sourcil. D'accord, ma mère n'est pas plus présente qu'un fantôme, ces derniers temps – et à peu près toutes ces dernières années depuis ma naissance. Mais elle est quand même . Elle respire. Elle marche. Elle s'affaire aux petites tâches quotidiennes, même si elle le fait à la manière d'un automate. Mais ce soir, rien. Pas le moindre signe d'activité. Et ça m'étonnerait beaucoup qu'elle soit sortie...

J'avance le long du couloir, ouvre chacune des portes pour regarder à l'intérieur. Jusqu'à ce que j'arrive devant la cuisine. Je prends la poignée. Je tourne. Elle grince. Je pousse. J'ouvre. La. Porte.

Et elle est là. Etendue immobile sur le sol une seringue à la main, des traces de piqures parcourant ses avant-bras, mouchetures sanglantes sur la peau diaphane. Je l'observe un instant et puis –
clac ! – la scène se modifie, tout à coup. Rien n'a changé, pourtant. Elle est toujours allongée, inerte, ses cheveux aussi roux que les miens bien que ternis par les ans, étalés en éventail autour de son visage livide, aussi translucide qu'un véritable fantôme. Non, c'est moi qui ai changé. Je ne l'observe plus, je l'étudie. Elle a enfin eu le cran de le faire, après près de vingt ans de profonde dépression. Ce n'était pas trop tôt. Je reste calme, froide, détachée. C'est vrai, je ne ressens rien... C'est bien plus facile que je ne le pensais.

Je pense un instant à appeler les secours, puis je me ravise. Cela ne servirait à rien. Au lieu de ça, je me penche vers elle, et j'écarte quelques mèches d'un roux fatigué de son front. Dommage que je n’aie pas connu la femme brillante et énergique qu’elle a été. Dommage…



Les réminiscences s’enchaînaient, à présent, de plus en plus anciennes au fur et à mesure qu’elles défilaient dans mon esprit. Ma mère n'était pas la première à me quitter. Oh non, quelqu'un l'avait déjà fait avant elle...


- Il est l'heure, dit simplement Winthrop Richardson.

Je baisse les yeux. Etrange, cet espèce de serrement dans la poitrine, un peu comme une sensation d'étouffement. Ou cette difficulté de déglutir. C'est bien la première fois que je me sens aussi troublée. Winthrop me regarde, l'air compréhensif. Il est mince, les traits fins, pourvu d'un soupçon de moustache et de boucles blondes impeccablement coiffées. De ce physique extérieur, il ne laisse rien voir de cette formidable intelligence qui est la sienne. Ou même de ce charisme incroyable que je ressens quand il m'enseigne, quand il me parle. Ce qui fait de lui mon mentor.

- N'allez pas manquer votre avion, dis-je d'une voix sourde.

On a l'impression que j'essaye de contenir quelque chose. De le refouler. Mais je ne sais pas trop bien quoi moi-même. Winthrop penche la tête de côté et m'offre un sourire un peu triste.

- Toujours aussi impreturbable ? (Je ne réponds pas. Il poursuit : ) C'est bien. Ne laissez pas les autres vous atteindre en vous exposant. A leurs yeux... Non, ils ne pourraient pas comprendre. Mais vous le savez déjà, n'est-ce pas ?

"Oui, bien sûr." C'est ce que j'aurais dû - c'est ce que je voulais - prononcer, mais d'autres mots se bousculent soudain sur mes lèvres presque malgré moi.

- Êtes-vous sûr d'être obligé de partir ? Professeur, il y a certainement d'autres solutions. On ne vous retrouvera pas. On ne pourra pas remonter...

- Allons, allons, Kristen.
(Je m'interromps.) Une jeune fille aussi intelligente que vous ne peut que comprendre qu'il est grand temps que je tire ma révérence. C'est ainsi. Et je vous ai répété des milliers de fois de m'appeler Winthrop.

Il soupire, puis regarde derrière lui. Son chauffeur s'impatiente - même s'il le dissimule, oh ! à la perfection, comme tout domestique distingué.

- Il est plus que temps, lâche-t-il enfin. Il m'observe un instant, se penche, et me dépose un baiser sur le front. Au revoir, Kristen. Vous étiez ma meilleure élève. Soyez aussi brillante que moi.

- Au revoir... Winthrop.


Il sourit. Et part. Et je suis seule.

Seule à nouveau.

