Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.

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Wylliam K. Broadwall
Scotland Yard | Hysterycally Serious
Scotland Yard | Hysterycally Serious
Wylliam K. Broadwall

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•Arrivé(e) le... : 16/01/2012
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I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. _
MessageSujet: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyLun 16 Jan - 22:05

Must be so boring in the little head of yours !


I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. Fistanalyze
Nom : Broadwall
Prénom(s) : Wylliam Kennedy
Sexe : Masculin
Date et lieu de naissance : 7 septembre, Cardiff
Groupe : Yard
Métier Psychologue du Yard (travaille dans la bâtisse et ne s'occupe que des employés du Yard, sans travail à l'extérieur)
Ft John Glover

I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. Andthen

Physique
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots

Wylliam fait partie de ces grands hommes qui peuvent vous impressionner. Après tout, il dépasse la grande majorité de ses collègues et parfois d'une tête complète. Néanmoins, ça ne fait pas toujours de lui une personne imposante puisque son calme et son sérieux rend sa présence plus protectrice que dominante, lui-même n'usant pas sa grandeur pour prendre l'avantage sur quelqu'un de plus petit que lui. Malgré tout, il peut rapidement devenir beaucoup plus oppressant s'il s'allonge de toute sa hauteur et vous regarde de haut, encore faut-il que vous l'ayez mérité ou demandé. Selon son humeur, il peut paraître plus vieux ou plus jeune. Non pas qu'il possède un pouvoir de rajeunissement, mais plutôt que son sourire ou que sa façon d'agir lorsqu'il n'est pas en service lui enlève toute crédibilité et le rajeunit donc légèrement. Il a l'air beaucoup moins son âge lorsque un sourire fait intensément briller ses yeux. Sinon, niveau physique, il reste dans le moyen des hommes. Il n'a sans doute pas l'allure d'un de ces jeunes étalons se pavanant sans aucune honte, mais il prend soin de sa personne et n'est guère complexé par aucune partie de son physique. Bâti à la old fashion du gentleman, il respire la confiance en lui et ça se voit autant sur son visage que dans sa posture entière. Ses cheveux bruns, qu'il porte long malgré son lieu de travail des plus sérieux, encadre un visage allongé. Ses yeux bleu-gris, légèrement enfoncé dans leurs orbites sont extrêmement expressifs, en disant sans doute plus sur lui que tout le reste de ses gestes, manies ou tics. Bien qu'il se rase régulièrement, il préfère souvent laisser paraître une certaine repousse trouvant que c'est beaucoup plus esthétique et que ça lui donne un certain charme. Qui a dit qu'on ne pouvait pas s'aimer soi-même ?

Caractère
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots

Que dire...que dire ? Wylliam est Wylliam. Ou Kennedy. Mais Wylliam quand même. Tout en étant Kennedy. Où ça nous mène finalement tout ce bavardage ? À rien du tout. Ou peut-être à quelque chose. Wylliam n'est pas bipolaire, il n'a pas de trouble de la personnalité. C'est déjà quelque chose non ? Il a une santé mentale de fer, ou du moins préfère-t-il se croire à l'abri de tous ces mensonges, toute cette tristesse, toutes ces déprimes. Il se défend de son mieux, il se met à l'abri. Après tout, il voit ce que ça leur fait à tous ces gens. Il les entend se plaindre, il les entend gémir, il les entend souffrir. Il ne les blâme pas, non. Il ne veut juste pas passer par là. Il connaît ce qu'un homme de son âge et de son intelligence peut connaître à propos de l'esprit humain. Il n'a fait qu'étudier cela depuis qu'il est en âge de comprendre qu'on peut choisir son destin. Mais va-t-il réellement mieux que les patients qu'il traite jour après jour dans son bureau ? Il ne le sait pas. Personne ne le sait. Un jour peut-être craquera-t-il en miettes, sait-on jamais jusqu'où l'esprit humain peut résister au désespoir des autres.

Plus sérieusement, il y a réellement deux Wylliam que les gens peuvent connaître, bien qu'il est rare qu'une personne ait la chance de connaître les deux en même temps. Wyll lui-même se plaît à séparer ces deux êtres en Wylliam et Kennedy. Pour la blague, pour le jeu de mot. Humour noir ? Légèrement, mais il en faut bien lorsque l'on travaille dans la police, peu importe le grade ou la fonction.

