Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER]

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AuteurMessage
Mycroft Holmes
Scotland Yard | London's Eyes
Scotland Yard | London's Eyes
Mycroft Holmes

•Messages : 50
•Né(é) le... : 10/02/1970
•Arrivé(e) le... : 01/10/2010
•Âge : 54
•Réside à... : Londres.
•Fiche : Identity Card
•Thème : I worry about him. Constantly.

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☂ Profession: Gouvernement Britannique - Réseaux secrets & Filliales de la CIA
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] _
MessageSujet: ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER]   ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] EmptyMar 21 Fév - 14:42

AVIS A TOUS LES POTENTIELS LECTEURS !
Le sujet que vous vous apprêtez à parcourir va contenir de nombreuses révélations quant aux évènements survenus dans « The Reichenbach Fall », soit le dernier épisode de la saison 2 de Sherlock.
Ainsi, si vous n'avez aucune idée de ce qu'il se passa dans cet épisode, ou refusez d'avoir plus d'informations que celles que vous avez déjà, merci de ne pas lire les postes suivants !

En ce qui concerne les autres aventuriers, je vous invite à lire le spoiler qui suit pour plus de renseignements sur le contexte de ce topic.


Spoiler:

Message à l'intention de Joel plus spécialement :
    Navrée du retard, professeur, mais surtout de la qualité du poste. Mais vu que je ne me décide pas à le recommencer et le corriger depuis les semaines que je l'ai écrit, je préfère le poster et essayer de me rattraper par la suite.
    Pour ce qui est du lieu, je n'avais aucune idée d'où vous viviez. Si le lieu pose problème, demande à Sherlock ou ce bon docteur de changer le topic de catégorie. : )

    Sur ce, bonne lecture et bonne journée !









...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] 49671815 ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] Sanstitre1cck
« There never can be a man so lost as one who is lost in the vast and intricate corridors of his own lonely mind, where none may reach and none may save. »
Isaac Asimov, Pebble in the Sky.
~ Ambiance ~



Il pleuvait.
L’ironie dans tout cela ne rajoutait-elle pas du comique à la situation ? Les artistes se plaisaient à dépeindre des images où le tragique se mêlait au ciel gris et aux âmes damnées. Mycroft n’avait jamais prêté attention à de pareilles stupidités. Pourtant, il avait été forcé de reconnaître un hasard des circonstances lorsqu’il avait découvert Londres baignée sous la pluie le jour de l’Enterrement.
Tandis qu’il s’était tenu devant la fenêtre, le politicien s’était répété ses mêmes mots : Sherlock était mort. Les répéter comme un prêtre répéterait inlassablement sa mantra, tenter de s’en imprégner jusqu’à enfin en être persuadé. Sherlock était mort. Difficile à croire lorsque l’homme en question se trouvait à l’étage. Si, au commencement de la fin, les frères Holmes s’étaient préparés à devoir mettre au point un plan digne de faire chuter Moriarty et les siens, jamais Mycroft n’aurait cru qu’il en serait aussi vite. Il devait admettre que, lorsque la nouvelle du suicide de son frère lui parvint, l’espace d’un instant, l’incertitude le paralysa. Pour la première fois, ces trois mots résonnèrent dans son esprit Sherlock est mort, portant une toute autre connotation. La possibilité était difficile à admettre, mais… Et si Sherlock s’était fait battre ? Bien qu’ils aimaient l’affirmer, les deux frères n’étaient pas infaillibles. Preuve en avait été lorsque Moriarty avait réussi à utiliser les informations que Mycroft lui avait fournies pour détruire l’image public de son petit frère. L’aîné des Holmes avait sous-estimé son adversaire, une erreur à laquelle il se forçait de ne pas penser. Y penser reviendrait à s’en vouloir, et un homme avec de telles responsabilités ne pouvait se le permettre. Cela avait été pour le bien du pays. Queen and Country. Cependant, aussi fort avait-il tenté d’éliminer tout sentiment, cela avait été avec une forme d’appréhension qu’il s’était rendu à la morgue de St Bartholomew’s Hospital. Et si Sherlock avait perdu ? Molly n’avait pas été là. Un homme inconnu se tenait devant la table où, recouvert, un corps immobile attendait d’être reconnu. Et si Sherlock… ? L’homme lui avait demandé s’il était prêt. Mycroft avait vaguement hoché la tête, son regard fixé sur cet inconnu (veuf, s’occupe de trois enfants, donc l’un en adolescence qui lui donne du fil à retordre, s’est remis à fumé depuis peu).

