Sherlock 21st Century
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Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]

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C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] _
MessageSujet: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyLun 15 Nov - 20:08

Gabrielle marchait les mains dans les poches, sa carte de presse tressautant autours de son cou, pendue à son cordon noir –en réalité il s’agissait d’un lacet qu’elle avait volé sur l’une des chaussures de son père- suivant le rythme de ses pas. Ses yeux étaient braqués sur le garçon qui se trouvait à ses côtés, un petit maigrichon aux cheveux roux, habillé du costume bien connu des agents du bas de l’échelle du Yard. Lui, s’exprimait à grand renfort de ses mains. Il semblait être lancé dans un monologue passionnant et passionné, babillant avec un débit impressionnant. De temps en temps la journaliste secouait la tête en un « oui » discret, ses yeux s’agrandissant au fur et à mesure que les mots sortaient de la bouche de son camarade. Que pouvait-il lui dire ? Lui avouait-il des détails sordides sur l’affaire qui les avait menés tous deux ici ? Lui fournissait-il des éléments clés pour qu’elle puisse écrire un article sur la scène de crime qui s’étalait derrière eux ? Car cela ne faisait aucun doute, la police savait quelque chose que les fouines ne savait pas… Gabby en savait-elle plus que ses camarades une fois encore ?
Hé bien non.
Le sujet de la conversation était à mille lieux des préoccupations des autres officiers sur place.

« Mais donc ils sortent ensemble finalement ? »

Fini par s’écrier la brunette en ouvrant la bouche en un « O » parfait alors que sourcils formaient deux arc de cercle au dessus de ses yeux. Le rouquin secoua la tête, semblant heureux de son effet de surprise. Un oui s’échappa de ses lèvres, alors qu’un sourire se formait sur celles-ci.
« J’y crois pas, ils se détestaient pas y’a deux jours ?
- Mais non, je te l’ai dit, c’était une histoire de frustration sexuelle !
- Vous parlez de Tammy et Marc ?!

Lâcha un blondinette, elle aussi des forces de l’ordre, un carnet à la main. Elle prenait des notes sur les conformations des lieux car, étant stagiaire pour le moment, on ne lui refilait que les tâches ingrates et de toutes évidences totalement inutiles. Non mais, pour qui la prenait-on, les photos et les notes de ses camarades suffisaient parfaitement à se faire une idée des lieux. Et celle d’idée de partir dans des commérages semblait bien plus lui plaire que de continuer sa basse besogne. L’espace d’un instant ses yeux passèrent de son collègue rouquin à la journaliste. Enfin, quelqu’un allait remarquer la présence étrange de cette femme qui n’avait rien à faire ici. Non mais sérieusement, cette fouine devait être chassée de la scène. Ca avait été le cas pour tous les autres journalistes, alors ce serait son cas aussi. D’autant plus qu’elle ne faisait rien pour cacher son appartenance aux curieux. Un cafard qu’il fallait écraser avant qu’il n’ait le temps de voler les quelques miettes de nourriture qu’il était venu chercher. La stagiaire allait maintenant lui dire de circuler. Communiqué de presse, le discours habituel…

« Ho Gabby ! Ca faisait un moment !
- Seulement deux semaines, on c’est vu sur l’affaire du vol qui a mal tourné. D’ailleurs Monsieur Hard s’en ai sortit après plusieurs jours entre la vie et la mort. Il est sacrément costaud pour un homme de 71 ans. Qui l’aurait cru ?
- C’est une excellente nouvelle ! »
S’extasia la blonde alors que le rouquin croisait ses bras derrière son dos. A les voir comme ça, les trois qui papotaient comme si de rien n’était, on aurait pu se croire dans un salon de thé. Gabby jeta un rapide coup d’œil à son téléphone : 16h34. Bien, d’ici une dizaine de minutes ses deux camarades seraient tellement lancés dans la conversation qu’elle pourrait faire dériver le sujet sur la mort assez sanglante de cette étudiante erasmus sans qu’ils ne s’en rendent compte. Non sérieusement, elle les aimait bien ces deux là. Déjà parce qu’ils étaient sacrément sympathiques, très bavards et surtout toujours prêt à lui fournir une ou deux informations alors qu’elle se baladait sur la scène du crime comme si de rien n’était. Les autres agents ne s’en formalisaient pas trop d’ailleurs, après tout ils savaient qui été Gabby et ils savaient aussi qu’elle finissait toujours par obtenir ce qu’elle voulait. Et si ce n’était pas les flics qui lui disaient ce qu’elle voulait savoir alors c’étaient d’autres personnes, plus louches, moins droits, plus dangereux.
Et honnêtement… personne ne voulait qu’il arrive du mal à la gentille Gabrielle.