Wylliam c'est le premier. Celui connut du Yard, respecté du Yard. Ou craint et haït, tout dépendant bien entendu du contexte de la rencontre. Ce Wyll-là est sérieux à la tâche, ne bâcle pas son travail et plus que tout aime son travail. Il plaît aux hautes sphères, car il fait ce qu'on lui dit de faire. Peut-être parfois plus à son goût qu'à ceux des autres, travaillant à sa façon, mais ses résultats sont les mêmes que demandés. Si on lui demande de remettre sur pied un Inspecteur en deuil, il remettra cet Inspecteur sur ses deux jambes, doit-il détourner quelques bonnes mœurs pour se faire. Il ne fait pas ça par cruauté ou par amusement. Son boulot est d'essayer de faire passer les gens au travers de leurs épreuves et il sait que pour certain, ce n'est pas en leur prenant la main et en leur souriant béatement que ça marchera. Alors il pousse, il creuse, il déterre. Il est bon dans ce qu'il fait, il a une grande confiance en lui et il fait ses devoirs. Il joue ce que les gens veulent de lui. La jeune fille fragile désire un homme compréhensif, doux et souriant ? Donnons-lui ce qu'elle veut, mais elle doit elle-même remplir sa part du contrat non-écrit. Cet homme veut un caractère violent pour briser le sien ? Ainsi soit-il. Il n'est pas connu pour plaisanter, il n'ai pas connu pour échouer ou abandonner. S'il lui faut vous courir après pour vous asseoir dans sa chaise, il le ferait. S'il lui faut vous attacher pour que vous y restiez, il le ferait. Il est poli, ordonné, respectueux, le genre d'homme à venir au travail en veston cravate, toujours chic et présentable, on le dirait prêt pour aller en gala. Il laisse aussi une dose de mystère. Après tout, qui est-il ? Il doit rester éloigné de ses patients, ne pas se lier avec eux, il laisse donc se creuser un léger fossé entre eux. Suffisant pour la clause de son contrat, mais insuffisant pour rendre impossible tout contact amical lorsque le besoin s'en fait sentir dans une thérapie. C'est l'aîné veillant sur ses plus jeunes. Paternel, mais ferme. Introverti, mais charmant. Psychologue et souvent aussi chiant qu'il est supposé l'être. Il est ce qu'on lui demande d'être.

Passons au deuxième Wylliam, qu'on appellera Kennedy pour rendre tout ça plus clair. Kennedy est l'homme que vous connaissez si vous ne travaillez pas avec lui. C'est celui de l'extérieur, celui de la maison. Contrastant avec son apparence entière, c'est l'homme enfantin, celui qui fait semblant de faire un solo de guitare quand une bonne chanson passe à la radio, celui qui pourrait courir dans toute la maison en hurlant ou riant, celui qui sourit et qui rit. Il adore s'amuser, impossible de s'ennuyer si sa bonne humeur est dans les parages. Il ne devient pas totalement stupide, non. Il écoute toujours aussi bien et il reste très attentionné, mais il semble libéré. Totalement insouciant et probablement inconscient de temps à autre. Il adore les films, les sorties en plein air, les sports extrêmes, mais pourtant, il n'a pas de réelle occasion d'en profiter avec quelqu'un. Il manque de confiance en lui sur le plan relationnel, repoussant parfois sans faire exprès les autres au lieu de les attirer comme il sait pourtant le faire. Il est maladroit, ne sait pas toujours où commencer. Après tout, il sait décortiquer leur humeur et leur esprit. Leurs bobos, leurs maladies. Il sait parfaitement qu'il ne doit pas laisser tout cela influencer sur sa vie personnelle, mais il ne remplace pas toujours ses faiblesses par des forces. Il a de la difficulté avec l'amour et l'amitié, le premier demandant trop de temps et le deuxième trop de prudence. Il est impulsif et sauvage, enfant roi dans un monde d'adultes. S'il sait se montrer raisonnable, il n'en voit pas toujours la limite. Il y a ce qui doit être fait au bureau et puis l'absence de règles dans la maison. Malgré tout, on retrouve chez Kennedy un peu de Wylliam. Sa maison est propre, ordonnée, il aime cuisiner et chanter oui, mais il ne fait pas dans l'excès, ne boit qu'occasionnellement et essaie surtout de plaire aux autres, essayant d'être ce que les autres veulent, étouffant parfois ce petit côté Kennedy qui fait de lui un compagnon charmant, mais un peu étrange.

