Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]

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Sherlock Holmes
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What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] _
MessageSujet: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptyVen 13 Jan - 18:16



Malgré ce que la population moyenne croyait, les images pouvaient mentir. Sur papier, sur Internet, à la télévision... Une habile retouche pouvait vous faire gober n'importe quoi. Un double-sens pour perturber nos sens. Un trucage pour tromper nos yeux. Un maquillage qui déguise la vérité... Tous les moyens étaient bons et cela pouvait être à propos de l'infidélité du Premier Ministre -mais Mycroft le savait depuis deux mois. Boring- jusqu'au masque monstrueux mais travaillé d'un zombie dans une série d'horreur.
Personne ne croyait réellement aux morts-vivants... Mais intérieurement, ils en avaient une peur bleue : ils étaient terrifiés dans leurs cauchemars et leur sensibilité se laissait berner par du colorant E120 et du latex liquide qui recouvraient le comédien. Pourtant, le concept-même du mort-vivant était impossible. Ce n'était qu'un fantasme, moins érotique que le vampire, plus horrible que le deuil. Le nouveau Frankenstein. Mais scientifiquement parlant, c'était juste impossible.
Alors pourquoi un médecin tel que John semblait s'attacher à cette série américaine alors que l'univers qui piégeait les personnages était tout, sauf réaliste ?

Des cris assaillaient l'appartement depuis près de vingt minutes, accompagnés de musique dramatiquement lourde et Sherlock s'était persuadé que Mrs. Hudson viendrait se plaindre, à moitié alarmé, à moitié agacée, au bout d'un moment. Mais non.
Sherlock terminait d'écrire un commentaire sur le blog de son colocataire pour répondre à une pique -bien qu'ils étaient à quelques mètres l'un de l'autre, mais c'était une habitude qui s'était très rapidement installée-, puis il ferma l'ordinateur, prêt à couper court à son propre ennui mortel.

Il s'installa sur le fauteuil en biais et observa alternativement John et l'écran. Des red necks qui subissaient le poids d'un monde vide, perdus dans des décors qui illustraient une chaleur pesante. Alors que de l'autre côté de la fenêtre, il neigeait sur Londres et des gens, bien vivants, marchaient sous un ciel lavande, ne pouvant profiter des derniers rayons du Soleil que sous un épais voile de coton.
Sherlock ne constatait qu'une chose, après cette vision de quelques minutes : apocalypse ou non, les humains agissaient toujours aussi bêtement. Avoir un cerveau et ne pas savoir s'en servir était la vraie tragédie de la vie. Et dans la mort... Les zombies en faisaient plutôt un usage gastronomique, poussés par une faim aveugle. Ce qui n'était pas forcément mieux, dans le fond.

-Tu sais que c'est impossible, n'est-ce-pas ? Cette série... Quand un corps est mort, le cœur s'arrête et le sang coagule, impossible qu'il circule dans les veines et par conséquent, il ne peut plus nourrir plus le cerveau.

C'était le soucis : en plus de renier le système solaire et les éléments chimiques qu'il jugeait inutiles pour son savoir, Sherlock, cartésien pur et dur, voulait une explication rationnelle à tout, sur tout. Ou peut-être n'était là qu'une autre série sur les sentiments et les relations sociales. Une chose de plus que le scientifique reniait par ailleurs.

-Les gens ont peur de n'importe quoi.

Ajouta-t-il sur un ton dédaigneux. La nuit tombait et les pas écrasaient le trottoir recouvert de son manteau glacé. Quand les lampadaires s'allument et qu'ils projetaient la lumière, qu'ils exposaient les ombres, de quoi avaient-ils peur ? Un homme titubant n'était qu'un pauvre désespéré qui avait noyé son chagrin dans l'alcool ou dans une autre substance, pas un cadavre ambulant. Mais durant le crépuscule, on se laissait captiver dans des frayeurs improbables et délirantes. Car on les savait délirantes et on en riait. Qui riait après s'être imaginé qu'un tueur en série ou un quelconque maniaque nous suivait ? Qui riait à ce genre de pensées réalistes ?
Personne.

Sur l'écran, une jeune fille avait été mordue par surprise et ses proches paniquaient. Bien sûr qu'elle allait mourir, c'était comme une tumeur et ils ne pouvaient rien y faire. Combien de spectateurs pleuraient avec cette famille fictive ? Sherlock ne préférait même pas connaître le tiers du nombre.

