Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 Perfection is intensely annoying. [Terminée]

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Perfection is intensely annoying. [Terminée] _
MessageSujet: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 12:19

Must be so boring in the little head of yours !


Perfection is intensely annoying. [Terminée] Fistanalyze
Nom : Collins
Prénom(s) : Clive Emmett
Sexe : Homme
Date et lieu de naissance : 18 Novembre 1960 à Edimbourg (Ecosse).
Groupe : Civil.
Métier/Etudes : Critique littéraire et essayiste.
Ft Hugh Laurie

Perfection is intensely annoying. [Terminée] Andthen

Physique

« Si tu aimes le genre cinquantenaire charismatique, alors il y a des chances pour que je te plaise. C’est vrai, j’ai cinquante ans passés et ça se voit : mes cheveux gris qui deviennent de plus en plus clairs année après année, ma barbe carrément poivre et sel, sans oublier bien sûr les pattes d’oies au coin des yeux et les inévitables rides sur le front, ainci que celles qui font la jonction entre les ailes de mon nez et les coins de ma bouche… Mes mains témoignent également du temps qui passe, elles sont sèches, crevassées, et mes veines ressortent un peu plus qu’elles ne le devraient. Quand je suis en colère ou que je réfléchis intensément, les veines que j’ai aux tempes ont tendance à pointer le bout de leur nez, elles aussi. Enfin, toute trace d’âge mise à part, je suis plutôt bien conservé pour mon âge, non ? La dégaine rondouillarde du bon papa de famille, ça non, très peu pour moi merci. A cinquante et un ans, je suis encore un bon gaillard, grand –je ne me suis pas mesuré dernièrement mais il y a deux ans je faisais encore un mètre quatre-vingt-sept- solide, pas un top-model mais je ne suis pas mécontent de moi. Il faut dire que comme je déteste les transports en commun, je fais beaucoup de marche à pied, que ce soit pour aller au bureau, faire mes courses, sortir, ou aller voir mes enfants. Je fais de l’escalade deux fois par semaine, ça me détend et ça te maintient un bonhomme en forme, mine de rien.

Les femmes que j’ai pu fréquenter, même mon ex-femme avant qu’on ne se déclare la guerre, m’ont toutes dit que j’avais des yeux incroyables. Bon, pour moi, ils sont juste bleus. Mais d’après elles, ou même d’après d’autres personnes que je fréquente, j’ai un regard particulier, très perçant et inquisiteur, qui décontenance assez facilement mes interlocuteurs. On m’a déjà dit aussi qu’il était facile d’y lire ce que je ressentais quand je ne faisais plus attention : tristesse, colère, ironie, voire même gentillesse… Pour les trois premiers je ne sais pas, pour le dernier, je rigole ! On m’a dit que j’avais un sourire charmant, quand je le voulais. Bof. Un charme magnétique, m’avait dit mon ex-femme au tout début de notre relation. C’est vrai que j’ai souvent remarqué que je ne laissais pas les autres indifférents, que je suscite crainte, haine, respect ou admiration.

Niveau vêtements, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Je n’y fais pas vraiment attention. C’est mon fils de seize ans qui me traîne dans les magasins en levant les yeux au ciel quand il voit que je n’ai rien à me mettre –et encore, quand sa mère nous lâche la grappe. En général je suis un adepte de jean et t-shirt, avec une veste quelconque quand il fait froid. Je me sens mal à l’aise dans des souliers de ville, alors je mets des baskets, sauf pour les réunions de rédaction importantes. Je commence à être presbyte, donc je mets des lunettes pour lire. J’aime bien, ça me donne l’impression d’être un intello ! »




