Camilla Hansen Civil | Raven's Best Friend
•Messages : 82 •Arrivé(e) le... : 14/10/2010 •Thème : How to fight Loneliness
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| Sujet: Camilla Hansen Jeu 14 Oct - 20:01 | |
| Must be so boring in the little head of yours !
Nom : Hansen Prénom(s) : Camilla Sexe : Féminin Date et lieu de naissance : le 3 avril 1983, dans la banlieue de Londres Groupe : Civils Métier/Etudes Conservateur à la Royal Armouries Ft [Julia Jentsch]
Physique Bonjour Mademoiselle Museau-de-Souris, alors à quoi vous ressemblez ? A une petite chose aux longues jambes, c’est un fait. Dans la rue, la plupart des passants vous dépassent tous d’une tête au moins mais ça n’a pas d’importance n’est-ce pas ? Parce que même si vous étiez plus grande que ça, vous n’attireriez pas l’attention. Faut que vous parliez pour qu’on vous remarque. On appelle ça un physique fade mais ce n’est pas grave Miss Souris, un sourire vous éclaire quand même un peu, tout n’est pas perdu. Et puis il y a vos jambes, ça on les voit. Vous êtes petite, oui, mais elles, elles sont longues. C’est bien pratique pour trotter sur les trottoirs, routes ou bien dans les escaliers. De dos, Miss Souris est une Souricette. Une gamine qui pourtant est âgée, sa course est celle des écolières toujours rêveuses, toujours en retard et des bleus marbrent coudes et genoux. Une sale gosse pourtant bien sage, Miss Souris, et lorsqu’elle vous fait enfin face alors oui. On se rend compte qu’elle est adulte. Des grands yeux noirs et une bouche avec un sourire figé de statue grecque. Juste la commissure des lèvres relevée, parce que Miss Souris est légèrement Sphinx sur les bords. Et puis il y a son rideau de cheveux bruns. Un carré bien sage, trop sage, pas une tignasse. Parfois une barrette ou deux et parfois un élastique pour attacher le tout en arrière. Lorsque Miss Souris se rappelle qu’elle a un visage et que c’est pas plus mal si on le voit, alors Miss Souris se fait une queue de rat. Miss Souris n’est pas née de la dernière pluie, elle sait qu’un corps ça s’habille. Et ses vêtements sont à l’image de son physique : fades eux aussi. Des lainages, des jupes trop lisses, des chemisiers bien boutonnés, Mademoiselle vous vous êtes trompée d’époque, je crois….
Caractère Rêveuse, trop rêveuse, sérieuse, trop sérieuse. C’est pas une contradiction, c’est Camilla, voilà tout. Une femme qui aime son monde imaginaire, qui vit dedans. Il faut dire que personne ne lui parle beaucoup. Elle est transparente, elle ne sait pas s’affirmer et bien sûr, ce n’est pas prêt de changer. Avant, c’était de la timidité, maintenant c’est juste un peu de tristesse parce que ça fait trop longtemps que c’est ainsi. Mais ce n’est pas grave, Camilla sait se consoler avec des livres et avec des mots. Il y a le piano aussi, ça aide à ne pas se sentir seul même si on l’est trop, beaucoup trop. C’est dommage, c’est quelqu’un avec qui il est intéressant de parler. La jeune femme a toujours une anecdote dans sa manche à raconter, que cela soit un bon mot dit par tel ou tel roi ou bien une histoire tragique d’adultère que l’on murmure à mi voix dans les secrets d’histoire. Parfois certains font l’effort de l’écouter, alors on se rend compte que finalement elle est sympa, cette gamine. Lorsqu’elle parle d’art et d’histoire là oui, elle n’hésite pas à sourire. C’est toute sa vie, c’est tout…
Parce que le monde de Camilla tourne autour du travail, la jeune femme fait preuve d’une rigueur absolue, s’interdisant le moindre droit à l’échec. Ce n’est pas encore des TOCs, ça pourrait le devenir. Ses inquiétudes, ses peurs, ses doutes et ses colères ne reposent que sur sa vie professionnelle. Forcément, elle n’en a pas de personnelle… Histoire et histoire ne font pas bon ménage…
De ce fait, elle en attend trop des autres, que ce soit au niveau de l’intelligence ou bien de la maturité. Voir des gens insouciants qui ne se préoccupent pas d’amasser des connaissances ou bien prennent la vie avec trop de légèreté, ça l’énerve. Alors elle devient dédaigneuse, méchante, trop fière, trop hautaine dans son petit monde à elle. Et elle se ferme, de plus en plus, et elle est seule, de plus en plus….