Avec pour seule compagnie ses derniers mots, dont l'echo, invisible, s'étire encore dans mon esprit. "Soyez aussi brillante que moi".

Plus que ça. Plus que des mots. Un code. Une dernière bouée, un but auquel m'accrocher. "Soyez aussi brillante que moi."

Je tourne les talons. M'éloigne. Sans un regard en arrière. Parce que je sais. Je sais, il me l'a appris. Comment être aussi brillante que lui.

***

- Le vol ? je m'exclame, surprise.

En face de moi, Winthrop acquiesce en silence, comme s'il s'attendait à ma réaction. J'avoue être un peu déstabilisée. Un simple voleur... Cela me paraît si anodin.

- C'est... C'est un peu vulgaire, non ? Tout le monde vole. C'est le plus commun des crimes. C'est... Enfin, comment peut-on exercer son intelligence... par le vol ?

- Je ne parle pas de vol à l'étalage, bien entendu
, précise-t-il. Je parle de haut de gamme. Quand on en a les possibilités et les moyens, quand on a les connaissances suffisantes et les bonnes clés en main, le vol devient bien plus qu'une pratique, Kristen. C'est un art. Un art à part entière.

La passion que je devine derrière ces mots me surprend. Winthrop est si mesuré, d'habitude.

- Je vous apprendrai à voir cette forme de beauté, si vous le désirez, ajoute-t-il plus doucement. Ne gaspillez pas votre talent dans des entreprise aussi vaines que celles que voudraient vous faire accomplir vos parents.

L'apparition de mes parents dans la conversation me gêne. Winthrop et eux ne cohabitent pas très bien dans mon esprit, je ne sais pas trop pourquoi.

- Vous êtes surdouée. Vous êtes à part. Et le vol, le vol pourrait vous offrir la possibilité de vous évader de ce moule dans lequel on voudrait vous faire rentrer, continue-t-il. L'Ombre est l'échappatoire des plus grands.

Je me surprend à y croire. A sentir que ma perception de la condition de voleur est en train de se modifier peu à peu. A avoir presque hâte de découvrir ces secrets, ces mystères, cette porte qu'on m'entrouvre. Mais je croirais n'importe quoi de lui, de toute façon, sans doute. C'est bien le seul homme que j'estime.

Alors, je dis oui. Comme toujours depuis la toute première fois. Oui, Professeur, j'en serais ravie.

***

- Je vous présente le professeur Winthrop Richardson, de L'université d'Oxford. Il a très généreusement accepté de donner une brève conférence ici, aussi je vous prie de bien vouloir lui prrêter toute l'attention qu'il mérite !

La directrice ponctue sa phrase avec un coup d'oeil menaçant envers l'ensemble des élèves rassemblés dans la grande salle, moi comprise. Puis elle se retourne vers son invité en prenant à nouveau un ton mielleux :

- L'établissement vous est extrêmement reconnaissant de votre présence, Professeur.

Reconnaissants, ils peuvent l'être. Tous les lycées ne peuvent pas se vanter d'avoir accueilli un intervenant régulier d'Oxford. Mais celui-ci se targue d'être un établissement de qualité. A ce qu'on dit.

C'est la première fois que je vois Winthrop Richardson. J'ai lu son dernier livre, cependant. Aucun bla-bla académique, et étonemment plutôt intéressant. Rien ne le laisse présager dans son apparence. C'est homme d'une quarantaine d'années, stéréotype même du dandy aristocrate bourré d'argent. Pourtant, lorsqu'il prend la parole après avoir poliment remercié la directrice - qui semble prête à glousser de bonheur -, je suis vite surprise. Question éloquence et charisme, il a l'air d'en connaître un rayon. De plus, une intelligence et des connaissances vives.

Il force l'admiration. La mienne, du moins. C'est le premier à m'inspirer ce sentiment.

Je lui écris le soir même. Il me répond la semaine qui suit. En me proposant de venir le rencontrer à Oxford, si j'en ai l'envie et l'occasion. Je suis ravie qu'il le fasse. Grands dieux, il me changera de mon père et de son silence obstiné.

***

J’ai quatorze ans. Mon père a laissé son arme de service dans le garage. Erreur de sa part. Il aurait dû deviner que je tenterai de m’en servir. J’ai toujours estimé que je devais savoir tirer, mais il ne m’a jamais écouté. Jusqu’à aujourd’hui.