« Est-ce que cet homme est votre frère ? »

Et si… Mycroft avait baissé le regard sur le visage sans vie allongé devant lui. Durant quelques secondes, l’homme le plus important d’Angleterre resta silencieux. Statue de pierre, la seule différence entre lui et l’homme sur cette table était que l’un était en vie, l’autre était mort. Finalement, Mycroft donna confirmation sur l’identité du cadavre et quitta la pièce sans un autre mot. Les sentiments qui lui nouaient l’estomac n’avaient pas diminué. Au contraire, ils n’avaient fait que doubler. C’était étrange, pensa-t-il, d’autant plus que le corps qu’il venait de reconnaître n’était en rien celui de son petit frère. Mycroft avait par la suite du attendre plusieurs jours pour voir Sherlock dans son salon, bel et bien vivant. Affirmer qu’il ne ressentit pas un soupçon de soulagement en voyant son petit frère serait mentir, bien qu’il se ferait arracher la langue plutôt que de l’avouer. Cette nuit-là, aucun des frères Holmes ne dormit. Le plan d’attaque le plus important de l’année prenait vie. Il fût décidé des lieux où Sherlock devrait aller. Mycroft, de son côté, l’aiderait à prendre de nouvelles identités, ferait en sorte que son frère ait l’argent nécessaire à ses voyages, et lui transmettrait les nouvelles informations obtenues sur l’Empire du génie du mal. Aucune aide extérieure. Seul des Holmes pourraient parvenir à mettre un terme à tout cela.

Aussi cela amenait-il Mycroft à ce jour précis. Voilà plusieurs jours que Sherlock était parti pour la France. Sans aucune nouvelle de son cadet, l’aîné de la fratrie ne pouvait que s’en remettre aux capacités de son frère. De son côté, ses engagements étaient tenus. Il ne se passait pas une journée sans qu’il n’ordonna de nouvelles recherches sur le réseau secret. Pourtant, c’était un tout autre problème qui le tourmentait à présent. Silencieux, il observait Londres défiler sous son regard, bien trop certain que seulement quelques minutes le séparaient de sa destination.

Il avait été clair, au départ de Sherlock, que personne ne devrait être au courant de leur plan. Pour le monde entier, Sherlock Holmes était mort après sa chute du toit de l’hôpital. Mycroft n’avait revu John qu’une seule fois, à l’enterrement. Le docteur avait soigneusement évité son regard (ou bien avait-il été trop tourmenté pour voir qui l’entourait). Mycroft, quant à lui, n’avait jamais été plus attentif. De toute l’assemblée présente, une seule personne l’intéressait. Une seule réaction le tourmentait. Et cette personne n’était pas présente. Joel Belsph n’était pas venu donner ses derniers adieux. Était-ce du soulagement qu’il avait ressenti (car comment cacher quelque chose à un homme qui voyait tout ?) ou bien de l’inquiétude ? Plutôt que de trouver une réponse, Mycroft avait préféré éradiquer ces émotions à l’instant même où elles étaient apparues. The Ice Man, en effet…