-Évidemment qu'elle va mourir. Les gens sont vraiment surpris de voir des morts dans un contexte apocalyptique ?

Le jeune homme leva les yeux au plafond, soupirant bruyamment. C'était encore une de ses mauvaises journées où rien ne se passe dans la vraie vie et sûrement qu'il déclencherait un quelconque événement en embêtant John : l'ennui était contagieux, mais ça pouvait se tuer à deux.
Toujours le regard rivé sur le plafond, il ajouta :

-Ils n'ont pas tort sur un point... L'affection qu'on peut ressentir pour quelqu'un nous rend faible et nous met dans des situations dangereuses.

Sa tête roula sur le dossier du fauteuil, de façon à ce qu'il puisse apercevoir John.
Oserait-il s'imaginer ce qui se passerait si soudain Londres se retrouvait assailli par des mors affamés ? Les clients de Molly se relèveraient, tenteraient de l'attaquer. Si les morts couraient jusqu'à Scotland Yard, sachant que la plupart des policiers étaient assez idiots pour laisser les voies ouvertes afin de rejoindre, sans mesurer la catastrophe de leur désir égoïste et Lestrade ne pourrait les raisonner. Quant à Mycroft, il connaitrait la source du problème s'il s'agissait d'une attaque terroriste -bien que c'était un scénario stupide- et s'écroulerait sous le poids des remords.
Et dans la rue ? Les cris, plus forts qu'à la télévision, retentiraient. La porte du 221B Baker Street se casserait sous le poids des monstres, des dévoreurs de vivants. Londres entier contre un petit appartement au-dessus d'un café et...
Sherlock n'imagina pas une telle situation, cela ne lui effleura même pas l'esprit.l vivait déjà dans un monde dangereux, peuplé de zombies inoffensifs et le seul survivant qu'il avait trouvé jusqu'à maintenant et qu'il ne pouvait plus perdre : c'était John.

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John H. Watson
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MessageSujet: Re: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptySam 14 Jan - 13:25


À Baker Street, le salon semblait être un territoire neutre. C'était l'endroit où Sherlock recevait ses clients, John assis dans le fauteuil, tentant de rappeler à Sherlock le plus discrètement possible ce que tact et délicatesse signifiaient et bien que Mrs Hudson rechignait toujours, elle leur apportait du thé, Sherlock finissant toujours sa tasse quand tout le monde avait le dos tourné. La cuisine était le domaine privé de Sherlock, les fioles jaugées et autres erlenmeyers trop précieux, visiblement, pour rester dans sa propre chambre. John avait fini par abandonner tout espoir et atterrissait toujours sur le canapé, en face de la télévision. Chose que Sherlock ne ferait jamais car s'il y avait bien quelque chose qu'il ne comprenait pas, c'était comment est-ce que la petite boite noire pouvait autant fasciner. Ce que John trouvait tout à fait risible et quelque peu enfantin, il était capable de réciter la classification périodique des éléments à la perfection, dire d'un coup d'oeil si quelqu'un dormait du côté droite ou du côté gauche de son lit et là… Il était perdu. Il était hors de son domaine de compétence. Pour Sherlock c'était ennuyeux, selon John, qui quand il le fallait se nommait lui-même médecin personnel et attitré du détective, c'était tout ce dont Sherlock avait besoin. Une bonne dose d'ignorance, juste une fois de temps en temps, cela n'avait jamais fait de mal à personne. Un sourire apparut sur le visage de John face aux remarques de son colocataire, il ne tourna même pas la tête, trop occupé à fixer l'écran. Il fallait aussi dire que ce n'était pas la première fois que Sherlock lui faisait part de son avis concernant l'une des séries favorites de John. Des zombies, complètement ridicule. Et pourquoi les États-Unis? Et le reste du monde, propagande John! Éteins donc ceci.