Si vous connaissez les deux Wylliam, vous vous demandez probablement s'il ne devrait pas lui-même suivre une thérapie, mais pourtant, il s'agit de la seule et même personne, tentant de trouver un équilibre entre le boulot, déprimant au possible parfois, et la maison, temple et havre de paix et de chaleur où son côté plus gamin peut sans peine se laisser aller. Il n'a pas peur de ce que les autres pensent de lui et fait en sorte de toujours voir le bon côté des choses, mais il a cette crainte de voir son esprit se déchirer ou bien se noyer après avoir absorbé les déprimes de tous et de toutes, sans même tenter de régler ou de rencontrer ses propres déprimes. Ce n'est pas un mauvais garçon, il a de l'expérience à revendre du haut de sa quarantaine avancée, mais il fait partit de ces gens se cherchant encore.

Il faudrait juste qu'il comprenne qu'il a simplement besoin d'unifier proportionnellement les deux pour que tout marche correctement. Qu'il use un peu de sérieux lorsqu'il est à la maison pour tempérer cette immaturité et qu'il use un peu d'énergie positive et énergique lorsqu'il est au travail pour tempérer cet état trop sérieux et si peu accessible.

Ses relations :
Ellie Dawson: Ancienne petite amie. Wylliam l'aimait, mais il n'était pas assez présent pour elle et il le savait parfaitement. Il donnait beaucoup plus de son temps et de son énergie pour ses patients et non pour elle. Il l'a laissé rompre en premier et ne l'a plus revu ensuite. Il n'a plus de sentiment pour elle, mais il regrette quand même la façon dont il l'a traité. Il aurait bien aimé rester ami, mais puisqu'elle a déménagé en Amérique, il n'a pas pu tenter de reprendre contact.

Stephany Dawson: Fille. Il ne connait pas son existence.

Gregory Lestrade: Ancien patient. Wylliam lui en veut légèrement, parce qu'il a été l'un de ses patients les plus difficiles, préférant les mots de ses amis à une vraie thérapie. Néanmoins, sous son masque de psychologue parfait, il l'adore. Après tout, cet homme reste dans le Yard une certaine figure de la justice. Wylliam en sait beaucoup plus sur lui que les autres et il aime ça. Pour aucune raison. C'est une relation qu'il a envers presque tout le monde du Yard, mais il a un certain respect pour Gregory qui lui est redonné par l'Inspecteur. Depuis qu'il va mieux et depuis qu'il ne vient plus dans son bureau, Wylliam peut lui parler normalement hors du bureau sans que l'autre homme ne montre les crocs. Ils ne sont pas amis, Wylliam n'a pas réellement le droit de faire ami-ami avec les gens du Yard, mais ils se reconnaissent néanmoins dans les couloirs ou la rue.

David Barker: Patient actuel. La première fois qu'il l'a vu entrer dans son bureau, Wyll savait qu'il allait y avoir du travail à faire. Il comprit très rapidement la majeure partie de ses problèmes, mais même aujourd'hui, il se doute qu'il reste des parts d'ombres dans son histoire. Il a donc décidé de travailler d'abord sur son malaise avec le pays étranger et de revenir aux problèmes plus profonds plus tard. Il le trouve plutôt mignon, mais est certain que toute allusion serait probablement mal placé. Après tout, il s'agit d'un patient.