Caractère

Je suis proprement insupportable. Non mais c'est vrai, je vous assure. Je pense en toute honnêteté que si je n'étais pas moi, je ne pourrais pas me voir en peinture. Je suis un je-m'en-foutiste en puissance, pour qui rien n'a d'importance. Ca a le don d'exaspérer mes interlocuteurs, et je suppose que ça a été l'une des causes principales de mon mariage raté. Mon ex-femme m'a souvent fait sonner les cloches parce que rien n'était urgent avec moi, je ne m'occupais de rien, rien ne m'intéressait, pas même les résultats scolaires des enfants ! Pour une mère, vous imaginez bien l'irritation qui a découlé de mon attitude. Mais je le reconnais volontiers moi-même : mon habitude de ne rien prendre au sérieux m'a parfois attiré des ennuis et souvent l'inimitié des gens. Mais en fait... Ca aussi je m'en moque !
Autre trait de mon caractère qui doit me rendre très irritant : je suis d'une franchise imparable. Tout ce qui me passe par la tête, agréable ou non, je le dis ! Des fois je me fais l'effet d'un fou qui perd la boule, tant il semble n'y avoir aucune barrière entre mes pensées et leur formulation consciente à voix haute. Phénomène intéressant selon moi, très agaçant selon les autres. Personnellement, je ne vois pas où est le problème. A quoi bon s'embarrasser avec la politesse et la diplomatie ? C'est trop subtil pour moi tout ça, et surtout ça ne sert à rien. Amusez-vous à vous faire des ronds de jambes si vous voulez, moi je n'ai pas envie de perdre mon temps et ma salive à ça. A bon entendeur...

J'ai aussi une assez haute estime de moi, je dois bien le reconnaître. Intellectuellement parlant, je veux dire. Je suis intelligent, très intelligent même, je défie quiconque d'affirmer le contraire. J'ai toujours été le premier à l'école, en révisant les examens une semaine avant, les interros la veille au soir. Ca faisait enrager mes professeurs, qui n'étaient évidemment pas dupes, je baillais aux corneilles pendant les cours ! Il faut dire que retenir très vite n'a jamais été un problème pour moi. J'ai une mémoire assez impressionnante, photographique. Il me suffit de lire un texte deux ou trois fois pour le retenir à un ou deux mots près. Je retiens très facilement les images aussi, et n'oublie jamais un visage ni le nom qui va avec. Ma cervelle est une base de données à elle toute seule. Des fois, ça me donne des migraines épouvantables, mais c'est un inconvénient bien insignifiant par rapport à tous les avantages que ça m'apporte. J'ai réussi à me constituer une culture générale à faire pâlir d'envie les présentateurs de Qui veut gagner des Millions, et j'ai des facilités de raisonnements qui m'ont bien facilité la tâche pendant mes études. Bon, je ne suis pas un Einstein bis, hein, mais... Je suis quand même au dessus de la moyenne. Ce que je ne manque pas de faire remarquer à tout le monde. Ben quoi, quand on est fier de soi, faut l'assumer non ?

J'ai dit que je ne m'intéressais à rien, plus haut. Ce n'est pas tout à fait vrai. J'ai une grande passion dans la vie : la littérature. Ma vision du paradis : un labyrinthe de livres qui ne finirait jamais ! Je ne lis pas, je dévore : tout ce qui me tombe sous la main passe sous mes yeux, romans, essais, traités, contes, biographies, absolument tout ! Mais le grand amour de ma vie, c'est la littérature anglaise : Shakespeare, Marlowe, Keats, Wilde, Christie... Notre littérature est un vrai trésor, et chaque livre en est un joyau. Les allemands et les français ont leurs philosophes, nous autres anglais nous avons la littérature ! Je suis très chauvin de ce côté là. Et rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis : long live the English literature ! Bon, comme je le disais, je suis un fou passionné de littérature : à l'école, c'est la seule matière à laquelle je m'intéressais et pour laquelle je consentais à travailler. Je n'ai jamais vraiment réfléchi à pourquoi j'aimais tant ça. Peut-être parce que ça me fascinait, tous ces mondes autour de moi dont personne ne semblait soupçonner l'existence ou la portée. Chaque livre est une nouvelle aventure que j'accomplis avec les personnages, une nouvelle leçon que j'apprend et dont je sors grandi, même à cinquante et un ans. Aventures formidables, bulles d'oxygène dans un monde parfois pas tendre, grandes leçons d'histoire ou de morale, chacune de mes lectures est comme un passage dans une autre dimension qui nourrit mon caractère, mes valeurs, ma façon d'être en somme. Je suis convaincu que c'est grâce à la lecture que je suis comme ça aujourd'hui, et je suis convaincu que si j'avais lu autre chose je serais différent. Je suis assez solitaire -sûrement parce que les gens ne me supportent pas- mais les auteurs et leurs personnages -quand personnages il y a- sont mes amis. J'aime m'imaginer en train de prendre le thé avec Samuel Beckett par exemple, ou en train de débattre politique avec ce dingue de Roi Lear. Pensez que je suis fou si vous voulez, mais moi, je m'en porte très bien.

