Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 COME ASAP. [Noah Abberline]

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Thomas Neil
Criminel | Rital 1er
Criminel | Rital 1er
Thomas Neil

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COME ASAP. [Noah Abberline] _
MessageSujet: COME ASAP. [Noah Abberline]   COME ASAP. [Noah Abberline] EmptyJeu 23 Juin - 21:22

    Un message, quatre mots. Était-ce vraiment comme cela que devaient se résoudre les problèmes ? Mr Neil ne donnait plus que des ordres ; il n'avait personne à convaincre. Personne d'autre à part lui même, pour être sûr de faire toujours le bon choix, de ne froisser personnes, surtout pas l'ombre de son père qui planait encore, de ne décevoir personne, surtout pas les sœurs qui n'abandonnaient pas leurs espoirs malgré la cause perdue.

    MY APARTMENT. COME ASAP.

    Il fallait reconnaître ça à Noah, c'était qu'il était certainement l'un des ses plus fidèles associés, toujours là lorsqu'il avait quelque besogne à lui refiler, l'un des rares qu'il rencontrait directement chez lui. On pouvait être sûr qu'il serait là dans la demi-heure, s'il n'attendait pas déjà en bas de chez lui, faisant les gros yeux aux voisins. Car Thomas ne se faisait pas d'illusion, il lisait dans les yeux de Noah une fidélité trop farouche pour être saine ; et les circonstances dans lesquelles il était venu le trouver l'expliquaient assez bien. Nina lui avait offert sa lumière, et Noah avait du s'en détourner, retournant à l'ombre, sans plus pouvoir y voir clair, ébloui. C'est là que Thomas l'avait retrouvé, et, lui avait offert une solution ; pour ne pas se dissoudre dans le noir, il pouvait devenir son ombre à lui.

    Il aurait pu lui casser les dents pour avoir fait souffrir sa sœur, il aurait pu lui faire avaler son acte de naissance si jamais il en avait eu un. S'il n'y avait pas eu Nina. Qui les liait, en quelque sorte. Tous les deux, il n'aiment d'autre femme plus fort qu'elle, il le savait ; et loin de la jalousie, cela donnait à Neil le vague sentiment de voguer sur la même galère, d'enfin avoir un compagnon, lui qui était souvent si seul, plus qu'il ne pouvait l'avouer.

    Noah, c'était un peu ça : sa part de malheur faite homme. Bien à l'abri des regards. Soigneusement maitrisée, enfouie, tue.

    Quand l'interphone sonna, Thomas ouvrit sans interroger le visiteur ; trop peu de monde lui rendait visite ici pour qu'il puisse s'agir de quelqu'un d'autre. Malheureusement, c'est aussi le moment que choisi l'un de ses hommes pour l'appeler ; et quand Noah entra, il le prit donc sous son bras pour le faire asseoir, lui colla une bière entre les mains, mais tout en vociférant en italien dans le combiné – on n'avait pas idée de vouloir faire un compte rendu par téléphone...

    « Excuse-moi, Noah, encore un bleu qu'a rien retenu à ce qu'on lui a appris. », put-il enfin dire à son visiteur, avec le sourire de celui que la maladresse des autres flatte. « Dis moi voir, t'es occupé en ce moment ? » Peut importait à l'Italien de savoir si Noah était occupé au moment où il l'avait convié, et il ne demanda pas. Sa question ne souffrait qu'une réponse : non, pas trop, pas assez pour ne pas rendre un petit service. Sans écouter la réponse, donc, il poursuivit : « Bien ! J'ai donc une petite course à te faire faire. Mêmes arrangements que d'habitude. Prêt à m'écouter ? »

    Tourner autour du pot, pour quoi faire ? Finir par parler de Nina, se sentir vieux tout à coup, et très fatigué ? Comme une vraie prière, Thomas pensa très fort « Mon Dieu, pitié non. »


Dernière édition par Thomas Neil le Ven 22 Juil - 8:51, édité 1 fois
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Noah Abberline

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MessageSujet: Re: COME ASAP. [Noah Abberline]   COME ASAP. [Noah Abberline] EmptyVen 24 Juin - 11:13


Le mot était là, en fouillis dans sa poche. Où qu’il soit, peu importe le jour, peu importe l’heure, les ordres de Thomas lui parvenaient toujours et il fallait généralement moins d’une heure à Noah pour y obéir. En l’occurrence il déserta le bar et sa bière pour partir aussitôt chez l’Italien. La nuit était fraîche, quelques jeunes traînaient encore dans les rues mais, prudents, restaient en bande. Personne n’accorda un regard au loup solitaire, au chien sans collier… Et les trottoirs se ressemblaient, et la route était jours la même, et le ciel restait sombre au dessus de lui. Parce que le monde était monde…