La voiture s’arrêta devant une maison aux lumières éteintes. Une semaine s’était écoulée depuis l’enterrement, et il semblait pourtant à Mycroft que jamais la pluie n’avait cessée. Aujourd’hui encore, l’orage grondait dans le ciel gris, les rues désertes inondées des trombes d’eau déjà tombées. Mycroft resta un instant dans la voiture, les yeux rivés sur une des fenêtres de la maison. Malgré tout ses dons de déduction, il ne pouvait imaginer ce qui l’attendrait une fois cette porte passée. Et c’était cette pensée qui l’effrayait. Comme un enfant apeuré par la réaction de son père, l’esprit du politicien semblait chercher un moyen - n’importe lequel ! - pour repousser l’échéance. Mais, non. Bientôt deux semaines après la « mort » de Sherlock était une période assez longue. Donnant ordre à son chauffeur de rentrer, Mycroft sortit du véhicule. Instantanément, il lui sembla que la pluie pénétrait dans chaque parcelle de son corps. Un rapide coup d’œil lui confirma ce qu’il sentait déjà : il avait oublié son parapluie. Mycroft ferma un instant les yeux, puis, après une grande inspiration, s’avança sur le seuil de la porte.

Ils se trouvaient à présent dans le salon. Expliquer comment il y était entré, Mycroft en serait bien incapable. Avait-il utilisé le double des clés qu’il avait toujours sur lui ? Ou bien Joel était-il venu lui ouvrir ? Quoiqu’il en fût, ceci n’était qu’un détail. Le quadragénaire - qui ne s’était jamais senti autant fatigué mentalement que physiquement depuis que tout cela avait commencé - s’apprêtait à jouer sa partie d’échec la plus difficile. Sa plus grande énigme se trouvait devant lui. Le feu qui craquait dans la cheminée tandis que la pluie battait sur les fenêtres étaient les seuls sons que l’on pouvait entendre dans cet appartement. Finalement, ce fût Mycroft qui parla le premier.

« Professeur. »

Un simple mot, le même qu’il prononçait à chacune de leur rencontre. Mais cette fois-ci, les conséquences étaient différentes. Avec ce premier mot…
Son pion avançait.
La partie commençait.
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Joel Belsph
Civil | Oh captain, my captain !
Civil | Oh captain, my captain !
Joel Belsph

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•Arrivé(e) le... : 20/01/2011
•Fiche : [url=LIEN DE LA FICHE]BLAH[/url]
•Thème : Captain my Captain

...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] _
MessageSujet: Re: ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER]   ...scribbling on the sky the message He Is Dead [SPOILER] EmptyMer 22 Fév - 14:30

Le plus étrange avait été la manière dont il l’avait appris : en ouvrant le journal. Il avait suivit les sourcils froncés, tous les mensonges dont était accusé Sherlock quant à ses dons et ses affaires, mais sans intervenir. Le garçon avait toujours voulu se débrouiller seul, et Joel savait de quoi il était capable. Il avait laissé faire, donc, inquiet des déluges de solitude et de mépris pouvant malgré tout éroder le roc qu’était Sherlock, mais le petit faisait ses choix. Le monde n’avait jamais eu pour fonction d’être un endroit agréable, la temporalité empêchait cela. Tout ce qui commence a une fin, de même que tout ce qui s’élève doit redescendre. Un bel alliage de physique et de philosophie….

Certains matins étaient plus durs que d’autre. Parce qu’un rêve s’étalait encore au bout de ses paupières, parce que l’envie de parler serrait la gorge, parce que l’on était seul. Et que peut-on faire face à cela ? Rien … Tout passe, sauf le chagrin. Il s’était préparé un café, avait écouté la radio, une matinée normale. Il avait pensé sortir également, prendre l’air. Cela lui arrivait encore parfois, de vivre. Il avait pris le courrier, le journal et puis…

Et puis son monde déjà bien fracturé s’était écroulé une fois de plus. Joel crut d’abord faire un infarctus : les lettres dansaient devant ses yeux sans même qu’il n’en comprenne le sens réellement, alors que son muscle cardiaque alternait entre grand silence et coups malheureux, dans sa poitrine.
Ce n’était pas ça, c’était pire. Quelque chose lui hurlait de refermer le journal, de le brûler, de… d’effacer les preuves concrètes de cette journée, comme si cela suffisait pour remonter le temps. Il ne pleura pas, il n’avait même pas pleuré pour Helen…
Petit à petit, les mots s’assemblèrent dans son esprit, la messe était dite : Sherlock Holmes s’est suicidé.