Harmony Taylor: Patiente actuelle. Ça fait déjà quelques rencontres et Wyll voit en cette jeune femme les mêmes problèmes qu'en Lestrade. Ironie du sort, cette gamine lui est parvenu du même homme. Malgré tout, il la sent plus fragile que l'Inspecteur et préfère y aller plus doucement. Il ne sait pas trop comment la traiter, puisqu'il n'a pas une grande habitude des femmes dans son bureau, mais il tente ce qu'il peut, malgré son grand malaise - qu'il cache néanmoins avec aisance. Femme ou pas, elle a le droit à son aide, alors à lui de faire son boulot. Et puis, ce n'est pas comme si elle n'était pas plaisante à regarder.

Marcus Kalani: Patient recommandé. Wylliam ne le connait pas personnellement. Il sait simplement que les hautes sphères désirent ardemment qu'il ne puisse avoir un petit face à face avec l'homme. Évidemment, on ne refuse pas les demandes des sphères supérieures, mais en même temps il se demande s'il ne va pas rapidement regretter d'avoir dit oui. Enfin, cela reste à voir, mais après avoir lu son dossier, il est impatient de le voir sur sa petite chaise fétiche.

Lukas Dalloway: Collègue. Rencontré à une colloque, Wylliam s'y est tout de suite attaché. Il s'agit du seul homme avec qui il peut se lier d'amitié, alors il ne se gêne pas. Puisque c'est son seul partenaire de verre, il se fait un plaisir de l'appeler dès que le besoin s'en fait sentir. Il s'agit, réellement, du seul contact humain qu'il a à l'extérieur du Yard. Ami ou pas, il adore boire en sa compagnie et ne se soucie même pas de savoir comment Lukas se sent ou pense face à lui. En fait, il s'en fiche royalement.

Ben Tippin: Ce gamin du Yard est entré une fois seulement dans son bureau, à son entrée au Yard pour passer l'examen habituel des agents nouvellement recrutés. Première impression ? Une sacrée bénédiction pour cet endroit de déprimés. Deuxième impression ? Ils allaient avoir bien du mal avec lui. Preuve, il n'avait pratiquement rien répondu de significatif dans son entrevue, mais Wylliam avait rempli son rapport autrement, disant que cet agent était totalement apte. Il y croyait. Ben était apte. Il avait simplement une façon de se renfermé sur lui-même plus joyeuse que la plupart des gens. Il avait néanmoins continué de le croiser, le voyant courir dans les corridors, fuir ses devoirs ou faire le pitre un peu partout dans le bâtiment. Il s'agit peut-être de son chouchou dans les employés du Yard, mais ça, il n'est pas près de le dire.

Histoire
Un minimum de 20 lignes soit 400 mots
Cardiff. Une petite ville, ou grande, ça dépend du point de vue. Une belle ville. Wylliam naquit dans un des hôpitaux de la région. Yasmine et Keven Broadwall. Ses parents. Une femme et un homme respectables en apparence. Elle douce et serein, lui ferme mais souriant. Ils n'étaient ni les meilleurs parents du monde, ni les pires, mais pour Wylliam, les comparaisons n'importaient peu. Il aimait ses parents comme il se devait de les aimer. Il les respectait et leur obéissait comme son père le lui avait appris. Même s'il riait plus souvent que les autres enfants, il ne rechignait pas sur sa mère ou son père comme le faisaient souvent ses camarades de classe. Son amour pour eux était quasiment infini. Il était alors un gamin rempli de rêves, d'idées et d'innocence. Il voyait la vie si belle que le malheur des autres lui semblait petit et insignifiant. Après tout, lorsque le bonheur est étranglant, le reste est trop terne pour s'y attarder. Il n'avait pas l'âge d'y faire attention, il préférait jouer et sourire. Il n'était pas capricieux dans le temps, mais rien ne l'empêchait de faire parfois des blagues. Aucune crise d'aucune sorte, mais plusieurs petites farces par-ci par-là. L'amour était alors pris avec un brin de folie.

Son primaire fut plutôt calme. Assez fêtard, il ralliait les autres. Il était populaire parce qu'il savait faire rire et qu'il ne semblait pas méchant. Il avait un magnétisme qui attirait les foules. Un gamin aussi mignon ne pouvait rien apporter de mal disait-on. Ils avaient peut-être raison. Chouchou, aimé des profs, des élèves et du directeur, sa vie continuait son cours sans qu'il ne sente l'essence de la tristesse toucher ne serait-ce que ses orteils. Les enfants qui pleuraient dans la cour d'école semblaient disparaître lorsqu'il les voyait, les enseignants qui perdaient patience semblaient se désintégrer. Peut-être était-ce alors le seul moyen que son esprit avait trouvé pour le protéger, mais ça marchait. Il ne cessait de sourire.