Enfin… personne ne s’en formalisait… Ce n’était pas exact. Et alors qu’ils retournaient à l’affaire Tammy et Marc les 3 hurluberlus furent stoppsé dans leur conversation par un hurlement guttural et par une balle blonde qui fonçait vers eux en agitant les bras.

Ha… les emmerdes commencent pensa Gabby en fixant le nouveau venu.
Lui, elle ne l’avait jamais vu.
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C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] _
MessageSujet: Re: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyMar 16 Nov - 12:10

16h30… Déjà…

Lui qui avait prévu de finir tranquillement sa journée au bureau et de rester là à lire des dossiers jusqu’à dix heures, heure à laquelle il était supposé finir sa journée –enfin, plus ou moins– mais il se retrouvait condamner à devoir se rendre en ville pour une urgence. Un appel de la cathédrale pour annoncer un corps inerte dans une des chapelles… Encore un malaise sûrement, ce n’était pas la police qu’il fallait appeler dans ces cas là, mais les urgences…

Résigné cependant à faire son boulot correctement, il s’était rendu sur place pour constater les faits et assurer la sécurité au cas où… Même pour des faits mineurs, il valait mieux qu’un supérieur se trouve sur place en cas de débordement. En arrivant sur place, une demi-heure auparavant, il avait trouvé tout un cortège de policiers encerclant la zone avec le ruban jaune caractéristique. Bon, en fait, il devait y avoir un peu plus qu’un malaise, donc… C’était bien le moment de la journée. Un des policiers sur place vint l’accueillir tout en lui expliquant rapidement les faits. Une jeune fille venait d’être retrouvée dans une des chapelles dans une marre de sang, c’était un visiteur qui l’avait découverte et avait sonné l’alerte.

_ On attend encore l’arrivée du légiste…
_ J’espère que vous avez bien isolé la scène du crime…
_ Comme d’habitude… On a rien touché…
_ Parfait…

Il se trouva alors sur place, à l’endroit où la jeune fille se trouvait, étendue sur le ventre, une flaque sombre sur le sol, interrompue et étalée par les mouvements qu’elle avait du faire dans sa lutte pour sa survie… Chose étonnante, il n’y avait pas d’empreintes de pas sur le sol… Sortant son carnet, il griffonna dessus ce détail peut-être anodin, mais qui pouvait également s’avérer capital. Il examina la zone pour finir par repérer le sac de la victime dans un recoin de la pièce. Il fit signe au gars avec son appareil pour photographier l’endroit avant de pouvoir prendre le sac. Enfilant un gant pour ne pas détériorer plus encore la pièce à conviction, il s’empara du sac tandis qu’il s’accroupissait. Oui, il pouvait y avoir des empreintes digitales de l’agresseur dessus… Avec attention, il fouilla l’intérieur pour trouver un portefeuille. Carte d’identité allemande, carte étudiante anglaise, carte de crédit, cartes en tout genre, livres sterling, euros… Un papier avec un numéro de téléphone griffonné rapidement. Il fouilla une dernière fois le sac, ne trouvant rien de très convaincant à l’intérieur, hormis le fait que c’était bien celui d’une fille. Il soupira en regardant sa montre… Et oui, 16h30…

_ Bon, c’est une étrangère… Etudiante apparemment… Quelqu’un peut me passer un sachet ?

Pas de réaction, pas de réponse… Il observa autour de lui et ne trouva que très peu de personnes. Celui qui flashait tous les recoins, celui qui prenait des notes générales, quelques uns vers le hall supposés faire la surveillance… Aucun pour passer un scellé… C’était quand même un comble… Il interpella le groupe proche de l’entrée, un roux, une blonde, et une… brune en civil. Se redressant tout d’un coup, il se dirigea vers le petit troupeau.