Il tourna la tête vers la fenêtre de la cuisine, se sentant comme ce matin de novembre. Tout semblait au-delà des mots, il pensait à Helen, il pensait à Sherlock et se demandait où s’en était allé tout le bonheur du monde. N’y aurait-il donc jamais assez d’amour pour faire cesser tout cela ?
Le reste de la journée se passa dans le silence. Les ombres au mur s’allongeaient puis disparaissaient, l’horloge sonnait en cris muets, le téléphone ne se réveilla point. Il songea un instant à appeler Mycroft, sa main n’accompagna pas sa pensée. Ce n’était jamais bon de rester seul, voir même de rester enfermé, mais que faire d’autre ?! Lorsque Joel se leva, ce fut avec dix ans de plus. Tout d’abord il ne sut plus quoi faire, puis lui vint l’idée de mettre de la musique.
Le salon s’emplit d’un bruit léger, de quoi le ramener dans le monde des vivants. Celui où il ne sériait plus être. A nouveau, l’homme se laissa tomber dans son fauteuil. Cette fois ci, il abandonna toute défense et pleura.
Helen lui manquait, Sherlock lui manquait…

Quel est notre part de responsabilité, face à un suicide ? Et puis… en était-ce vraiment un ? Le professeur avait encore en tête l’affaire en rose après tout. Il songea alors à Watson, dont il ne connaissait que le nom. Comment cet homme se sentait-il ? Mal certainement, il y a des choses qui ne peuvent se comprendre ou se surmonter. Quelle pitié…. Il n’avait jamais cru évidemment que Sherlock bénéficierait un jour d’une vie normale, non pas avec l’intelligence du garçon. Mais de la tendresse, comment ne pas lui en souhaiter, hein ? John Watson était un ami fidèle, d’après Mycroft, absolument prêt à tout pour son colocataire. L’aîné des Holmes lui avait raconté l’admiration du médecin envers le cerveau et les capacités de Sherlock, admiration qu’il n’hésitait pas à montrer au jeune homme.
C’était tout ce qu’il avait fallu à Joel pour croire Sherlock sauvé, définitivement sauvé. Quelqu’un à ses côtés lorsque le doute s’installait, quelqu’un pour lui rappeler qu’il n’était non pas un monstre mais bien quelqu’un de merveilleux…

Et puis il y avait eut cette affaire, cette stupide affaire. Pourquoi est-ce que les choses se dégradent ainsi, il y a une réponse ? Le professeur n’avait jamais résolu d’affaires criminelles, ce n’était pas là sa vie. Ses seuls contacts à la politique se réduisaient à Arthur, grand ami décédé aujourd’hui, qui avait formé Mycroft… et bien sûr Mycroft lui-même. Bien protégé dans ce cocon qui lui assurait plus de sécurité qu’il n’en paraissait, Joel n’avait pas à affronter le monde.

Sauf maintenant.

Il passa les jours suivants dans un état de semi hébétude, véritable fantôme vivant. Il songea un instant à appeler Lestrade à déverser tout son fiel sur quelqu’un. Les mots demandaient déjà à sortir de ses lèvres

Sherlock en valait bien cent comme vous rien que par l’esprit, sans parler du cœur ! Combie d’entre vous se sont réjouis de sa mort, combien d’entre vous ont rit au décès de mon garçon ?!