J’ai à peine pris l’arme dans mes mains que je l’entends dire, derrière mon dos :

- Si tu veux apprendre à l’utiliser, laisse moi te montrer d’abord. Il y a des choses fragiles, dans ce garage.

Je fais volte-face, surprise. C’est la première fois qu’il me parle ainsi. Qu'il fait maladroitement de l'humour. Qu’il essaye de m’enseigner quelque chose. Qu’il passe simplement du temps avec moi, en fait. Et alors qu’il m’entraîne à tenir une arme, après avoir prudemment vidé le chargeur au préalable, je me dis que c’est comme ça qu’il agirait... avec son fils.

C'est la première fois. Ce sera aussi la dernière.

***

J’ai huit ans. Nous venons de déménager, mais mon père repart avec l’armée. Encore. Le soir de son départ, je vois ma mère pleurer en silence quand elle prépare le dîner. Elle sait que plus il s’éloigne, moins il reviendra. Elle sait qu’elle le perd, déjà.

- Aimee, Aimee, répète-t-elle lorsque j'ose lui demander ce qu'elle a. Laisse moi. (Puis elle ajoute dans un sanglot, comme si elle s'arrachait un aveu terrifiant, si bas que j'arrive à peine à l'entendre : ) Je suis désolée.

Aimee. Mon deuxième prénom. Du français,
aimée. Pour compenser son manque d'affection, je suppose.

***

J'ai six ans. C'est le carnaval. Elsie se pavane avec ses amies, resplendissante dans son costume plein de froufrous, de strass et de paillettes. Moi, à côté, la petite soeur rouquine et bizarre, je n'ai hérité que d'un déguisement de Petit Chaperon Rouge. Il est vieux, élimé, et trop grand pour moi, mais au moins, il a l'avantage d'avoir un masque. Un masque rouge.

C'est bizarre, comme je me sens bien, quand je rabas la capuche sur mes cheveux et que je me fond dans la masse. J'observe. On ne me voit pas. Etrange sensation de puissance, de supériorité, de sécurité. Je ne suis plus Kristen Aimee Markham, je ne suis plus cette fillette exclue, perdue, décalée. Je m'amuse. Je me sens forte.

Je suis... quelqu'un d'autre. Un nom me vient à l'esprit, spontanément. Je le teste, le soupèse, le répète en silence ; je le chuchote comme pour le goûter sur ma langue, comme on murmure le nom de son premier amour :

- Miss Red...

***

J’ai quatre ans. Elsie est partie à l’école mais Mrs Meyer, ma maîtresse, est absente aujourd’hui. Ça m’arrange, je m’ennuie tellement, là bas… Et Mrs Meyer ne m'aime pas. Ou en tout cas, je la sens mal à l'aise lorsqu'elle est en ma présence, je vois bien elle se comporte différemment avec les autres enfants. Peut être à cause de mon regard. Mes parents font pareil, ils l'évitent. Je commence à m'en rendre compte.

Je rentre dans la chambre de ma sœur. Elle a laissé ses cahiers sur son bureau, désordonnés, comme d'habitude. Elle les a encore oubliés… Je souris, c’est sûrement mon jour de chance. Je prends ses cours sur mes genoux et je commence à les lire. C’est déjà plus intéressant que ce que l’on fait, nous. Elsie ne se doute dans doute pas que j’apprends ses leçons en même temps qu’elle… Elle ne le saura sans doute jamais.

***

J’ai deux ans. Mes parents m’ont emmené au parc. C’est l’automne, et les feuilles tourbillonnent autour de moi, aussi rouges que mes cheveux. Je crois que c’est mon premier souvenir.



- Vous êtes toujours avec moi, Miss Markham ?

Le Dr Wilburg avait presque l'air de s'impatienter. Elle devait commencer à sentir qu'elle ne pouvait pas faire grand chose de moi. Je clignai des yeux et lui offris mon plus beau sourire – qui était aussi le plus hypocrite.

- Bien sûr, docteur, j'étais juste dans mes pensées.

Je mentais, mais encore une fois, c'était pour la bonne cause....

KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » Finalyp

TEST DE RP
Un minimum de 13 lignes soit 250 mots

Spoiler:


KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » Andwho
Pseudo : Kristen Wink
Âge : 15 ans
Comment avez-vous connu le forum : Oh, vous savez ce que c'est... On s'est rencontré sur Meetic et puis à la première rencontre... j'ai flashé di-rect.
Code dans le règlement : Vu par le Doc'
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Dernière édition par Kristen A. Markham le Dim 11 Mar - 20:37, édité 30 fois
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMar 20 Déc - 21:35

Bienvenue! J'aime bien la façon dont tu amènes ton perso, la manière que tu emploieras pour faire parler ton perso sur son passé se devine facilement et je trouve ça bien fait ^^! (J'adore ton vava **)
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMer 21 Déc - 14:26

Roooh déjà des compliments ? *.*
Merci beaucoup Faye !
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyVen 23 Déc - 18:26

DP : Fêtes de fin d'année oblige, je ne sais pas si je pourrait terminer le test rp avant lundi prochain... Donc je préfère prévenir, et je vous souhaite à tous un
JOYEUX NOËL !!! santa
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyLun 2 Jan - 18:01

(Hem. Un Triple Post. Shame on me.)

Hello, hello, si quelqu'un lit ceci...

Bon, je dois déjà vous dire que je trouve le forum génial. Vraiment. Super bien fait, et avec un contexte de base fantastique, mais... J'aimerais savoir s'il est encore vraiment actif. Je n'en est pas vraiment l'impression, et c'est dommage, car je pense sincèrement qu'il mériterait d'être plus connu.

Cependant, s'il s'avère qu'il y a un regain d'activité (grâce à la saison 2, par exemple), je ne vois aucun soucis à rester parmi vous =)

(encore faut il que je termine ma fiche. Je sais. Je sais. Je suis impardonnable sur ce coup là.)

Voilà, c'est surtout pour savoir si ça vaut le coup pour moi de rester, si je pourrai encore m'intégrer, etc...

J'espère que quelqu'un pourra me répondre, je suis consciente que c'est plutôt une question difficile ^^
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyLun 2 Jan - 19:11

Bonjour et bienvenue sur le forum

Désolée pour le délai de réponse, beaucoup d'entres nous ont été occupés avec les fêtes et les examens qui arrivent (ou qui sont finis pour certain)

Le forum est encore actif, si tu souhaites toujours rester parmi nous. Wink
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMar 3 Jan - 16:47

Merci de ta réponse ^^

Oui, je me doutais aussi que la période devait jouer... Donc, je reste, bien sûr Very Happy
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMar 3 Jan - 20:25

Pas de soucis, j'ajouterai juste que Sherlock et moi même, nous ne sommes pas dû genre à courir après les gens pour RP, vous êtes avant tout là pour vous amuser...

Bonne chance pour le reste de ta fiche déjà bien entamée cheers
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyJeu 5 Jan - 18:28

Merci ! ^^

Et je dois dire que j'apprécie qu'on laisse un peu de libertépour les rps... Je n'aime pas trop les forums qui exigent un rp par semaine, je trouve que parfois, c'est un peu lourd. Donc, je comprends tout à fait Wink
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyJeu 19 Jan - 19:41

(Encore un double post ! Je n'en ai jamais fait autant...)

Juste pour signalier que j'ai enfin terminé ma fiche. J'espère qu'elle vous paraîtra convaincante, et sincèrement désolée d'avoir mis autant de temps à la finir... Je manquais d'inspiration pour le test rp, je crois :/
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyVen 20 Jan - 16:13

Bien le bonjour et bienvenue~
Et tu es toute excusée pour le temps, comme tu nous prévenais régulièrement.

Alors, maintenant, parlons de ta fiche...
J'aime beaucoup la présentation de la séance chez le psychologue, c'était risqué, très délicat, mais tu t'en es bien sortie au final. Dans l'ensemble, on se doute qu'on ne découvre pas la vraie Kristen, mais tu en dévoiles un peu dans le Test-RP à la fin (en fait, j'aimerai entendre l'avis de Kristen après que la psychologue lui expose son point de vue à propos de son caractère, enfin, je me dis que ça serait intéressant, une pensée "vraie" concernant le fait "d'être découverte", peut-être ?). Mais la mise en place est bien construite en tout cas et ça fait plaisir de voir un peu de nouveauté.