Oh bien sûr les petites blessures de l'enfance ne l'épargnaient pas. Une égratignure après être tombé de vélo, le four trop chaud pour ses petites mains, le chat du voisin enragé, l'orteil dans un meuble lors de la nuit tombée. Il apprit la douleur, certainement, il apprit ce qu'étaient les larmes allant de pair, mais la vraie tristesse, la vrai souffrance, il ne la connaissait pas encore. Ses parents, pas trop protecteur, mais veillant sur lui de loin, lui évitait les grandes routes, les montagnes, les obstacles. Ils ne l'étouffaient pas, mais ils épiaient ses moindres mouvements, agissant dans l'ombre pour son bien-être. Ou du moins le croyait-il. Un enfant...tout le monde voudrait rester dans l'enfance le plus longtemps possible. Continuer de rêver, d'ignorer la cruauté des autres et de vivre heureux malgré tout.

Wylliam le souhaita de toutes ses forces dès qu'il entra au secondaire. Les enfants sont cruels disent-ils, mais ont-ils déjà vus une horde d'adolescents pré-pubères ? Apparemment non.

Il était heureux, il souriait encore. Ce n'était qu'une nouvelle étape de la vie, mais il y entrait avec un léger désavantage: il ne connaissait rien de la cruauté extérieure, de la violence et de la rage. L'environnement dans lequel il avait grandit l'avait longuement préservé, mais ne pouvait plus maintenant le protéger contre le monde. Il grandissait, il devenait plus indépendant et même s'il répondait toujours comme un parfait petit soldat à son père, il voyait que son avenir était plus large, qu'il avait des ambitions et qu'il avait des buts.

L'adaptation, par contre, serait nettement plus compliqué.

Il était dans la moyenne. Ni le plus faible, ni le plus fort. Extraverti et gentil, les amis étaient rapides à se faire, les rencontres intéressantes. Une légère idée que tout se passerait comme avant, qu'il pourrait ignorer la souffrance et le reste. Ignorer ce qui n'était pas son monde ou celui protégé de ses parents. Il découvrit bien rapidement que la vie ne marchait pas ainsi.

Ses premiers amis restèrent les mêmes pendant toutes les années de son secondaire, mais certains se greffant à son groupe lui apprirent la déception et le rejet. On l'humilia, on n'hésita guère à se moquer de lui et de sa gentillesse, on profita de sa générosité et de son désir de plaire. Beaucoup plus à l'aise que certains de ses amis et camarades, il payait souvent pour les autres lorsqu'il y avait une fête, lorsqu'il y avait une activité ou pour toute autre raison que Wylliam trouvait bonne. Il était facile alors de devenir opportuniste, d'en vouloir plus et de manipuler. S'il était naïf, il apprit rapidement à ses dépends que personne n'était fondamentalement bon. Il y avait beaucoup de caprices, beaucoup de coups bas.

Ses premiers amours ne se passèrent pas très bien non plus et peu à peu, l'adolescent qu'il était perdit la confiance qu'il avait en lui. Il n'avait plus de talents, il n'avait plus de valeurs. Était-il si petit qu'il ne méritait pas de vivre ? Il se referma peu à peu, devenant plus sérieux, plus studieux, mais surtout plus sombre et solitaire. Il s'éloigna de ses amis et seuls ceux ayant été là depuis le début restèrent avec lui. Les autres se trouvaient des raisons. Les autres lui trouvaient des fautes. Il apprit la différence entre l'hypocrisie et l'honnêteté. Il versa des larmes, serra les poings et alla même jusqu'à les utiliser. Malgré tout ce que ses parents essayèrent de faire, leur fils était entré dans la vie avec une certaine brutalité.