C’était qui celle là… ? La brune en question, en civil, donc potentiellement pas de la brigade, se trouvait du mauvais côté du bandeau de sécurité. En s’approchant, il pût alors reconnaître une carte de journaliste à son cou, et le rouge lui monta d’un coup… Qu’est-ce que faisaient ces idiots avec une journaliste ? Ils avaient l’air, de loin, de discuter joyeusement… La petite blonde, inconnue de l’inspecteur, semblait avoir senti le vent tourner et tentait, fort discrètement évidemment, de faire des signes aux autres. Mais c’était trop tard, le blond était déjà à leur côté.

_ Puis-je vous apporter une tasse de thé peut-être ?

Bien sûr, cette question n’attendait aucune réponse, et bien mal avisé serait celui qui tenterait d’y répondre, peu importe le degré d’humour qui accompagnerait cette dernière. Ses yeux se posèrent tour à tour sur les trois personnes face à lui, puis laissa échapper un sifflement entre ses dents.

_ Vous pouvez me dire ce que fout une journaliste derrière le ruban de sécurité ?! Vous voulez être relevé ou quoi ?! Allez ! Bougez vous !

Cette réflexion s’adressait exclusivement aux deux flics papillonnants qui réagirent exactement comme il s’y attendait, c’est-à-dire salut au garde à vous avant de disparaître de son champ de vision. Il restait alors plus que la journaliste à faire partir. Il l’attrapa alors par le bras, pas forcément délicatement et la raccompagna jusque de l’autre côté du ruban tout en tirant sa plaque de sa poche.

_ Voyez-vous, chère demoiselle, au cas où vous l’ignoriez, seule ce genre de carte vous donne l’autorisation de franchir cette limite ! Alors je vous prierai de ne plus venir traîner dans nos pâtes !

Rangeant la plaque qu’il venait de lui jeter au visage, pratiquement, il s’apprêtait à faire demi-tour pour aller rejoindre les autres, maintenant au travail, et tenter de trouver ce maudit sachet.
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MessageSujet: Re: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyMer 17 Nov - 17:32

La blondinette s’était agitée de manière ridicule alors que son supérieur –enfin Gabby avait supposé qu’il s’agissait d’un supérieur puisqu’il se trimballait lui aussi en civil avec un air austère et particulièrement peu engageant comme le font toutes personnes se croyant importantes- c’était approché d’eux en fulminant. Une remarque humoristique –du moins c’était certainement l’effet que le blond mal rasé voulait donner- fusa dans l’air alors que les deux amis de la journaliste palissaient à vu d’œil. Après avoir aboyé sur les deux jeunots, l’homme empoigna Gabby par le bras, la secouant presque comme une poupée de chiffon, la trainant vers le cordon déroulé quelques heures plus tôt par les premiers arrivants. Appuyant sur la tête de la jeune femme –déformation professionnelle surement- il l’obligea à passer de l’autre côté, continuant à grogner avant de lui coller sa plaque sous le nez.
La brunette resta un moment interdite partagée entre la peur et la gêne absolue. Elle n’avait pas eu le temps de voir vraiment qui était cet homme ni à quoi il ressemblait mais de toute évidence il n’était pas commode. Et si elle le cherchait, elle le trouverait. Et l’idée de se frotter à lui, surtout après s’être fait arracher le bras de cette manière, ne lui disait vraiment rien qui vaille. D’autant plus que tous regardaient les scènes avec des yeux en forme de soucoupes et maintenant quelques murmures s’échappaient ça et là. Gabrielle n’avait plus qu’une chose à faire… tourner les talons. Les informations elle les aurait plus tard… voilà tout. Elle se frottait le bras, l’air hagard, voir même minable, baissant les yeux en fautive. Peut-être qu’en effet elle avait dépassé les bornes… Elle…

Non mais attendez !

Bon dieu, chacun son travail ! Elle était là pour obtenir des informations, et bien elle faisait tout pour les avoir ! Que cela plaise ou nous au blondinet d’ailleurs. Elle venait de relever la tête, les yeux flamboyants, choses qui ne passa pas inaperçu. Un « Ha, voilà… elle se réveille. » fut susurré non loin d’elle alors qu’elle se gainait, droit comme un piquet, les poings serrés en deux boules compacts. Ho non, la Gabby qui tout le monde connaissait, l’autre, celle qui était forte, n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par un flicaillons de pacotille. Bon bien sur son cœur battait à tout rompre, de toute évidence l’autre Gabrielle, la vraie, n’était pas vraiment d’accord avec ce que son homologue s’apprêtait à faire. Mais trop tard, elle avait déjà passé la tête sous le cordon. Dans la main de monsieur mal rasé, main gantée, se trouvait une carte. Et s’il la tenait avec un gant ce n’était pas par hasard.