Je suis peut-être quelque peu narcissique sur les bords, mais ça ne m'empêche pas d'avoir de l'estime pour mes congénères. Enfin, certains d'entre eux. J'ai beaucoup d'admiration pour les gens cultivés, par exemple. Ceux qui savent des choses, et savent se servir de leurs connaissances. Ceux qui étalent leur culture sans savoir de quoi ils parlent, ça m'horripile. Mais quelqu'un capable de parler littérature, histoire, politique, philosophie, médecine, voitures, piano, horloges, que sais-je encore, quelqu'un qui sait des choses et sait en parler, j'apprécie beaucoup. Ces gens là ont toute mon estime. Ceux qui ont des principes aussi, des valeurs morales et qui s'y tiennent. Nelson Mandela par exemple, un très grand homme, celui-là ! Et cultivé avec ça, il avait fait des études et s'intéressait à plein de choses. Moi je suis cultivé, mais uniquement parce que j'ai une excellente mémoire et que je retiens tout ce que je lis. Sans ça, je ne connaîtrais rien en dehors de la littérature.




Ses relations :

- Emelyne McGrath : Mon ex-femme. Au début, c'était l'amour fou entre nous. Elle est la seule femme dont j'aie jamais été réellement amoureux, mais très vite nos relations se sont détériorées. Un conseil mes enfants : ne vous mariez jamais sur un coup de tête ! La migraine qui suit ne peut être battue par aucune aspirine. Nos caractères n'étaient pas compatibles, je l'énervais, elle m'énervait, bref c'était toujours la guerre à la maison. La présence des gosses n'y a rien changé, au contraire. Maintenant, elle me déteste -elle a même repris son nom de jeune file-, et veut à tout prix m'éloigner de mes fils. Qu'elle essaye, tiens.

- Tybalt Collins : Mon fils aîné. Il a seize ans, bientôt dix-sept, mais paraît en faire un peu plus. Il est brun aux yeux bleus, comme moi avant que je ne vieillisse. Il me ressemble assez physiquement, et des deux, c'est aussi lui qui me ressemble le plus au niveau du caractère. Il est intelligent, curieux, il a le sens de la répartie et il est aussi franc que moi, ce qui a le don d'agacer Emelyne ! En revanche, il ne s'intéresse pas du tout à la littérature, préférant les sciences, en particulier la biologie. Je m'entend bien avec lui, même si nos caractères forts entrent parfois en "friction". Je suis fier d'avoir donné naissance à un petit gars pareil.

- Arthur Collins : Mon fils cadet. Il a quinze ans. Physiquement, il ressemble à sa mère, mais pour le caractère il ne ressemble à aucun de nous deux ! Il est timide, réservé, et se laisse volontiers dominer par son frère. Mais il est tout aussi intelligent que lui, et lui au moins, il aime la littérature ! Il se confie rarement à moi, mais nous avons de longues discussions sur les livres qui me ravissent, étant donné que c'est là le seul lien solide que j'aie réussi à construire avec lui. Je suis autant fier de lui que de Tybalt.

- Les deux enfants : Malheureusement, à cause de leur mère qui s'arrange pour que je les voie le moins possible et qui leur raconte des histoires pour les monter contre moi, c'est très difficile de construire une vraie relation. Et évidemment, eux se rendent bien compte que je suis loin d'être le papa parfait...




Histoire

Raaaah, mais vous m'emm***** avec vos questions ? C'est bientôt fini au moins ? Ah, il reste que ça ? Ouais, ben tu parles d'une question... Mon histoire, qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte ? Bon, je vais essayer, mais je vous promets rien de palpitant.