Un coup de sonnette, le bruit de la porte qui s’enclenche, les escaliers et la porte qui s’ouvre directement pour que l’ogre le choppe… La poignée de main habituelle pour dire bonjour et la bière pour ouvrir l’appétit. Avec la force de l’habitude, Noah s’assit, laissant Thomas terminer sa petite engueulade téléphonique. Il voulait pas regarder autour de lui, parce qu’il y avait certaines photos… L’homme savait que sur celle du mur de droite il y avait Nina : une Nina toute souriante, toute épanouie et surtout avec au doigt une bague qu’il lui avait offert il y a longtemps. Une éternité ? Oui peut être…

Thomas qui pose des questions, le mot « RHETHORIQUE » qui clignote en rouge dans son esprit et une lampée de bière pour faire passer tout ça : la routine. Noah se fatigua même pas à faire un signe de tête étant donné que pour son chef tout était acquis. Nina était comme ça aussi « on mange chinois ce soir ? Allez je commande des nems », même pas le temps de dire ouf, même pas le temps d’émettre qu’une simple pizza ce serait pas mal aussi….
Ca lui manquait, les soirées nems, même s’il haïssait plus que tout ce genre de bouffe à la con…

Allez Noah, concentre toi un peu mon garçon ! L’homme planta ses yeux dans ceux de Thomas, il n’avait pas parlé, il était peu loquace, mais était prêt à écouter. De toute manière ça marchait toujours comme ça entre eux, pas vraiment besoin de mots… Quand on lance une balle, le chien est pas trop con, il sait qu’il doit courir après et la ramener s’il veut pas se prendre une bonne trampe. Bah là c’était pareil…

Chérie-les enfants pointa alors le bout de son museau. Et cette saleté de reine lui sauta aussitôt sur les genoux pour y prendre ses aises, ben voyons… Allez, on gratte derrière l’oreille parce que ça occupe, mais que d’une main parce que dans l’autre, il y a la bière…

Et ron, et ron, et ron, et ron…

Sérieusement, ce chat c’était la réincarnation de la –pas encore morte- Jeanne Moreau niveau « voix » rauque. Ca faisait presque peur, enfin on pouvait s’habituer à tout ?
Petite saloperie poilue, allez fais donc ton innocente…

Un petit coup d’œil à l’horloge…

C’est pour ce soir ? Je vous ramène quelque chose en rentrant ?

Ca lui arrivait parfois : aller tabasser quelqu’un et ensuite passer par la supérette pour ramener de quoi manger à Thomas ou –plus probable- un pack de bières. A chacun ses rituels ? Tiens d’ailleurs faudrait que lui-même il se prenne un truc à bouffer en sortant parce que là…il faisait faim.

Noah regarda le chat, ça se mangeait-, ça ? Chérie les enfants miaula un coup et dégagea…
Noah- 1 – Boule de poils – 0

Couvert de poil mais impassible, Noah écouta alors parler son chef, ne s’étonnant d’aucun mot, d’aucune demande. Ca, ça ne faisait plus partie de ses aptitudes depuis longtemps, il était un gentil chien bien obéissant : la balle allait être lancée, alors il se préparait à courir après…
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Thomas Neil
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MessageSujet: Re: COME ASAP. [Noah Abberline]   COME ASAP. [Noah Abberline] EmptyDim 14 Aoû - 20:33

    « Ce soir ? Tu veux me ramener un truc après ? » Thomas partit d'un bon rire. « Faudra que tu me rappelles qui t'as si bien dressé, j'ai quelques tire-au-flanc qui gagneraient à une petite mise au point... »

    Qui l'avait si bien dressé, alors ? Thomas avait sa petite idée là-dessus. Mais ce n'était pas quelque chose dont on parlait. La rue, la nuit, c'était la mauvaise marraine, le parent qui vous bat ; elle a fait de vous ce que vous êtes, mais vous ne la remerciez pas. Quoi qu'il en soit, Thomas était en fait loin de s'en soucier ; simplement, à jouer les mecs sympa, on finissait forcément par se sentir obligé d'asséner quelques banalités de temps en temps.