John ria le plus silencieusement possible, les épaules tremblantes, mais peut être au mauvais moment car il avait désormais devant les yeux un gros plan d'un mort vivant mordant dans de la chair… Le docteur eut une grimace avant de baisser le volume, pas besoin d'avoir le bruit en plus... Au moins, la série ne manquait pas de réalisme… Il ne savait vraiment plus pourquoi est-ce qu'il s'était mis à regarder, Harry avait certainement dû le mentionner dans un de ses sms et intrigué, il avait allumé la télévision. Chose apparemment tabou à Baker Street… Et si au début, John avait été plus que dérouté par le contexte et certains personnages qui manquaient de charisme, il devait admettre au fur et à mesure des épisodes, que cette série était un très bon portrait de la société actuelle. Tous les clichés étaient réunis et chaque personne se retrouvait complètement chamboulée, sans repères, sans famille, sans rien et juste cette permanente inquiétude. Contraint de vivre dans le noir tout en cherchant à fuir les ténèbres. John connaissait ce sentiment, cette peur fade et insipide, qui se glissait dans vos draps et caressait votre peau, se mêlait à la sueur et ne partait pas. Combien de fois s'était-il réveillé en sursaut, son coeur battant comme si on venait de lui tirer dessus, son esprit se rappelant la sensation et ses cicatrices la douleur? Plus depuis qu'il était à Baker Street. Plus depuis qu'il avait rencontré Sherlock. John se tourna vers ce dernier, le sourire toujours au bout des lèvres.

"Aaaah Sherlock… Tu penses vraiment que les gens allument leur télé en espérant trouver un programme de qualité? Parfois c'est à se demander lequel est le plus idiot de nous deux."

Dans ces moments là, Sherlock lui faisait l'effet d'un enfant qui aurait grandi trop vite, il aurait tout fait pour pouvoir impressionner les adultes et serait passé à côté de beaucoup de choses.

"C'est juste un hobby… Très répandu et très ennuyeux certes, mais crois le ou non, certaines personnes préfèrent passer leur temps devant un poste de télévision plutôt que d'observer le comportement des ongles humains après la mort. " finit John avant de porter son regard vers la cuisine."Et entre parenthèses, tu nettoieras le réfrigérateur toi- même cette fois ci."

Le médecin n'était même plus surpris et il avait pris l'habitude de ne pas ouvrir le réfrigérateur à certaines périodes du mois et surtout selon l'humeur de Sherlock. Si ce dernier passait sa journée devant la fenêtre avec son violon sur le bras, tout allait bien, il s'occupait avec des notes, perdu dans un monde avec une autre forme de logique. John l'observait souvent en mangeant mais Sherlock prêtait une attention toute particulière aux cordes et ne le remarquait jamais. En revanche, si Sherlock faisait les cents pas dans le salon ou qu'il se morfondait sur le canapé, hors de question de penser à ouvrir les placards, qui savait vraiment quelle expérience il était en train de mener… John avait appris, peut être inconsciemment, à vivre en compagnie du détective très rapidement et très naturellement.

"De toute façon, ce ne sont pas les zombies les plus intéressant dans cette série, ni même le fait que le monde soit au bord du gouffre… Ce sont les gens." ajouta John avant de reporter son attention sur l'écran. "Mais si c'était nous, je pense que l'on s'en sortirait un peu mieux. Beaucoup mieux. Et je te parie que tu serais le premier à vouloir capturer un zombie pour pouvoir l'étudier toi-même."

John voyait sans aucune difficulté la scène, Sherlock demandant à John de le couvrir tandis qu'il se chargeait d'attirer un mort vivant jusqu'à l'intérieur de leur appartement. Sherlock ne pourrait pas résister à la tentation, lui qui avait besoin de tout comprendre et de tout savoir. Et peut être que c'était ça la tragédie dans le fond, les morts revenaient à la vie animés par la soif de sang et Sherlock restait en vie grâce à soif de connaissance.

"N'est-ce pas?"
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MessageSujet: Re: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptyMer 18 Jan - 21:45



John prit vite part à la chamaillerie, même si c'était uniquement pour faire reculer les piques puériles de Sherlock. Quand il remit en question l'écart d'intelligence, le grand enfant détourna la tête, imitant une petite moue sincère et réussie. Son expression s'accentua lorsque John mentionna les expériences sur les caractéristiques post-mortem qu'entreprenait son colocataire.

-Mes expériences sont utiles, pour mon travail. Mais tu ne t'en rendrais compte que si des zombies venaient à envahir la ville.

Voilà qu'il s'était à moitié trahi. Le docteur avait vu juste pour le coup : avide de curiosité et ignorant -même en temps normal- complètement le danger, Sherlock serait effectivement le premier à vouloir un mort-vivant à domicile pour pouvoir l'étudier. Exploiter toutes les failles de l'impossible, voir l'inimaginable dans un microscope : la rigidité qui ne pourrait jamais aboutir à cause des muscles en mouvement, la pourriture luttant pour reprendre les lois universelles malgré tout en se propageant dans les vaisseaux sanguins. Mais la base de ce fléau était le cerveau, certainement le système nerveux : une réaction chimique contre nature, jamais vu auparavant et dépassant tout ce qui pouvait être plausible dans la tête d'un scientifique assidu.
En somme, malgré toute l'horreur que cela pouvait engendrer : c'était un vrai privilège.