Je suis né à Edimbourg, capitale de l'Ecosse verte et pleine de châteaux hantés, et pourtant je suis anglais. Normal, mes deux parents l'étaient. Non, je ne suis pas un pauvre petit orphelin, ne bloquez pas sur le "étaient" ! Ma mère est morte quant j'avais trente-deux ans, mon père quand j'en ai eu quarante. Quand on est adulte, on encaisse mieux le choc que quand on est gamin. Bref, maintenant que vous savez ça, je ne reviendrai pas dessus. Mes parents étaient donc anglais, par conséquent j'ai moi aussi eu la nationalité de Sa Majesté. Ma famille n'était pas riche, mais on n'était pas pauvres non plus. Une famille moyenne, en somme. J'allais à l'école de mon quartier comme tous les gamins de mon âge. Je suis fils unique. En fait, j'aurais dû avoir une grande soeur, mais elle est morte avant ma naissance. Voilà pour le décor.

A l'école, j'étais paresseux. Je ne travaillais pas beaucoup, je n'écoutais pas en classe, je dessinais sur mes cahiers, je ne rendais pas mes devoirs... Pourtant, je vous l'ai dit, j'avais des bonnes notes, parce que j'étais doué pour apprendre vite. Ca faisait enrager mes camarades de classe, et mes professeurs n'y comprenaient rien de rien. Beaucoup pensaient que je trichais, mais j'avais juste mon excellente mémoire comme antisèche, et va reprocher à un élève de retenir facilement ses cours... Mes parents voyaient que j'étais doué, et désespéraient de mon attitude. Ils voulaient que je fasse des études et que j'ai une bonne situation plus tard, puisque j'en avais les capacités. Moi, ça ne m'intéressait pas. Pas grand chose ne m'intéressait en fait. Quand j'y repense, c'est plutôt triste pour un gamin, non ?

Et puis j'ai lu. J'avais appris à lire en même temps que les autres, mais les livres que tu lis quand tu es petit ne m'intéressaient pas -Gaffi et le château hanté, excusez moi mais il y a plus élevé comme lecture ! Et puis j'ai découvert les romans, les vrais. Et ça, ça m'a passionné. Du collège à aujourd'hui, je n'ai plus arrêté. Pourtant, Dieu -ou Diable- sait que je me lasse vite des choses ! Mais les livres, ça ne m'est jamais passé. J'ai donc travaillé en littérature, je faisais mes devoirs toujours en temps et en heure, j'en faisais même en plus, juste pour le plaisir ! Evidemment, tous mes profs de littérature m'ont adoré, d'autant plus que dans les autres matières, je ne fichais toujours rien, excepté les veilles d'examens. Mes parents étaient ravis que je me sois trouvé un centre d'intérêt et ne se sont absolument pas opposés à mon choix lorsque je leur ai annoncé mon intention d'étudier la littérature anglaise à la University of Edinburgh. J'y ai été heureux, dans cette université ! Je ne faisais que de la littérature, à longueur de journée, et c'est là que je suis tombé amoureux de la littérature anglaise. J'y ai aussi rencontré ma future épouse, Emelyne, qui y étudiait l'économie et la géographie. Mais à cette époque là, nous étions de simples connaissances, et nous n'aurions jamais imaginé nous marier treize ans plus tard. Mes années université furent les plus heureuses de mon existence, et je ne peux pas y penser aujourd'hui sans éprouver une certaine nostalgie.

Mon Bachelor en poche, j'ai obtenu une bourse au mérite pour étudier là où j'avais toujours rêvé d'aller : Londres ! Depuis que j'avais découvert la littérature anglaise, je ne rêvais que de ça. A vingt-et-un ans, je m'installai donc dans une petite chambre d'étudiant non loin de Queen Mary, mon université. Là encore, j'ai brillamment réussi mes études, et j'ai vite été embauché dans la rédaction d'un journal pour écrire une chronique littéraire chaque semaine -le rêve pour un jeune tout frais sorti des bancs de l'amphithéâtre ! J'ai peu à peu grimpé les échelons, et lorsque j'ai revu Emelyne à l'âge de vingt-huit ans, je supervisais toute la partie littéraire du journal.