Malgré le travail, tout le travail et malgré les livres, tous les livres et ces mots qu’ils referment. Il y en a tant, il y en a trop…trop mais pas assez pour que ce petit bout de femme ait une vie heureuse. C’est comme ça et pas autrement.
Ses relations : Sa famille, elle ne la voit plus et ses amis…hé bien disons qu’elle entretient bien plus de contacts avec les corbeaux de la Tour de Londres, u’avec des personnes humanoïdes donc bon… Ah si, en ami on peut citer Mr Parpaing, sa peluche ours. Lui au moins il ne la trahit pas on va dire…
Histoire
Il était une fois, une histoire sans conte de fées. Il était une fois une petite fille, née dans une petite famille… Ils vivent à Londres, tous les trois puis bientôt tous les quatre lorsque un bébé s’ajoute, et trouvent le moyen d’être heureux sous les nuages de pluie. De nos jours, les histoires tristes et tragiques ne courent pas les rues. Ses grosses crises de larmes, Camilla ne les a pas faites parce qu’on la battait ou autre, non, mais juste parce qu’elle s’énervait après ses legos ou bien que « Non papa, je veux pas apprendre les maths, c’est nul ! ». Oh bien sûr, pour un enfant ce sont des évènements de la plus haute importance, pour un adulte c’est juste risible comme raison. Ni bonne, ni mauvaise à l’école, Camilla se fondait dans la masse, anonyme au plus haut point. Celui qu’on remarquait par contre, c’était son petit frère : tout petit, tout jeune mais déjà tellement brillant. Trop brillant… Un petit frère c’est comme une étoile : si ça émet trop de lumières, ça meurt.
Un après midi, elle ne sait plus lequel, elle du délaisser ses legos et partir. Sa mère pleurait dans la voiture, son père regardait la route, étranger. Un père ça ne pleure pas, un petit frère si. Mais l’enfant était silencieux, trop de fièvre,trop de choses qu’elle-même pouvait pas comprendre. Ils allèrent à l’hôpital et Camilla du s’asseoir sur un siège en plastique trop grand et trop froid. On la laissa seule dans la salle d’attente, avec une infirmière. Elle parla pas, se concentrant juste sur le mouvement de ses jambes battant dans le vide. Quelque chose se passait, évidemment, mais elle savait pas quoi. Elle pensa à son carnet de récitation resté à la maison, dans le cartable. Jamais elle aurait le temps d’apprendre la poésie pour demain s’ils restaient ici, c’était pas juste.
L’hôpital, Camilla connaissait. Elle avait déjà du rendre visite à sa grand-mère, ici. Et puis une fois, elle était venue voir son oncle… maintenant on allait y mettre son petit frère ? Est-ce que comme l’oncle, on allait lui donner des médicaments pour faire perdre les cheveux ? Ce serait dommage, ils avaient mis tant de temps à pousser !
Ils étaient partis à quatre, ils rentrèrent à deux. Juste elle et son père. Maman resterait à l’hôpital avec le petit, qu’il ne soit pas seul pendant la nuit. Le soir venu, dans sa chambre, Camilla pleura. On entrait à l’hôpital pour ne plus en sortir, elle le savait bien ! Son grand-père était mort là bas, pendant son sommeil, quant à son oncle, la leucémie l’avait emporté.
Il fallu quelques jours, il fallu quelques semaines mais oui, son petit frère mourut. La méningite avait été prise en charge trop tard, personne n’avait rien pu faire.
Ca fait mal de grandir dans une famille soudain trop triangulaire. Il y avait un enfant dans la maison, il y avait un enfant dans les photos accrochées au mur, mais ce n’était pas le même. Le petit frère était mort mais malgré tout restait trop vivant, trop présent. Elle, elle devenait de plus en plus fantôme. Pas de photo qui la montrait elle en train de sourire ou tout simplement d’être là. Il faut dire aussi que son visage, ses parents pouvaient le voir tous les jours alors à quoi bon le fixer pour s’en souvenir ? Ce visage là n’est pas important…
Elle ne pleure pas, Camilla, elle ne pleure plus. Parce que ses parents ne l’entendent pas, parce que ne pas être consolée fait trop mal. Alors elle grandit, elle entend les rires des enfants à l’école, elle voit le sourire des gens dans la rue et bien spur, elle hait tout ça. Parce qu’ils connaissent des choses qu’elle ne connaît pas.