Elle le rattrapa marchant comme un robot, rapidement oui, mais les jambes et le visage fermé. Personne autours n’osait bouger. Le choc des titans allaient bientôt avoir lieu. Une fois à sa hauteur, la journaliste lui empoigna le bras espérant ne pas se retrouver au sol suite à un mouvement de défense si automatiques chez messieurs les policiers. Elle ramena la carte à hauteur de son visage, utilisant la surprise pour réussir à forcer l’homme à effectuer le mouvement. D’un coup d’œil rapide elle assimila ce qui s’y trouvait : carte d’identité allemande, nom, prénom, âge. Mais déjà l’autre se retirait. Elle ne se démonta pas, venant se placer devant lui, son demi-sourire sur les lèvres.

« Une allemande ! Voilà qui fait mon affaire ! C’est amusant ça, vous venez hurler sur deux de vos collègues parce qu’ils font rentrer une journaliste sur la scène de crime mais pour le moment la seule personne qui m’a fourni des informations, c’est vous ! »

Elle toisa du regard, l’œil brillant. Ho, elle ne comptait pas s’arrêter là !

« Mais vous en convenez, cette information fait un peu léger pour un article entier… Alors voyons voir. »

D’un mouvement rapide, gracieux, parfaitement maitrisé, elle se rapprocha de l’homme. Il la dépassait de quelques centimètre, elle du donc relever la tête pour garder son visage tourné vers lui, ses yeux toujours plantés dans ceux de son adversaire. S’arrangeant pour que leurs corps ne soient séparés que par quelques millimètres, une de ses mains se glissa sous le blouson de l’homme, passant derrière son dos avant de s’enfoncer dans sa poche arrière. L’action ne dura que quelques secondes, une ou deux tout au plus, mais elle espérait avoir troublé le flic de manière assez forte pour fouiller son porte-monnaie –qu’elle venait de sortir de la poche de son pantalon- plus que quelques secondes.

« Ha ! Je vois déjà le début de mon article ‘’L’inspecteur Barnett… hum non attendez… Burnett enquête actuellement sur l’assassinat mystérieux d’une allemande.’’ D’ailleurs s’agit-il bien d’un assassinat ? Peut-être est-elle simplement tombé en se cognant la tête ? Enfin je spécule… je spécule.

N’est-ce pas… Lucas. »

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MessageSujet: Re: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyMar 23 Nov - 14:07

Le brouhaha qui venait de se levait autour de lui ne lui présageait rien qui vaille. Pourquoi ses subordonnés se permettaient ce genre de murmures alors qu’il venait d’en reprendre deux à l’ordre ? Discuter sur le lieu de travail n’était pas un problème, il était assez porté pour les conversations de café lui aussi, mais pas avec une journaliste… Qui sait ce qu’elle aurait pu leur soutirer comme information… ? Mais il comprit vite pourquoi ils s’étaient tous animés autour de lui… Un mouvement extérieur l’obligea à s’arrêter et orienter sa main vers l’arrière. La carte qu’il tenait toujours dans sa main avait été sa première erreur. Oui, une de plus… La journaliste l’avait rattrapé, passant une fois de plus le cordon de sécurité alors qu’elle n’y était pas habilitée, pour s’emparer de sa propre initiative des informations disponibles. Une chance pour elle qu’il n’avait pas esquivé un mouvement de défense, car elle l’aurait sûrement senti passé. Toutefois la surprise avait eu pour effet de le laisser complètement figer face à ce qu’il venait de se passer. Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle revienne à la charge, ni qu’elle l’attrape aussi volontairement, même au risque de se faire rejeter, et surtout pas à ce qu’elle lise aussi rapidement les informations sur la carte. Parce qu’il était évident qu’une qu’il eut compris ce qu’il se passait, il avait retiré son bras de son étreinte et l’avait laissé sans possibilité d’en voir plus. C’était un comble, elle venait se permettre de lui faire la leçon alors qu’elle se trouvait exactement en infraction. Naturellement, il chercha à lui répondre.