Nous nous sommes retrouvés à une réunion d'anciens étudiants organisée à Edimbourg, occasion à laquelle je suis rentré chez moi. Je ne sais toujours pas ce qui m'avait poussé à m'y rendre. L'envie de revoir ma famille et le décor qui m'avait vu grandir, sûrement. Tout le monde avait changé, je ne reconnaissais personne -il faut dire aussi que j'avais déjà mon caractère difficile et que je ne m'étais pas fait beaucoup d'amis. Mais lorsque j'ai vu Emelyne, je l'ai tout de suite reconnue, et j'ai été émerveillé de voir à quel point elle était devenue belle. Je l'ai abordée et elle m'a reconnu aussi. Nous avons discuté, elle m'a dit qu'elle cherchait du travail à Londres, qu'elle avait reçu des propositions intéressantes dans la City, le fameux quartier des affaires. Nous avons échangé nos coordonnées, et lorsqu'elle est venue s'installer en ville, quelques mois plus tard, j'ai été la première personne qu'elle a appelée. Pendant deux ans environ, nous avons flirté, joué les amis qui ignorent l'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l'autre... Et finalement nous avons craqué. Nous sommes sortis ensemble, nous avons emménagé ensemble deux mois plus tard, et moins d'un an après nous nous sommes mariés. Grave erreur. J'avais trente-et-un ans.

Les deux premières années ont été belles. Nous étions heureux, nous gagnions bien notre vie... Et puis je me suis lassé. Comme d'habitude. Nous nous entendions de moins en moins bien, il y avait beaucoup d'incompréhension entre nous. Nous nous sommes séparés, puis nous sommes remis ensemble, puis re-séparés un nombre incalculable de fois. Enfin, elle est tombée enceinte de Tybalt. J'avais trente-cinq ans alors. Nous nous sommes dit que c'était l'occasion rêvée de tout reprendre à zéro, de repartir sur de nouvelles bases, de nous donner une nouvelle chance de sauver notre couple. Las. Tybalt et né, et un an plus tard, Arthur suivait. Là encore, nous avons été heureux les première années, mais la situation s'est de nouveau détériorée. Je regrette que les enfants n'aient jamais pu connaître une vie familiale vraiment heureuse et épanouie. Peu après les six ans d'Arthur, nous avons divorcé, et c'est elle qui a obtenu la garde des enfants. Elle a refusé la garde partagée, ce que je ne lui ai jamais pardonné. Depuis le divorce, j'arrive à les voir une fois de temps en temps, quand elle est de meilleure humeur ou que j'arrive à tromper sa vigilance. Ils viennent me rendre visite parfois, pendant les vacances ils viennent passer quelques jours, mais ces courts séjours sont toujours le fruit d'une bataille intense entre leur mère et moi. Elle m'en veut terriblement de ne pas avoir su sauver notre mariage et surtout de n'avoir rien fait pour.

A quarante ans, j'ai accédé au plus haut grade qu'un journaliste littéraire puisse espérer : je suis devenu critique littéraire. Les auteurs m'envoyaient une copie de leurs bouquins, et je donnais mon avis. Je n'ai pas changé de travail depuis, et je ne compte pas le faire. J'aime trop ce job là. En supplément, j'écris régulièrement des articles de journaux, et j'ai à mon compte quelques essais sur la littérature anglaise. Ma prochaine ambition est d'écrire un roman, mais je n'ai pas encore trouvé de sujet satisfaisant. En tant que critique, je me suis fait un nom dans le milieu, et je commence à percer en tant qu'auteur d'essais. A cinquante-et-un ans, la vie n'est pas merveilleuse, mais elle me correspond. Je ne suis pas le plus heureux des hommes, mais je ne suis pas malheureux. Et ça, ça me va très bien.
J'peux partir maintenant ?