-Ce n'est pas une mauvaise idée, John... Mais j'aurai à faire avec tous tes discours humanistes -et ceux de Mrs. Hudson d'ailleurs- puisque ces morts étaient autrefois humains, que ce serait bien trop dangereux...

Actuellement, ils avaient déjà vécu cette scène dans les premiers temps de leur cohabitation, lorsque John et Mrs. Hudson avaient découvert la tendance du détective à caser ses spécimen dans tous les ustensiles de cuisine possibles. Yeux dans le micro-ondes, ongles dans la glace, main dans le congélateur, oreilles dans la casserole... Les moralistes avaient tenté tous les arguments possibles : la famille du défunt, le sens de l'humanité, l'hygiène, jusqu'à la normalité... Mais l'entêtement de Sherlock avait fini par prendre le dessus. Tout comme il serait possible que ses éternels caprices prennent encore le dessus durant une Zompocalypse.
Dieu sait comment finirait un zombie... Il était alors même possible que Sherlock, au bout d'un moment, tente d'attirer plusieurs de ces monstres dans l'appartement.

Passer la fin du monde avec Sherlock équivalait peut-être à rediviser ses chances de survie ?

-Le climat serait très bon pour les contenir : pas de chaleur pesante comme dans cette série... Si les zombies tombaient dans la neige, ils seraient bien mieux conservés. Et Londres est une grande ville, il y aurait beaucoup de contaminés, beaucoup de sujets...

Il y avait un restaurant à une dizaine de pas de la porte d'entrée du bâtiment, quelques cafés aux alentours, une pharmacie de l'autre côté, dans Glentworth Street... Ils étaient suffisamment bien installés pour pouvoir riposter en cas d'attaque.

-La rue est plutôt bien située. Tu es médecin, en plus d'avoir vécu la guerre. Et je suis un scientifique en plus d'être intelligent. La survie ne devrait pas être trop difficile.

Ajouta Sherlock avec un demi-sourire en regardant John : ils faisaient un excellent duo, une équipe qui gagne et qu'on ne change pas. Ils avaient traqué le Criminel le plus dangereux de Londres -certes, il s'était échappé, mais passons-, avaient résolu déjà une bonne vingtaine de mystères, ils avaient fait face à un bon nombre de tueurs, voleurs, pyromanes et maîtres-chanteurs... Alors résister à une armée de monstres dévoreurs de chair, des cannibales ambulants, c'était un degré de dangerosité à peine plus élevé de ce qu'ils vivaient déjà.
Le tout était en fait d'y échapper dès les premières infections. Mais comprendre et savoir d'où viendrait la menace, ce serait une autre paire de manche.

-Aucune doute pour le coupable de l'apocalypse : Mycroft. Il est le gouvernent après tout, avec l'aide de l'armée, il serait capable d'arriver à une telle catastrophe.

Ou bien la nouvelle arme secrète de Moriarty. Mais on ne blaguait jamais au sujet du Criminel Consultant, la Némésis de Sherlock. Rien ne faisait rire à son propos, et ce, pour les deux hommes. Bien que la perspective d'une révolution à la fois biochimique et terroriste ne manquait pas de charme. Moriarty était assez fou pour mettre le monde entier à feu et à sang, de plus, quand bien même son plan se retournerait contre lui, il en serait tout à fait indifférent.

-Oh, et ne dis pas sur ton blog que nous avons des munitions et que nous sommes en sécurité : avoir un quart de Londres devant la porte serait un énorme désavantage.

Garder Mrs. Hudson serait déjà suffisant, alors inutile d'avoir des familles larmoyantes entières. Surtout qu'ils ne passeraient pas la fin du monde seuls : Harry s'inviterait sûrement, sans compter Mycroft -qui ne s'inviterait pas, il s'imposerait sûrement-, ensuite Molly, puis une des petites amies de John, etc. Un buffet bien frais se réunissant pour le plus grand bonheur des macchabées gourmands.