Enfin, le détail qui me chiffonne en fait, se trouve dans l'histoire : c'est l'élément de lorsqu'elle devient une voleuse/tueuse : j'ai du mal à discerner si Kristen faisait parti de la mafia ou si elle n'a travaillé qu'une fois, en secret ? Disons que l'histoire, selon comment tu la présentes, ressemble d'abord à une séance d'hypnose et finalement, non, Kristen explorait ses souvenirs. Là dessus, pas de problème. Mais le fait de devenir une voleuse professionnelle est introduit maladroitement.
Pour être journaliste, le parcours est très scolaire (enfin, scolaire... je sous-entends que tout le monde connaît plus ou moins le parcours) donc les indications que tu donnes sont largement suffisantes, mais par contre, les motivations de voleuse sont moins claires et ne sont pas du tout expliquées en fait. Et comme c'est le domaine de prédilection de Kristen, j'aimerai que tu développes en fait cette partie. Peut-être en rajoutant un souvenir, de son premier vol, ou alors de comment a-t-elle été entraînée ?

Voilà, c'est le seul soucis qui me chiffonne un peu en fait. Sinon, pour les fautes, je n'en ai pas vu tant que ça et on va dire que la taille de la fiche compense largement. Quant aux lignes, tu les dépasses largement. Donc sur ces deux points, pas de problème.

Pour l'instant, ce n'est que mon avis et je verrai avec John en fonction... Mais ouais, juste peut-être plus de précisions sur ses motivations et comment elle est entrée dans le domaine !

Bon courage et à bientôt !
(PS, si tu as une question ou un doute sur "comment Kristen est devenue une voleuse", n'hésite pas à me contacter par MP pour en parler, ou éventuellement, voir la fiche des predef qui peuvent te donner des idées ?)


Dernière édition par Sherlock Holmes le Sam 21 Jan - 18:12, édité 1 fois
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KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » _
MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyVen 20 Jan - 16:55

D'abord, merci beuacoup de tes compliments ^^
Ensuite, tu as mis le doigt exactement là ou je trouvais que quelque chose clochait ! Pour le caractère, oui, je pourrais faire du point de vue de Kristen ensuite. J'avoue que je n'y avais pas pensé, j'aime bien. Pour ce qui est de sa conditions de voleuse, je ne pensais pas la faire avoir de liens permanents avec la mafia, mais ça rendrait peut être le tout plus plausible ? Je m'étais rendue compte qu'il manquait la motivation, j'y avais un peu réfléchi, mais ça n'a pas donné grand chose alors je ne serais pas contre l'idée d'en discuter =)

J'essaie d'améliorer ces points, donc. Merci beaucoup pour tes conseils !
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John H. Watson
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMer 1 Fév - 12:05




Notification: fiche en danger.


Le recensement prend fin le 8 février, en tant que membre non validé, vous êtes également concerné. Vous avez jusqu'au 8 février pour terminer votre fiche, auquel cas votre compte sera tout simplement supprimé. Un problème? Besoin de plus de temps? Ma boite à MP est ouverte, mais je dois vous prévenir que je prendrai très mal les plaintes, sachant que certains d'entre vous ont LARGEMENT dépassé le temps imparti pour terminer leur fiche de présentation. (Comment ça un temps imparti? Le réglement s'il vous plaît)

Sur ce,
Bonne rédaction.









PS: Kristen, je te laisse voir les modifications à faire avec Sherlock ^^
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyVen 3 Fév - 8:42

Voilà, juste petit Up John, pour dire qu'on parle en ce moment de la fiche par MP, c'est moi qui met tu temps de mon côté en fait pour répondre... (allez, vous aurez le droit de me fouetter sauvagement)

Mais la fiche est toujours d'actualité, pas de problème à ce niveau-là.
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyVen 3 Fév - 17:45

Oh, merci beaucoup Sherlock ^^
J'allais justement poster pour m'excuser du retard... Parce qu'à la base, c'est quand même moi qui ai traîné pour la finir ! Bref. Pas de soucis du point de vue des MPs, prends le temps qu'il te faut !
(et je laisse à Irene le plaisir l'honneur des coups de fouets.)
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyDim 18 Mar - 16:26

Bonjour,

Alors, j'ai relu la fiche et les changements sont impeccables, donc c'est ok pour John et moi ! Tu es désormais validée.

Bon, le blabla habituel sur les demandes de rangs et les topics RP sont qui obligatoires, le reste étant du facultatif.
Bon RP parmi nous !
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » EmptyMar 20 Mar - 17:02

Oh, wonderful !
Merci beaucoup à vous deux !
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MessageSujet: Re: KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. »   KRISTEN • « Le monde ne te fera pas de cadeau, crois-moi. Si tu veux avoir une vie, vole-la. » Empty

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