Dernière édition par Clive Collins le Mer 22 Juin - 19:12, édité 15 fois
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Perfection is intensely annoying. [Terminée] _
MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 12:20

Perfection is intensely annoying. [Terminée] Finalyp

TEST DE RP

Pour la trente-quatrième fois en l'espace de cinq minutes, Clive consulta discrètement son téléphone portable, et pour la trente-quatrième fois, il dû bien se rendre à l'évidence : ses fils ne répondaient plus à ses messages pour ce soir. Il était déjà vingt heures, leur mère les avait sûrement emmené dîner en ville et évidemment, on ne regarde pas son téléphone au restaurant. Sauf quand on s'appelle Clive Collins, mais ça, c'est une autre histoire. Avec un soupir bruyant, il rangea son mobile dans sa poche et croisa de nouveau les bras, impatient de voir cette conférence toucher à sa fin. Quelle idée son rédacteur en chef avait-il eu de l'envoyer lui assister à cette réunion ! Certes, la littérature était son dada, mais de là à écouter un vieux grabataire octogénaire blablater des âneries sur l'homosexualité d'Oscar Wilde en remettant son satané sonotone en place toutes les deux minutes... Ca ressemblait plus à une punition qu'à autre chose. Il réfléchit, se demandant tout à fait sérieusement ce qu'il avait bien pu faire pour mériter cette sentence. Hardy l'aurait balancé pour le coup de la mygale en plastique dans son bureau ? Non, il n'aurait pas osé... Et puis c'était le premier Avril ce jour là, c'était de bonne guerre, non ? En plus il ne pouvait pas savoir que Hardy était arachnophobe. Cette idée arracha un rire sec à Clive qui lui valut des regards furieux de ses voisins. Arachnophobe ! C'est une phobie de fille, ça !

Clive, machiste ? Nan, pas du tout. A peine. Juste une fois de temps en temps, ça l'amusait. Le reste du temps, il était pour la parité. D'ailleurs, la galanterie ne le concernait absolument pas, et il ne comprenait pas pourquoi il se faisait enguirlander lorsqu'il ne tenait pas la porte à une femme ou qu'il ne proposait pas de porter ses courses. Elle avait des bras, elle était bien capable de le faire elle-même, non ? Egalité des sexes, d'accord, mais pas que quand ça les arrange, ces nanas. Non mais oh.
Il était parti tellement loin dans ses divagations mentales qu'il n'avait pas remarqué la fin de la conférence. Il ne s'en aperçut que lorsque tout le monde se leva. Il bondit sur ses pieds, enfila son manteau à vitesse grand V et sortit de la salle à grandes enjambées. En-fin li-bre. Il sauta les trois marches du perron comme un gamin et s'éloigna en sifflotant. Il faisait déjà nuit, et les réverbères illuminaient les rues de même que les phares des voitures et des taxis, ou cabs comme on disait en bon anglais. Il se prit à sourire, tant il se sentait bien dans cette ville qui avait nourri ses rêves d'adolescent et continuait à l'enchanter une fois adulte. Il bifurqua au coin d'Oxford Street après avoir dépassé tous les grands magasins et s'engouffra dans le métro. Il trouva une place assise et attendit le départ. Il laissa aller sa tête contre la vitre. Il se sentait sommeiller. Mais il avait encore du travail en arrivant chez lui...

" - Clive, ne t'endors pas. Si tu rates ta station, tu es bon pour aller jusqu'au bout de la ligne, comme l'autre fois. Souviens-toi de toutes les difficultés que tu as eues pour rentrer à cause des travaux !"

Clive grogna contre la voix d'Oscar Wilde, qui venait de s'élever dans son imagination. Pourquoi fallait-il que son inconscient se manifeste sous la forme de ses auteurs fétiches de façon si agaçante ?

" - Ecoute mon vieux, je viens de me farcir une conférence de quatre heure sur tes préférences sexuelles, alors fous-moi la paix et laisse moi fermer les yeux cinq minutes, d'accord ? répliqua-t-il dans sa tête.
- Tu plaisantes, tu n'en as même pas écouté un quart, de cette conférence. Reste éveillé, fais toi un café bien serré en rentrant chez toi, et travaille ! enchaîna immédiatement la voix de Wilde avec un petit accent nasillard caractéristique des dandys.
- Je rêve ou tu es en train de me donner des leçons sur la manière dont je dois travailler ? Retourne au fond de mon imaginaire et restes-y jusqu'à ce que je me sois reposé !
- Vous savez Collins, il a raison... intervint la voix du poète romantique John Keats.
- Ah non, tu vas pas t'y mettre aussi !"