Pourtant, bien qu'ils riaient en cette froide soirée devant la télévision et toutes ses absurdités, les pauvres londoniens, marchant dans le froid, qui ignoraient tout ce que les deux hommes pouvaient se raconter, il y avait encore ce malaise. Le risque zéro n'existait pas, et alors que les acteurs déploraient leurs pertes avec un chagrin incroyablement réaliste, certaines frayeurs, tout au fond, venaient perturber l'imagination.

-Tu resterais ici si la fin du monde approchait ? Tu n'irais pas retrouver un proche ?

Durant les films de zombies, les radios et les télévisions hurlaient qu'ils ne fallait surtout pas sortir pour retrouver un membre de notre famille ou un être aimé. Mais John était trop humain pour obéir à un inconnu et laisser ses proches périr dans l'ombre.
Une qualité ou un défaut ?

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John H. Watson
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MessageSujet: Re: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptySam 21 Jan - 19:54


Sherlock arrivait à trouver quelque chose de logique et de scientifique dans absolument tout. Et peut être qu'il avait raison, peut être que le monde n'était qu'une série de chiffres, d'équations du second degré qui n'attendaient que d'être résolues, quelqu'un de brillant et de génial pour écouter et juste… être un génie. Mais John savait très bien ce qui arrivait au génies et pour lui Sherlock n'en était pas un, Sherlock était un homme honnête. Et ce, même s'il n'en avait pas conscience, son désir de tout savoir et tout connaître était rafraîchissant et pouvait en dérouter plus d'un. Sans compter qu'il y avait parfois cette pointe de sarcasme dans son ton… À se demander de qui il tenait cela? (Blame it on Mycroft? Most certaintly.) Pour John, qui avait vu le détective opérer tant de fois et qui était le témoin de ses batailles intérieures, Sherlock avait choisi de mépriser les règles de la société et de l'éthique pour conserver ses manières d'enfant. Il arrivait sur une scène de crime avec une innocence toute particulière et sans appréhensions et il faisait ce que personne ne pouvait faire, pas après des années de vie, il regardait, touchait, sentait… Sherlock regardait le monde comme s'il n'en faisait pas part, se contentait d'être un observateur silencieux et efficace, sa drogue était son poison, et peut être que dans le fond il aimait aussi le sang…

John eut un sourire en écoutant les futurs plans de batailles Sherlock, tourné vers lui à présent, la télévision très vite oubliée. Parfois, il se demandait ce qui avait poussé Sherlock à s'arrêter sur sa personne, Sherlock aurait pu le détester et déclarer qu'il était juste bon à retourner sur le front et rien d'autre… Et pourtant, John savait très bien que tout s'était décidé silencieusement entre eux et qu'en lui donnant la clé de Baker Street, Sherlock avait fait autre chose. Il s'était peut être donné une chance, l'occasion d'essayer, de se prêter au jeu de l'humanité. John appréciait la partie alors.

"Est-ce que nous sommes vraiment en train de considérer la possibilité d'une attaque de zombies? C'est hilarant Sherlock, même pour nous…"

John eut un léger rire en s'imaginant la scène… Sherlock serait très certainement dans son élément et très étrangement… lui aussi. John savait depuis longtemps que sa place n'était pas ici, pas assis sur le canapé à avoir des horaires fixes, il était capable de travailler sous pression, ses doigts pouvaient sauver en homme même en tremblant. Il n'était pas extraordinaire mais il avait son propre talent, enfin si on pouvait appeler ça un talent. Il était juste doué pour écouter et il s'était rendu compte que c'était surtout cela que les gens attendaient de leur médecin. Est-ce que je vais m'en sortir? Comment va ma jambe? Non, ce n'était pas ça la vraie raison. Pendant quelques minutes, pendant que John faisait son travail, ils avaient quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui accordait un prix à leur vie, pour le meilleur comme pour le pire, pendant quelques secondes, ses soldats étaient uniques. Mais tout ça, ce n'était que des vieux souvenirs.

"Très sincèrement, je doute que nous soyons capable de survivre très longtemps… Regarde les, ils bougent sans cesse et en plus ce sont les héros de l'histoire, ils ne peuvent pas vraiment mourir. Mais nous… On est juste des gens ordinaires." John haussa les épaules, se doutant que Sherlock le prendrait très mal. "Et oui, même le grand Sherlock Holmes serait un homme tout à fait des plus banal face à une armée de morts vivants… Sauf si tu trouves une solution bien entendu." John fit semblant de vénérer Sherlock, sourire aux lèvres."Et là je te promets que même moi reconnaîtrait ta flagrante supériorité."