Pourtant, il ne vieillit pas plus mal qu'il aurait pu. Il était plus fragile peut-être et moins doué dans les contacts, mais il reconstruisit rapidement son estime et la confiance qu'il portait en ces capacités. Il choisit la psychologie pour l'intérêt qu'il montrait à toutes les réactions qu'il avait observées pendant son secondaire. Pourquoi les gens réagissaient de telle façon devant une certaine situation. Pourquoi les gens tombaient-ils amoureux ? Pourquoi ils mentaient ? Il posait des questions auxquelles il voulait des réponses. La psychologie lui semblait le choix parfait et il n'avait pas tort. Il prit sciences policières et criminologie en option, faisant plusieurs recherches personnelles de son côté. Même s'il y avait plus d'obstacles et même si les gens n'étaient plus aussi parfaits que lorsqu'il était enfant, Wylliam prit un plaisir fou à grandir et apprendre.

Son père quitta la vie lorsqu'il eu 25 ans, laissant dans son esprit un grand vide. S'il avait déjà vécu le deuil, cette disparition lui demanda beaucoup d'efforts pour passer au travers. Il alla lui-même consulté, anéanti d'avoir perdu son exemple de vie, son idole et son mentor. Il lui fallut un an de thérapie complète pour enfin pouvoir reprendre le cours de sa vie sans trop de difficulté et il réussit tout de même, pendant cette année-là, à prendre soin de sa pauvre mère.

La vie commença alors à s'améliorer. Sa mère souriait de nouveau et mangeait. Elle avait même arrêté de fumer, à son plus grand plaisir. Il continua pour sa part ses études, ne reculant devant aucun effort à fournir, heureux pendant les travaux d'équipe et concentré lorsqu'il lui fallait travailler seul. Il passa son diplôme et fut accepté par un cabinet, puis recruté par le Yard quelques années plus tard. Lui-même avait fait des démarches pour être accepté dans un tel établissement et son souhait fut exaucé plus rapidement qu'il ne l'avait lui même espéré. Les années l'avaient rendu plus renfermé devant les gens et sa rencontre avec Ellie à 29 ans n'arrangea à rien sa facilité à communiquer avec autrui. Trop renfermé, trop secret et surtout trop ancré dans son travail, il fit vivre à sa compagne plusieurs années d'enfer. Elle l'endura pendant 5 ans avant de partir pour l'Amérique. Il ne put jamais la blâmer, mais sortit de cette relation avec un léger goût amer dans la bouche.

Le boulot, heureusement, devenait de plus en plus intéressant, surtout depuis qu'il était au Yard. Il préférait ces situations à celles auxquelles il avait le droit en cabinet, rencontrait des gens intéressants et entendaient des histoires qui le passionnaient, même si avec elles venaient souvent les blessures mentales de ses patients. Il se fit très rapidement une réputation. Sérieux, ferme, quelque peu impressionnant, mais ses résultats n'étaient plus à discuter. Il n'avait néanmoins aucun réel ami et ne semblait pas pressé de s'en faire de nouveaux.

Ce fut pendant une colloque qu'il rencontra Lukas, un psychologue pour civils qui l'intéressa rapidement. Simple et sympathique, il avait tout pour lui plaire niveau amitié. Il le revoyait fréquemment pour boire, pour discuter psychologie et Wylliam s'en sortait parfaitement bien avec un seul ami, n'arrivant toujours pas à faire la bonne part des choses entre le garçon sérieux et celui plus immature qu'il était.

Sa rencontre avec Gregory Lestrade n'arrangea guère les choses. Veuf depuis peu, mais surtout encore plus borné que lui, l'homme ne voulait croire en son incapacité de faire les choses, mais surtout, il n'acceptait aucune aide. Ce fut pour Wylliam le test ultime qui allait soit brisé toute la confiance qu'il avait en ses talents dans son métier ou bien qui allait au contraire les renforcer. Il lui fallut une volonté de fer et des heures de patience armée pour réussir à remettre l'agent sur ses pieds. Évidemment, il n'avait rien effacé de la tristesse, mais il l'avait aidé à accepter et à passer au travers.

Depuis, il continue son métier avec un certain enthousiasme intérieur et travaille de même front à se chercher lui-même, aspirant à une harmonie plus parfaite avec lui-même.