_ Je n’ai pas hurlé, comme vous le dites, mais je les rappelais à l’ordre, parce que c’est …

Il allait lui expliquer que le rôle du supérieur était justement de s’assurer que ses subordonnés faisaient leur travail comme on l’attendait d’eux, en plus de son propre travail à lui. Mais il n’en eu pas l’occasion, en fait. Sa voix s’était enraillé dans sa gorge, ne parvenant plus à se détendre. Sans prévenir, elle s’était approchée de lui, alors qu’il avait ignoré ses paroles, et se trouvait maintenant si près d’elle qu’il pouvait entendre les battements de son cœur. A moins que ce ne fusse le sien… Car la réaction ne s’était pas fait attendre, et son cœur s’était emballé. Il pouvait sentir la chaleur de ses oreilles et de ses joues, il devait être assez rouge, sûrement pour cela que les autres autours avaient des sourires affichés ou bien des mains devant leur bouche. Il avait eu un léger mouvement de recul, mais trop tard pour éviter qu’elle n’accomplisse son forfait. Par reflexe, sa main libre se porta à la poche de son pantalon, désormais vide, et la demoiselle se faisait un plaisir de parcourir les documents que contenait son portefeuille. Non mais pour qui se prenait-elle… ?! Dire qu’il était énervé était un peu sous-estimé sa réaction, car, déjà énervé à la base, elle n’avait fait que remettre de l’huile sur le feu. Excédé, il ôta le gant en prenant soin d’emballer la carte dans le plastique qu’il enfourna dans sa poche puis il empoigna le bras de la journaliste pour récupérer son portefeuille. L’objet en cuir marron retourna à sa place originelle, mais il ne lâcha pas sa proie pour autant. Il resta un petit instant à la fixer du regard, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire d’elle. L’idée de lui retourner le bras pour la menotter et l’envoyer au trou pour douze heures était très tentante. Et elle l’aurait mérité… Soupirant, il l’entraîna de nouveau vers le cordon pour la replacer de l’autre côté, lui soulevant légèrement le plastique jaune pour qu’elle passe un peu plus facilement. Oui, il avait réussi à maîtriser sa colère, aussi étonnant que cela paraisse.

_ Pourriez-vous, s’il vous plait, rester de ce côté du ruban… ? Un communiqué sera donné comme d’habitude, un peu de patience sera la bienvenue. …

Il avait envie d’ajouter qu’il se ferait une joie de l’arrêter si jamais elle recommençait, mais sa conscience diplomate lui hurlait d’éviter l’emploi des menaces sur cette fille qui semblait n’avoir peur de rien. Ce n’était pas le moment de lui lancer un défi qu’elle se ferait une joie de relever. Il se devait quand même de la prévenir de ce qu’elle encourait… Qu’est-ce qu’il exécrait les journalistes, décidément.

_ Sachez que vous êtes en infraction chaque fois que vous franchissez cette délimitation. Je ne voudrais pas faire des heures supplémentaires pour remplir vos papiers de garde à vue… Je suis sûr que vous et moi avons mieux à faire, n’est-ce pas… ?

Ses yeux tombèrent sur son cou, et sa poitrine. Plus précisément sur la carte qu’elle portait sur elle. Un petit sourrire se dessina sur ses lèvres.

_... Gabrielle ?


Dernière édition par Lucas Burnett le Lun 27 Déc - 21:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyLun 20 Déc - 14:42

« Pour vous ce sera Mademoiselle Wixten. On a pas gardé les cochons ensemble. »