Le médecin n'aimait pas flatter l'égo déjà surdimensionné de Sherlock, c'était toujours une mauvaise chose. Sherlock trouvait son travail des plus banals alors naturellement il aimait en parler, pour John il ne faisait que pavaner… Et il trouvait toujours quelqu'un pour l'écouter… Et certes, au début, John trouvait ça… charmant, mais maintenant, c'était juste du réchauffé.

"En cas d'une vraie apocalypse laisse moi te dire que ma canne pourrait bien être utile pour tuer quelqu'un très discrètement… Et non, je resterai à Baker Street… on a encore besoin de moi ici."

Il tapota rapidement le genoux de Sherlock avant de reporter son attention sur le poste, sa manière à lui de dire beaucoup plus de choses que ses mots ne le pouvaient.


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MessageSujet: Re: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptyVen 27 Jan - 22:03



Avec un certain désarroi amusé, John lui demanda si ils étaient réellement en train de discuter de la possibilité d'une attaque de zombies et des éventuelles théories pour y survivre. Et effectivement, malgré le fait qu'ils étaient deux cartésiens qui ne juraient que par la science, la discussion s'était lancée sur le mythe impossible du Zombie. Si Sherlock était prêt à accuser John d'avoir commencé avec cette stupide série, il se ravisa et esquissa un sourire.

-Parce que tu n'as rien de mieux à faire non plus. L'ennui est contagieux.

Effectivement, les deux collègues avaient bouclé une affaire intéressante il y avait à peine trois jours -une drôle d'histoire sur une disparition de cadavres, mais aucun des deux n'avait imaginé que les cadavres étaient partis d'eux-mêmes- et désormais, la routine s'était remise en marche, pour leur plus grand malheur. Il fallait reconnaître toutefois que, aussi farfelue soit la possibilité, une Zompocalypse chasserait l'ennui pour un bon moment. Entre les règles de survie applicables à toute heure du jour et de la nuit, les études sans fin sur le paradoxe du cadavre ambulant, la réorganisation du monde par quelques survivants... Alors que le monde mourrait, les hommes encore non affectés devraient vivre, comme ils n'auraient jamais vécu auparavant.

"Très sincèrement, je doute que nous soyons capable de survivre très longtemps… Regarde les, ils bougent sans cesse et en plus ce sont les héros de l'histoire, ils ne peuvent pas vraiment mourir. Mais nous… On est juste des gens ordinaires."

Le détective fronça les sourcils : son ego avait immédiatement réagi à ce doute non partagé. Il aurait pu s'en s'enrouler dans son fauteuil et tourner le dos à son ami, mais l'humeur était légère ce soir et même la blague finale du docteur passa.

-Mais tu reconnais déjà ma grande supériorité : il te faut juste une attaque de zombies pour que tu l'admettes enfin.

Sherlock savait que le docteur ne réagissait plus comme aux premières fois : le médecin ne s'exclamait plus par des "incroyable !" puisque désormais, il connaissait les méthodes de son colocataire. Toute la magie de l'observation était en réalité un "jeu d'enfants". Et surtout lorsque l'élève était à très bonne école concernant cette science. Parfois, Sherlock n'était plus le seul à surprendre les clients, puisque John aussi faisait part de ses prouesses et c'était le détective qui soufflait un "brillant !" à demi-mot, le regard pétillant.
Même si le simple fait d'y penser donnait le sourire au jeune homme, la marque d'affection que lui porta John l'incita à priver son visage de toute expression. Bien sûr que son fidèle ami resterait à Baker Street, quoiqu'il arrive, mais John avait cette même faiblesse : de manquer de mots pour certaines émotions. C'était aussi une qualité que le détective appréciait.
Sherlock avait également reporté son attention sur le poste de télévision mais sans en voir les images lumineuses. Il trancha le silence sans regarder John pour autant.

-La douleur dans ta jambe est psychosomatique : ta canne aurait plus d'utilité à nous défendre contre une horde de cadavres affamés.

Un petit rictus s'était reformé. Le regard était à nouveau soudé.
Puis, il planta ses coudes sur ses genoux et s'inclina légèrement vers son ami. C'était une posture qu'il adoptait souvent lorsqu'il voulait se lancer dans des tirades explicatives, pour capter l'attention de John, le regarder en face. Sherlock était prêt à rentrer dans le vif d'un sujet qu'il n'avait jamais abordé auparavant. Et honnêtement, il n'avait jamais cru qu'il le ferait un jour.