    « Ne sois pas si pressé ! Va falloir qu'on cause un peu technique avant. J'aimerais pas que ça finisse mal. De toute façon, l'heure H n'arrivera pas avant... 2h demain matin. Ces petits trafiquants... Ils se croient tellement plus en sécurité au beau milieu de la nuit... Pas qu'ils aient tort, mais si ils savaient ce qu'ils faisaient, s'ils étaient pas trop cons pour ça, dans un coin sombre la nuit ou à Trafalgar Square en plein jour, ce serait pareil. »

    Et après on s'étonnait que tous les films montraient des méchants manichéens avec des têtes de déterrés, de vilains maffieux joufflus... Si ils profitaient des nuits pour dormir au lieu de ce shooter à la caféine – et rares étaient ceux qui se limitaient à cela – en vue de louches rendez-vous, peut-être auraient-ils enfin l'air plus sympathiques. Et en parlant de tête de déterré...

    De sa poche, Thomas tira un petit morceau de papier, et avant de le tendre à Noah, il prit quelques secondes pour le relire. Tout semblait si simple, couché sur papier, en quelques mots. Un nom, une heure, une adresse : tout ce qu'il faisait aurait pu se résumer à cela.

    « Tiens, pour le détail. N'oublie pas de te débarrasser de ça après. Maitenant... »

    Maintenant, parlons du plan en lui même ? Énervons-nous sur l'incapacité de tous ces abrutis à s'en tenir au marché initial ? Maudissons tous ces imbéciles qui croyaient encore que la voie de l'illégalité était la voie du chaos ? Thomas n'était pas seul depuis très longtemps dans les sous-sols de Londres, et il avait encore quelques fortes têtes à remettre dans le rang, certains ayant cru que le décès du père avait laissé les commande à un enfant. Loin de là. S'il fallait vraiment une comparaison, la perte de son père avait plutôt éveillé ses instincts de vieillard aigri. Pas de crise de la quarantaine : il était sûr de ce qu'il voulait, et déplorait seulement que tous rechignent tant à avancer dans son sens.

    « Maintenant, on va se commander quelque chose à manger. »

    A nouveau, il avait le portable collé à l'oreille. Pas le même que précédemment, évidemment, ni le même que celui dans lequel seuls les numéros de ses sœurs occupaient la mémoire. Pour pouvoir faire trois choses en même temps, il fallait bien posséder trois portables différents, trois interlocuteurs (si le livreur et le chat pouvaient compter), trois batailles à mener. Ma vie, ma famille, mon héritage, une biographie tout en nombres premiers. Noah y aurait-il une place à lui ?

    Il fallait admettre que Thomas appréciait la retenue de l'autre homme, autant qu'elle le contrariait. C'était comme ça, on avait beau se convaincre que l'on n'exigeait qu'un service, on ne pouvait s'empêcher d'attendre aussi un peu de chaleur. Par chance, Thomas avait le don de faire oublier toute l'embarras de cette attente déçue avec un naturel désarmant et tout à fait sincère. Bon, à 95%. Mais c'était un bon score. Ça évitait les remakes de Hicox VS Stiglitz.

    Mais ça poussait quand même à passer par les primaires avant de plonger dans le grand bain. Il ne pouvait pas s'empêcher.

    « Tu vois... si on devait comparer les affaires à un sport, je te parlerais de rugby. Un truc d'équipe. Un peu de rentre dedans, tu dois porter le ballons jusqu'au bout à la main en forçant ton passage, et après, tu te trouve un mec assez doué pour transformer tout ça, en faire quelque chose de bien, de plus rentable – je parle de moi. Enfin bref. Toi, tu serais un de ces joueurs, un des gros baraques qui porte les autres, qui écrase les types au sol... pas que tu fasse spécialement peur, en vrai, mais c'est pas le sujet, tu vas comprendre. Le problème, en fait, c'est qu'à la plus de rugbymen, je me paye une tripotée de putains de footballeurs. Qui croient faire les malins, à aller marquer tous seuls, en tirant depuis 30m, en la mettant à côté 30 fois sur 31. »

    Ok, il se laissait un peu emporter par la métaphore. Surtout qu'il n'y connaissait pas grand chose, au sport, en fait. Et il ne savait pas si son interlocuteur en savait beaucoup plus ; du peu qu'il savait de lui, il n'était même pas sûr qu'il possède une télé... Il reprit de façon assez démonstrative, en serrant le poing.

    « Ce que je veux dire, c'est que ces petits crétins qui veulent se la jouer perso ne se rendent même pas compte, qu'en face d'eux, prêts à les plaquer, ils ont des colosses. Et donc, j'ai besoin que ces colosses, donc toi, les brisent en mille morceau. Tu me suis ? »

    Traduction : je viens de t'éternuer mon truc au nez, et mieux vaudrait penser God bless you pour éviter tout dérapage non contrôlé. Une chance que Noah fasse partie des habitués.
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Noah Abberline

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MessageSujet: Re: COME ASAP. [Noah Abberline]   COME ASAP. [Noah Abberline] EmptyMar 6 Sep - 22:55

Comme ça, les gens croient qu’être malfrat c’est simple, que tout se fait tout seul… au final ils se font chopper et nous on passe pour de bon gros couillons.