Marmonna Gabrielle ses yeux se réduisant à deux fentes suspicieuses, fixant le flic qui tentait de se montrer comment dire… courtois peut-être ? Gentil ? Elle ne savait pas vraiment quoi. En tout cas ce soudain changement d’attitude alors que quelques instants plus tôt il tentait de lui arracher le bras semblait particulièrement louche. Elle n’aimait pas cela et n’était pas prête à se laisser amadouer fusse cet homme particulièrement séduisant. Car c’était un fait… l’air négligé, la barbe de trois jours mal taillée, les cheveux blonds en bataille… autant l’avouer, si elle n’était actuellement pas en conflit avec lui elle aurait certainement bafouillé comme une adolescente devant ses superbes yeux. Mais il n’en était pas question pour le moment. A l’heure actuelle elle devait surtout réussir à obtenir deux ou trois informations supplémentaires avant le fameux communiqué de presse. Ces choses ne servaient de toute façon à rien. Une suite d’informations aussi peu utiles que si l’on venait lui annoncer son nom et prénom ainsi que sa date de naissance. Elle entendait déjà la voix de l’homme en costume qui serait debout derrière une estrade annoncer qu’il s’agissait là d’un meurtre –non ?! C’est vrai ?!- que la police était sur le coup –Damned ! Qui l’eut cru ?!- et que pour le moment il ne pouvait en dire plus –Voilà qui m’avance, je vous en remercie !-.
Bien sur il ne serait en aucun cas question du fait que la demoiselle était allemande, pas la peine d’en parler pour le moment. Hors mi inquiéter les pauvres Erasmus et laisser apparaitre des gros titres comme « England, safe place in the world ? » dans les journaux ainsi que s’attirer les foudres des presses germaniques cela ne serait d’aucune utilité. Elle continua à fixer le blondinet, essayant de savoir comment elle allait réussir à obtenir ce qu’elle était venu chercher. Ses yeux bifurquèrent alors vers l’homme qui prenait des photos depuis tout à l’heure. Bien. C’était lui qui était intéressant maintenant. Continuant de fixer le photographe elle reprit la parole.

« Et honnêtement, ce ne serait pas la première fois que je finirai au trou. Je n’ai rien à faire de ma soirée et les autorités me connaissent. Je finirais probablement un café à la main avec un bon roman comme à chaque fois. Le seul emmerdé entre nous deux ce serait vous, ca vous ferez de la paperasse en plus. »


Cela n’était qu’un tissu de mensonges. Premièrement elle n’avait jamais terminé derrière les barreaux. Pas une seule fois. On l’en avait souvent menacé, mais jamais cela n’avait été mis à exécution. A son grand bonheur d’ailleurs. Secondement elle avait quelque chose de prévu ce soir. Elle devait voir son père pour parler de son dernier récit, une histoire pour le moment assez obscure dans l’esprit de Gabrielle puisque son père restait très mystérieux. Il ne voulait pas lui en parler avant qu’elle ne l’ait lu. Peut-être avait-il enfin eu le cran de se lancer dans l’écriture d’un roman plutôt que d’une nouvelle à épisode ? Elle n’y croyait pas trop, mais si c’était le cas, elle ne voulait en aucun cas rater la chose.
Enfin elle doutait que ses conditions de détention soient aussi merveilleuses. Elle avait surtout peur de finir en compagnie d’une prostituée agressive ou encore au côté d’un poivrot cuvant son vin. Tentant de ne pas montrer que ses pensés la perturbaient au plus haut point, elle continua à fixer le photographe. Maintenant, elle ne pouvait plus grand-chose. Le blondinet ne la laisserait pas récupérer d’informations supplémentaires et il faudrait certainement qu’elle attende quelques heures en retrait pour pouvoir reprendre ses investigations. Le vrai Gabrielle, la sage, avait repris les commandes car l’autre aurait depuis longtemps passé outre les insurrections de Lucas pour se remettre à fouiner derechef. Mais ce n’était pas la bonne chose à faire. Certes c’était la plus amusante… mais elle ne lui apporterait rien au final. Peut-être pouvait-elle partir boire un verre avec le rouquin et la blondinette après leurs services ? Et au passage inviter monsieur Photoman ? Mmmm, de toute façon elle aurait tout de temps d’y penser en rodant dans les parages.

« Mais bon, s’il n’y a que ça pour vous faire plaisir mon petit Lucas, je resterai de mon côté de la bande jaune. »

Mais l’autre Gabby n’avait pas encore totalement disparue, si bien qu’elle passa une main au dessus du cordon pour venir tapoter la joue mal rasée du flic, un sourire un coin se dessinant sur ses lèvres. La barbe lui piqua légèrement la paume de la main alors qu’à son air satisfait venait se rajouter une lueur narquoise.
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MessageSujet: Re: C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett]   C'est à vous ces beaux yeux là ? [PV sexy inspector Burnett] EmptyLun 27 Déc - 22:00