Au regard stupéfait que lui lança la dame assise en face de lui, Clive compris qu'il avait protesté à voix haute. Il lui dédia un sourire -celui qu'il qualifiait de "sourire d'arriéré"- et reprit ses pérégrinations mentales.

" - Ecoutez, tous les deux. Je vous promets que je ne vais pas m'endormir dans ce satané métro et que je vais boire deux litres de café et travailler toute la nuit. Mais s'il vous plaît, fichez moi la paix, vous me donnez mal au crâne !"

Les deux voix se turent. Clive soupira. Habituellement, il aimait bien se prendre à ce petit jeu intérieur, mais l'habitude était tellement forte qu'elle survenait un peu n'importe quand, et c'en devenait parfois réellement agaçant. Il se renfrogna dans son siège, un air boudeur sur le visage. Soudain, il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Hâtivement et l'ouvrit et consulta son nouveau message. C'était Tybalt qui répondait à son précédent texto, celui d'avant la conférence.

" - Enfin !" s'exclama-t-il, s'attirant de nouveau une oeillade de la vieille femme qui lui faisait face -ce dont il n'avait cure. Après tout, qu'est-ce qu'elle savait, cette vieille bigote ? Rien ! Alors qu'elle garde ses regards réprobateurs pour elle, lui, il disait zut au reste du monde, du moment qu'il avait ce qu'il voulait, à savoir des nouvelles de ses fils. Satisfait, il se mit à siffloter, entonnant dans le métro la Lettre à Elise de Beethoven. Sa voisine d'en face se leva avec une expression de mépris tellement vivace que Clive en éclata de rire. Plusieurs passagers se retournèrent, d'autres ne se donnèrent même pas cette peine, et la dame s'en alla d'un air offensé. Elle était déjà sortie que Clive riait encore sans bruit, secoué d'une hilarité silencieuse qui, pour un peu, lui aurait presque fait oublier le calvaire de cette satanée conférence.

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Dernière édition par Clive Collins le Mer 22 Juin - 17:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 16:43

The end ! Je laisse la place aux correcteurs ! study
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 16:58

Bonsoir,
c'est moi qui vais m'occuper de ta fiche car il fait parti de mes PVs.

Avant de me pencher sur ta fiche, je te demanderai de la structurer un peu plus. Je m'explique, les longs paragraphes ne sont pas du tout agréable à lire, et sauter une ligne de temps en temps pourrait être bénéfique.
Deuxième point : je ne pense pas que tu devrais mettre d'image dans tes relations. Si un autre membre s'inscrit avec l'avatar que tu as choisi pour ta femme par exemple, cela risque de prêter à confusion.

Merci d'effectuer les modifications demandées et de me prévenir ^^
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 17:07

Voilà, modifications effectuées ! J'espère que le reste te plaira, et si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à me le dire ! Wink
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John H. Watson
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 19:45

Je ne ferai que les remarques suivantes

- Pense à aérer ton texte, cela peut devenir lourd en RP
- Fais attention aux accents, parfois, il en manque beaucoup
- Personnellement, je n'ai pas compris pourquoi tu as décidé de faire parler le personnage dans la fiche. Mais c'est un choix que je respecte tout à fait.

Sinon, tu as bien saisi le personnage ... Tu es donc validé.
Pense à faire ta demande de rang (très important) et autres demandes ...
Bon RP !
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] EmptyMer 22 Juin - 19:50

J'ai mis à la première personne pour essayer, et pour le rp c'est finalement la troisième personne qui est venue le plus naturellement... Et je suivrai tes conseils pour le rp ! Merci beaucoup !
(bizarre pour les accents, j'ai utilisé le correcteur de Word et rien n'a été signalé... M'enfin.)
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MessageSujet: Re: Perfection is intensely annoying. [Terminée]   Perfection is intensely annoying. [Terminée] Empty

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Perfection is intensely annoying. [Terminée]

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