-Les Zombies ont des sens très développés -ce qui est complétement impossible mais comme on admet l'existence de ces monstres-, pourtant, ils ne bougent qu'avec de vieux réflexes, des manies qui persistent même dans la mort. Comment peuvent-ils comprendre des plans ingénieux, des pièges créatifs ? C'est la survie, John, être au-dessus des... "héros de l'histoire", comme tu dis.

Le problème est que Sherlock réfléchissait à un problème qu'il n'aurait jamais à affronter : une énigme sans aucun sens mais il y passerait sûrement la soirée si aucune véritable énigme ne se présentait à lui avant demain. Il était embarqué, bien malgré lui, dans un problème irrationnel et sans aucune solution satisfaisante. Et tel un fêtard avec une gueule de bois immonde qui refuserait de reconnaître qu'il a dansé avec des sous-vêtements féminins sur la table devant tout le monde, Sherlock nierait qu'il avait tenu une conversation aussi sérieuse sur la lutte pour repousser une attaque de zombies, quand bien même John l'enregistrerait ou le filmerait.

-Et si on trouve le remède... Alors nous deviendrions les héros de l'histoire, ce qui veut dire que nous survivrons obligatoirement.

Tout comme ce policier, aurait rajouté Sherlock. Il ne croyait pas aux héros, mais le policier en était un magnifique portrait : sage, consciencieux, vif... Avec tant de qualités, en plus de son rôle titre, il était certain qu'il n'allait pas mourir. Ou il emporterait la série et quelques fans dans sa chute. John et Sherlock n'avaient rien de héros, mais le remède garantissait leur survie. Quant à leur véritable histoire, elle se finirait dans cet appartement, tous les deux allant sur leur quatre-vingt ans, si ils pouvaient vivre jusqu'à cet âge. Même si cela ressemblait à un rêve d'enfant, le détective se voyait très bien vivre ainsi jusqu'à la fin de ses jours -lorsqu'il avait le temps d'y penser, ce qui était rare pour une personne qui vivait au jour le jour-, sans se soucier des projets de John.
Il y avait deux issues possibles à toutes les relations sociales de Sherlock Holmes : John avait échappé aux deux. Déjà, il n'avait pas écrasé son poing dans la figure de Sherlock lors de leur première rencontre. Sûrement que John le regrette amèrement aujourd'hui. Il ne lui avait pas dit non plus d'aller se faire mettre. Mais il se rattrapait à certaines occasions. L'autre possibilité est que, une fois les liens tissés, son apparence laissait place à ses habitudes insupportables et son caractère turbulent, les personnes se mettaient alors à fuir, chose que John n'avait pas faite. Il habitait toujours le 221b Baker Street, ignorant les crises de son colocataire, allant même jusqu'à essayer de dresser la bête parfois. Lorsqu'il en avait la volonté et le courage.
On pouvait se demander pourquoi John restait avec ce turbulent colocataire ?

-Enfin, c'est à double-tranchant : tu mettrais du temps à accepter que je garde des zombies et tu me presserais pour trouver une solution.

Car c'était souvent comme ça, John se laissait porter par Sherlock et malgré toute la folie dont l'homme était capable, le médecin était seulement le seul humain ayant toute sa tête à lui faire entièrement confiance.

-Mais oui, j'aurai encore besoin de toi : tu es meilleur tireur que moi.

Enfin, le détective visualisa sa propre faiblesse : si John était blessé durant une telle apocalypse, comment pourrait-il continuer à survivre ? Ne laisserait-il pas tomber tout le monde, dans le chaos pour se recroqueviller sur lui-même ? Mais il chassa ses idées noires avec un nouveau sourire en coin.

- Et puis, si tu te fais mordre, je te garderai quand même... Tu coopéreras inconsciemment aux expériences.