Cela aurait été divagation de vieillard, alors le professeur resta dans son silence. L’enterrement ? Il n’y alla pas, on cœur se serait arrêté sur place. C’était trop, absolument trop.. les graviers, les cyprès, un alignement de tombes anonymes, des fleurs et des couronnes pour un monde sans miracle. Il ne voulait plus de cela, songea à s’endormir, à ne pas se réveiller.
En pensées il revoyait Sherlock tel que le détective avait été dans sa jeunesse : la pire tête de mule que le monde ait porté. Les longues heures en conseil de classe à défendre le garçon envers et contre tout, les quelques entraînements à l’escrime q’ils avaient eu. Des siècles, des années, des éternités. Il était malade, malade à en crever parce que des fils pouvaient mourir tout comme des épouses et que lui il restait là, seul, comme un con. Plus qu’à tirer sa révérence, pas vrai ? Plus besoin de tout ça, de cette comédie, de….

Merde plus besoin de vivre, ça ne vaut pas tout ça….

Et combien de coups déçus pour faire pleurer un homme, combien de temps avant les larmes amères ? La vie n’est pas une horloge, rien ne se contrôle, tout se perd. C’est comme un sanglot mort avant d’être lancé, un cri d’agoni à moitié étouffé, les pertes s’accumulent et on pleure encore et encore. Jamais assez de fleurs pour décorer les cimetières de nos cœurs, pas vrai ? Deux semaines, deux longues semaines depuis l’évènement fatidique. Il n’était même pas sorti de chez lui pour apporter un bouquet à Helen…

Avait-il trop aimé ?

Sa femme, les deux garçons….

Trop aimer pour ensuite abandonner… Helen avec sa maladie, les garçons avec leurs solitudes. Jusqu’où était-il fautif de toutes ces colères et ces pleurs ? Peut-être y aurait-il eu quelque chose à faire, n’importe quoi ? Que quelqu’un les aide, par pitié que quelqu’un les aide….

Le bruit d’une voiture dans la rue…. Joel releva la tête avant de se diriger vers la cuisine. Mécaniquement, il mit de l’eau à chauffer, prépara des tasses et une assiette de biscuits sur un plateau.
On ne frappa pas à la porte, il vint ouvrir quand même. Mycroft se tenait là, trempé et terrorisé. Se lisait sur son visage, le reflet du petit garçon secret qu’il avait été il y a plusieurs décennies. La douleur ne partait jamais, pas vrai ?

Il le fit rentrer, lui indiqua le fauteuil près de la cheminée et alla chercher le plateau. Aucun mot, pas pour l’instant, ça aussi ça viendrait bien assez tôt. Le thé était au jasmin, les gâteaux avaient été les seuls que Sherlock daignait manger lors de ses rares visites. Il fallait bien finir le paquet, après tout…
Le professeur servit les tasses, ajouta du sucre dans la sienne et s’assit à son tour. Il écouta le feu, le regard plongé dans le vague. Une longue minute s’écoula avant qu’il ne parle.

Cela fait longtemps que tu n’es pas venu, Mycroft. Il faut dire que tu avais des affaires bien douloureuses à régler, j’en suis conscient… Tu ne voulais pas venir, pas vrai mon garçon ? Acte manqué, tu as oublié ton parapluie alors que la météo est on ne peut plus claire quant au déluge… Ne t’inquiète pas, le vieil homme que je suis ne va pas te faire honte en fondant en larmes sans prévenir. Allons bois ton thé tant qu’il est chaud, tu en as besoin…

Toujours la même voix, celle un peu fatiguée d’un professeur à la fin de sa journée. Joel belsph avait beaucoup de questions, il commença par les plus polies

Votre…Ta mère, comment va-t-elle ? J’ai pensé l’appeler, je n’ai pas pu. J’espère qu’elle est bien entourée….

Un soupir…

En vérité j’ai pensé à beaucoup de choses, tu t’en doutes… Et tu es assez intelligent pour deviner mes questions, alors, Mycroft Holmes, donne moi les réponses.

Il n’était pas le père des deux garçons, le regrettait. D’un seul coup, il se demanda s le véritable père de Sherlock –quel qu’il fut- était au courant du décès de son enfant. Ses yeux calmes étaient posés sur Mycroft à présent, attendant les explications de l’autre homme.
Et cela était douloureux, tellement douloureux...

N'étais tu pas le gardien de ton frère?
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