Dans ce XXIe siècle où tout perdait peu à peu le moindre sens et la moindre esthétique, des gens comme Thomas Neil –et peut-être lui-même ?- représentaient la génération perdue de criminels maudits, ceux qui respectent encore un code, une manière d’être et savent également comment être capable de sentiments. Ca n’en faisait pas des êtres surpuissants, juste des hommes sachant reconnaître et accepter leur humanité. Pour beaucoup d’autres cependant, c’était démodé…

Il soupira, grognon. Ce n’était pas le genre de mission qu’il aimait. Oh bien sûr que Noah n’était pas le plus intelligent des hommes, on peut pas tout avoir dans la vie hein, mais faire face à des gens encore lus cons que soit et tenter de leur faire la leçon sur des choses qu’ils comprendront jamais, ça déprime. Oui même quand la leçon passe par les poings…. Que voulez vous, on peut être malfrat et humaniste !

Quoi qu’il en soit, l’homme approuva silencieusement l’initiative de Thomas concernant les pizzas. C’est vrai qu’il faisait faim et si disserter sur la décadence du monde criminelle était une action assez classe en soi, cela ne remplissait pas l’estomac. Non, pas le moins du monde… Pour lui c’était simple et son chef le savait : trois fromages. Si Chérie-les-enfants était sage, elle aurait droit à un bout de chèvres, parce qu’elle savait comment lui faire des yeux de pauvre chose abandonnée, cette abrutie là.

Noah écoutait toujours Thomas parler, c’était un bon chien. Néanmoins le petit laïus de son aîné sur le sport, le rugby et tout ça failli le faire s’étrangler avec sa bière. Remarque c’était mignon des mots et des explications maladroites comme ça… Il soupira et secoua la tête, amusé malgré tout même s’il ne le montrait pas. Il ne montrait jamais rien, même à Nina….

Un jour je vous emmènerai voir un vrai match de rugby…

Sous entendu : bon vous y connaissez pas grand-chose mais on vous en veut pas. Pas d’inquiétudes, chef, vous restez cool, vous le serez toujours, vous être notre chef, notre héros et notre père spirituel à tous, blah blah blah….

Néanmoins le message était passé, ça changeait pas vraiment de d’habitude. Noah aimait à se penser comme un golem, il connaissait pas grand-chose au mythe et au mot mais il savait que c’était un colosse. Ca suffisait, ça et la musicalité des syllabes, non parce que colosse c’est triste à dire.
Triste à dire pour un triste sire…
Il acquiesça, sélectionnant déjà dans sa tête les quelques gars dont il aurait besoin. Ceux à qui il pouvait –presque- faire confiance et qui restaient efficaces…
Quoi qu’il en soit, Abberline avait pas besoin de plus niveau détails ou autre. La chanson restait la même, quoi que l’on fasse et depuis le temps, il la jouait à la perfection… Un bon petit soldat, un brave petit soldat au service de quelque chose de pas bien, mais qu’est-ce qu’on s’en fout…

Les pizzas, vous les prenez au veau d’or ? Ils ont changé le cuistot, c’est meilleur…

Niveau malbouffe, Noah était un gourmet. Ouais, ça existe ce genre de truc, faut bien avoir des petits plaisirs dans la vie, surtout lorsqu’on a rien d’autre en fait. Rien d’autre qu’une chambre vide trop froide, toujours trop froide et un lit aux draps défaits mais sans femme dedans…
Il avait juste une peluche, parce que même pour les grands garçons il faut quelque chose pour se protéger la nuit. Une nuit trop grande, trop noire, trop là et qu’est-ce qu’il faut dire de plus ? Que la nuit on dort alors c’est sans importance, que la nuit on sort aussi, qu’on tape et qu’on défie les lois, des lois idiotes et d’autres plus sages… Et puis il y a les rêves, les rêves que les peluches peuvent pas changer parce que c’est inconscient et puis voilà, ça se contrôle pas.

Il y a des choses à dire, il y a des silences aussi. Et c’est ça qui vous tue, cette absence de mots lorsque d’autres parlent trop… Il avait trop de malheur de caché en lui le Noah, trop de fantômes, un jour il pourrait plus s’en cacher alors il tomberait dans l’alcool ou peut être pire encore. Il y a toujours pire…

Allez, des pizzas et une bagarre lus tard….

Faut demander quoi de plus ?