La demoiselle commençait à le fatiguer passablement. Non qu’elle tendait sur la corde fragile de sa patience, du tout… L’envie de lui répondre d’aller se faire cuire un œuf aux Antilles le démangeait. C’était quoi cette façon de l’appeler par son prénom, à lui, pour ensuite le descendre en lui reprochant qu’il en fasse de même ?! C’est sûr qu’il n’avait pas gardé les cochons ensemble, ni des chèvres, des vaches… Rien… La question, c’est pourquoi il s’énervait autant à cause d’elle ? Son audace insolente ? Il n’était pas du genre à faire du zèle, mais là, tout de même, c’était la seconde, peut-être même la troisième fois qu’il lui demandait la même chose. Une chose était certaine, si elle passait une fois de plus le cordon, elle allait y avoir le droit à la nuit de garde à vue, et il prendrait un malin plaisir à en faire, cette fois, du zèle. Elle allait adorer, c’était une certitude. Déjà qu’il prenait sur lui pour ne pas s’énerver de trop et risquer de déraper de façon plutôt problématique pour lui. Elle n’était pas obligée de le savoir, mais il valait mieux ne courir aucun risque. Cette journaliste était plutôt du genre emmerdeuse et problématique à souhait. Il pouvait sentir cette aura émaner d’elle. Il l’imaginait déjà lui coller un procès pour l’avoir peut-être un peu malmené…

Il manqua de s’étrangler en l’entendant énoncer ses conditions de détention. Il hallucinait simplement. Il se garda de lui demander dans quel commissariat elle avait été placée, parce qu’il aurait eu envie de leur remonter les bretelles pour faire du favoritisme. Ça, la pauvre avait peut être perdu l’occasion de se taire parce qu’elle allait déguster là. En sous-vêtement dans la cellule… C’était peut-être trop… Mais il était certain que ça lui rabaisserait son caquet, à la demoiselle si sûre d’elle. Avait-elle-même réellement passer une nuit en cellule pour oser dire des choses pareilles ? Il ne savait pas trop quoi penser de tout ceci, mais il était bien content de la voir abandonner. C’était plutôt étonnant, d’ailleurs… Bon, elle l’appelait une fois de plus par son prénom. Il ne fit que lui jeter un regard noir avant de tourner la tête.

On n’a pas gardé les cochons ensemble non plus !

Jetant un œil derrière lui pendant qu’elle parlait encore, il vit les autres qui étaient en tain de bosser, ce qu’il aurait du être en train de faire également, si la casse-pied n’avait pas été là. Il allait y retourner, ce n’était pas comme si un corps attendait sur le planché qu’ils finissent de collecter les preuves pour l’emmener à la morgue. Le légiste attendait d’ailleurs que l’inspecteur daigne enfin reprendre ses fonctions. Accessoirement, il était peut-être temps qu’il mette la main sur un scellé, histoire de ranger correctement l’élément qui se trouvait actuellement dans sa poche. Jetant un dernier regard à la demoiselle avant de s’apprêter à partir, il en resta figé. Elle venait de lui caresser la joue. Caresser était peut-être trop fort comme mot pour décrire l’acte, car elle lui avait comme tapoté la joue. Mais c’était suffisamment pour le stopper dans son élan. Une chaleur légère se fit sentir au niveau de ses joues, et il se maudit d’être sûrement en train de rougir alors qu’elle n’avait rien fait de spécialement osé.

_ Mais vous cherchez quoi au juste… ?!

Il plongea son regard dans le sien, cherchant à découvrir comme par miracle ses intentions inscrites sur sa rétine. Si son but était de chercher à le séduire pour l’amadouer et qu’il finisse par lui céder, elle pouvait toujours courir. Bon, en y regardant de plus près, elle était plutôt attirante. Mais ce n’était pas le genre de choses qu’il tolérait de la part de ses collègues et il n’y couperait pas non plus. A quoi rimait son petit jeu ? Il secoua la tête pour chasser toutes ses idées annexes qui interférait dans son travail et arborait un air sérieux.

_ Sur ce, je dois retourner travailler… Si jamais vous vous montrez sage, j’accepterais peut-être de vous parler ensuite…

A peine avait-il dit cela qu’il se mordait la langue… Trop tard… Qu’allait-il bien lui dire ? Tout ce qui concernait l’affaire en cours était évidemment exclu… Et il n’allait pas risquer de se prendre un blâme pour avoir communiqué des informations sur l’affaire à la presse. Qu’est-ce qui l’avait poussé à dire une chose pareille ? L’impression qu’elle n’avait pas vraiment dit son dernier mot ? Il soupira en s’éloignant.
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