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What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] _
MessageSujet: Re: What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John]   What is a "Zombie Survival Guide" ? [PV John] EmptyJeu 23 Fév - 19:30


"Mais tu reconnais déjà ma grande supériorité : il te faut juste une attaque de zombies pour que tu l'admettes enfin. "

Cette phrase en particulier fit bien sourire John, le docteur tournant la tête quelques instants, faisant mine de s'intéresser à ce qui se passait sur le petit écran pour cacher son sourire. En vérité, il y avait bien longtemps que John avait arrêté d'écouter, il fallait admettre que la qualité de ce programme en particulier n'était pas des plus excellentes et Sherlock avait de nouveau accaparé toute son attention. Chose que son colocataire faisait de plus en plus en plus souvent et avec de plus en plus de facilité. Un simple haussement de sourcils, des notes de violons et John savait qu'il fallait qu'il arrête tout ce qu'il était en train de faire et qu'il devait se tourner vers Sherlock. Parler n'était pas souvent nécessaire, non en fait, plus il vivait avec Sherlock et plus John se rendait compte à quel point parler était inutile et futile. Non, Sherlock ne l'avait pas rendu plus asocial, c'était même le contraire. John n'avait jamais été dû genre à avoir des tas d'amis et à sortir tous les soirs, non, pas après des mois passés sur le front. Après tout, une fois revenu à Londres, n'était-il pas parti s'enfermer dans un appartement qui ne comportait qu'un lit? Son seul plaisir étant de se promener dans le parc après un maigre déjeuner? Docteur John Watson, un des élèves les plus brillants de sa promotion, parfois il se demandait ce que ses anciens camarades pourraient penser de lui. Il avait changé, il avait mûri, la sueur, les cris et les balles ayant taillé des cicatrices beaucoup plus profondes qu'aucune autre expérience que les gens vivaient tous les jours: rencontrer quelqu'un, acheter une maison, sortir le chien...

John avait changé pour le meilleur comme pour le pour le pire et pendant quelques jours il s'était demandé qui pourrait bien vouloir de lui maintenant. Maintenant, dès qu'il fermait les yeux il était hanté par des souvenirs de guerre sans mémoire et sans visage, maintenant qu'il tremblait la nuit car il n'avait pas assez d'adrénaline dans les veines, que la constante et pesante peur, cette douce amie, n'était plus là. Maintenant que tout était redevenu normal. Hmmm... Qui? Eh bien, Il vivait bien avec Sherlock maintenant...

"Tu devrais avoir remarqué depuis longtemps que nous n'avons rien de hero. Un hero ne serait pas du genre à conserver des zombies pour les analyser et ce, même si ces intentions sont des plus nobles. Tout est une question de morale Sherlock, et toi mon cher ami... Tu n'en as absolument aucune."

John ponctua sa phrase par un sourire, se demandant si Sherlock serait prêt à argumenter sur ce dernier point. Oui, Sherlock serait tout à fait prêt à faire absolument tout au nom de la science et la détermination avec laquelle il enquêtait ne cachait qu'en fait une obsession maladive. De vérité. Pure et simple. Car dans le fond, le médecin n'ignorait pas que le détective savait très bien pourquoi est-ce que les gens tuaient. La nature humaine était vile et plus que facile et plus d'une fois, John avait vu ses faiblesses se trahir dans chacun de ses patients. Alors oui, parfois il se demandait ce qui retenait Sherlock, ce qui l'empêchait de passer de l'autre côté, de laisser des traces faites de chair et de sang pour qu'on le retrouve. Toutes personnes jugées beaucoup trop "boring" périraient sous ses doigts habiles. John était en train de fixer les mains de Sherlock tandis qu'il pensait cela et il s'éclaircit la gorge avant d'ajouter.

"Je te vois plus dans le rôle du scientifique fou et moi ton fidèle assistant... Comme dans cette vieille adaptation de Frankenstein qui passait à la télévision jeudi soir dernier, tu te souviens?"

John se doutait bien que Sherlock roulerait des yeux à la mention d'un autre programme que le docteur l'avait forcé à regarder. Mais pour John, la télévision avait quelque chose de bon pour Sherlock, c'était une autre porte ouverte sur le monde, certes très péjorative et très stupide, cependant c'était déjà un début pour John. Et ils étaient bien en train de parler de zombie en ce moment même, n'est-ce pas? Le Sherlock qu'il avait rencontré il y a pratiquement un an de cela ne se serait jamais prêté à un tel jeu, aurait très simplement demandé à John de se taire avant de se mettre à jouer du violon. Sherlock aussi avait changé.

"Mais oui, j'aurai encore besoin de toi : tu es meilleur tireur que moi." Et la preuve était là, un compliment, certes, tout était dans l'intérêt de Sherlock mais il n'en fallait pas plus pour le docteur.

"Wow... Était-ce un compliment Sherlock? Hmm... je crois que Mycroft a raison dans le fond, tu commences à t'adoucir. Il faut vraiment qu'on te trouve quelque chose à faire en attendant la prochaine série de meurtres. Une autre série télévisée, peut être?"
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