Putain laissez-moi vivre…
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MessageSujet: Re: COME ASAP. [Noah Abberline]   COME ASAP. [Noah Abberline] EmptyJeu 29 Mar - 6:54

    « Un jour je vous emmènerai voir un vrai match de rugby…
    - Et je ne manquerais ça pour rien au monde : je me suis toujours demandé si tu fonds au soleil. »


    Alors comme ça on se moque, hein ? Thomas n'était pas d'une susceptibilité hors norme, quoi que cela dépende encore du sujet, mais ce qu'il détestait par dessus tout était de ne pas avoir le dernier mot. Souvent, c'était ce qui lui faisait tort en négoce, ne pas savoir quand il fallait arrêter de marchander, quand ses mots brassaient plus d'air que de livres. Plus souvent encore, c'était ce qui le perdait face aux gros malins qui n'ont finalement que les mots pour défendre leur conneries et refusent de reconnaître leur tort ; parce qu'après tout, une fois la mâchoire fracturée, difficile d'avoir le dernier mot.

    Il pensait justement ainsi quand ses sourcils se froncèrent. Il réalisait que quoi qu'il fasse, quoi qu'il pense, toujours était nette dans son esprit la vision de la violence, et moins celle du négoce dans ce qui constituait son travail, peu importaient les efforts qu'il fournissait pour essayer de se contrôler. Il pensa à ses sœurs, pour qui il essayait au plus de coller à l'image d'un businessman classique, mais il n'arrivait pas à imaginer leur visage sans le sourire triste de Nina, le regard déçu de sa cadette. Donnait-il l'image d'un méchant parce qu'il était violent, ou était-il violent car l'image de méchant que lui renvoyait le regard des autres l'exigeait ? L'image d'un cercle le hantait, comme celle d'une prison, d'un long couloir sans issue.

    « J'suis déjà allé voir un match du tournois des six nations une fois. »

    Un temps.

    « Peut-être que j'aurais du faire du rugby plutôt. »

    Thomas avait presque l'air néandertalien, le regard vide et la mâchoire occupée à réduire en bouillie sa pizza. Il fallut que Noah parle pour le tirer de ses pensées. Il prit une grande inspiration pour retrouver sa contenance habituelle, et jeta un regard noir du côté de Noah pour lui couper l'envie de faire le moindre commentaire sarcastique sur ses dernières paroles.

    « Il ont remplacé l'ancien par un petit Pakistanais. On dira ce qu'on veut de ce choix, mais faut reconnaître que le gars sait ce que c'est qu'une bonne pizza... On n'a pas dû lui expliquer qu'il faut mettre qu'une tomate et une demi tranche de jambon, de toute façon les gens paient n'importe quoi pour pas faire la cuisine. »

    Ma-chérie-les-enfants, que Noah, bénit soit-il, avait réussi a faire déguerpir, la truffe alertée par l'odeur de la nourriture qui se consommait du côté du canapé, vint à nouveau dangereusement rôder autour des deux hommes. Il y avait des jours comme celui là où la simple vue de son chat suffisait à pourrir l'humeur de Thomas. Regardez-le avec ses longs poils blanc gambader comme un invité de marque, renifler le carton des pizza avec l'air offensé qu'on ne lui en ait pas mis de côté, comme un vrai petit gosse. Un enfant, oui... Thomas se donna un coup sur la tête pour tout de suite chasser cette pensée, et se leva d'un bon pour marcher en rond, nerveux.

    Au bord de ses pensées guettaient des idées noires. Celles qu'en homme qui se prétendait plutôt équilibré il n'aurait jamais dû avoir. Celles qu'à défaut de ne pas avoir il aurait dû pouvoir cacher et enterrer bien profond dans son inconscient. Enchaîner les coups d'un soir à cause d'un désir inconscient et inassouvi d'avoir des relations normales valait certainement mieux que de se mettre à briller de l’œil devant ses employés à la moindre contrariété, non ?

    Sauf qu'il ne se permettait ni l'un, ni l'autre – alors, elle était où, sa névrose ?

    « Tu sais, il faudrait que j'arrête de venir avec toi faire le sale boulot. Ouais, on va dire que ce sera la dernière fois que je te suis en plein milieu de la nuit avec la perspective de casser des dents. »


    Allez, c'est la dernière cigarette... Combien de fois on entendait cela ? Une blague, une simple blague, il fallait bien s'en rendre compte, il fallait bien montrer qu'on s'en rendait compte.

    « Ce sera peut-être bon pour mon image de garder mon cul posé sur une chaise, le chat sur les genoux, et un cigare dans le bec. »
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