Peu à peu, elle grandit, elle fait sa vie et parvient à réussir dans ses études. Sans personne pour la féliciter…
Alors la jeune fille s’en va de sa famille, elle travaille, elle fait ce qu’elle a à faire, elle vit ou du moins essaye.
Elle vit mais là aussi, personne ne la remarque…
TEST DE RP
Le réveil a sonné mais elle est en retard. C’est comme ça, c’est comme tous les jours : elle grogne dans le lit, elle appuie sur le bouton pour dix minutes encore…et à chaque fois recommence. Alors enfin Camilla émerge, paniquée. Elle s’habille, passe en trombe devant le miroir et a juste le temps de se coiffer. Pas de maquillage, elle a essayé une fois d’en mettre, elle ne veut plus. Elle a peur qu’on la remarque, qu’on la remarque trop alors ça la fait encore plus baisser la tête que d’habitude…
Vite, une écharpe, un manteau, les chaussures… Un petit déjeuner ? Oh, demain elle se lèvera plus tôt, demain elle y pensera mais pas aujourd’hui, pas le temps. Comme toujours. Le métro est bondé, on se bouscule, s’écrase, se marche sur les pieds…
Le sac serré contre elle, Camilla se demande si elle a pensé à fermer à clé avant de partir, ou pire : si elle a pris les clés. C’est tout le temps comme ça.
Elle est sortie du métro, elle trotte sur les pavés. Sa journée sera sans saveur, sans particularité. Juste son travail qui comme toujours, la captivera, juste les textes anciens qui lui feront la conversation, juste tout ça.
Comme toujours, comme à chaque fois. Elle a réussi à se trouver un livre pour la pause déjeuner, pour s’occuper pendant que les autres parleront entre eux. Et le soir, tandis qu’elle rentrera devant chez elle, elle passera devant un fleuriste. Là, un homme la bousculera, il s’excusera à mi-mots, sans même se retourner, sans même la regarder et achètera rapidement un bouquet avant que la boutique ne ferme. Puis il partira offrir ces fleurs à sa femme, à sa fiancé, à sa maîtresse et Camilla l’oubliera comme s’il n’avait jamais existé. Elle, on ne lui a jamais offert de fleurs. De toute manière, si la jeune femme tombe amoureuse, elle ne voudra pas de bouquets de rose, elle se contentera de la lune sur un plateau d’argent… Pour le moment elle ne l’est pas, pour le moment elle n’est rien. Rien qu’une folle un peu bizarre capable de parler d’héraldique, de batailles, d’armes et d’armures… Une pauvre fille qui se réfugie dans les évènements tristes du passé pour oublier et ignorer ceux du présent.
De son présent.
Elle va rentrer, se faire une soupe chaude. Elle va rentrer sans parler à personne et bosser jusqu’à s’écrouler. Demain, elle sera à nouveau en retard à force de trop appuyer sur le réveil, malgré toutes les bonnes résolutions.
Quel est l’abruti qui a déclaré que « demain est un autre jour » ?
Tout est toujours pareil.
Pseudo : Nephtys Âge : 20 ans Comment avez-vous connu le forum : par un certain gallois Code dans le règlement : Vu par le gallois... Euh... Le détective ! Autre chose à ajouter ? australopithèque…juste parce que j’avais envie de le dire
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Sherlock Holmes Admin | The high-functioning Sociopath
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| Sujet: Re: Camilla Hansen Jeu 14 Oct - 21:21 | |
| Bon... tu le sais déjà (je t'ai copié ta fiche sur MSN avec des p'tits cœurs partout, alors !), mais j'aime ! J'adore ! Le style est captivant, c'est ni lourd, ni fade : l'émotion est là et... ça fait presque pleurer D8 le nombre de lignes est bon, tout est en règle. Enfin, je t'ai ajouté dans les Civils et archivé l'avatar ; de mon côté, c'est bon, après, on va demander au Doc' qui ne devrait pas refuser ( sinon son ordi portable passe par la fenêtre, et moi, je retrouverai mon violon dans la Tamise !). - Spoiler:
Et je l'ai déjà dit aussi mais... Pourquoi Sherlock est si froid ? Pourquoi il offre jamais des fleurs, juste quand il a une idée tordue et égoïste... tss-tss... ! Ç'm'fait la peine tout ça !
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