I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. Finalyp

TEST DE RP
Un minimum de 13 lignes soit 250 mots
Les journées qui vont, les journées qui passent. Wylliam ne portait jamais attention au temps, sauf s'il avait des rendez-vous urgent où il avait à se déplacer lui-même. Habituellement, c'était les patients qui venaient à lui et non le contraire, ce qui lui permettait de ne pas faire attention à l'horloge se trouvant en arrière de lui. Pourquoi en arrière ? Parce que le flot temporel ne lui importait peu. Ses patients étaient toujours à l'heure, ils n'avaient pas le choix et Wylliam arrêtait par instinct la consultation une heure plus tard, comme si son horloge biologique était parfaitement alignée à celle du commun des mortels. De toute façon, il avait tellement plus à penser, tellement plus à faire.

Il lisait distraitement le dossier qu'il avait devant les yeux. Le patient habituel. L'évaluation annuelle comme l'appelait les hauts patrons. Majoritairement, aucun des agents n'en avaient réellement besoin. L'évaluation annuelle ne servait qu'à rassurer les troupes sur la présence d'une entité bienveillante veillant sur eux. Les rendez-vous qui comptaient vraiment étaient ceux nécessaires. Lorsqu'un agent revenait d'une mission traumatisante, lorsqu'un agent perdait un membre de sa famille, lorsque le bureau était victime d'une attaque, lors d'une peine de cœur, etc. Toutes ces petites choses de la vie quotidienne, graves ou moins graves, qui pouvaient arriver à n'importe qui. Ces évaluations-là valaient quelque chose. L'annuelle prenait une semaine pour passer tout le monde et était généralement une perte de temps. On ne discute pas des décisions lorsque l'on se trouve dans sa position, mais on les applique...malheureusement. Il était un bon soldat, obéissant et docile, mais à l'intérieur de lui-même grondait une feu qui se révolterait, qui hurlerait s'il lui en laissait l'occasion. Ces gens avaient besoin d'aide. Ces gens n'avaient pas besoin d'être traités comme des animaux. Ils étaient bien assez traumatisé à chaque rencontre nécessaire...

Il referma le dossier. Ils étaient tous passés. Du moins ceux d'aujourd'hui. Trois autres jours et la fin de semaine serait arrivée, il pourrait relaxer et enfin recommenceraient par la suite les sessions normales. Il reverrait ses clients occasionnels et ceux plus quotidiens. Il adorait ces sessions. Même s'il ressemblait à un maître d'école sévère la plupart du temps, ce métier faisait bouillonner son sang et sa passion. Évidemment, leurs secrets, leurs peines, leurs désespoirs étaient lourds, très lourds, même pour ses épaules, mais d'un certain sens, il amenait une sorte de bien-être à ces gens. Pas toujours, et certainement pas facilement, mais il essayait. Il adorait disséquer l'esprit humain, le tourner dans un sens et dans l'autre, jouer avec les proportions d'un malheur, mais jamais il n'avait blessé un de ses patients intentionnellement.

Ils étaient humains. Une fois qu'ils entraient dans cette salle, il pouvait se laisser à nu sans que Wylliam ne se sente menacer ou mal à l'aise. Il en avait vu. Des hommes pleurant la mort de leur famille, des femmes tremblantes après la vue de leur premier mort, des jeunes agents incertains et brisés, des vétérans qui culpabilisaient pour avoir tuer un délinquant en fuite. Les accidents de travail arrivaient. Si les civils pouvaient hurler à l'injustice, Wylliam savait ce qui se passait dans la tête des coupables. La culpabilité et le doute de pouvoir continuer. Il y avait ceux qui se rabaissaient continuellement et ceux qui s'enfermaient dans un long mutisme. Tout avait un remède. Il suffisait de le trouver et de l'appliquer. Il ne s'y prenait pas toujours avec douceur, mais même avec violence son seul but était de faire traverser une épreuve.

Ce n'était pas compliqué. Dans sa tête il n'y avait pas réellement de place pour l'incertitude. Pas lorsqu'il était sur le plancher du travail, pas lorsqu'il avait le toit du Yard au-dessus de la tête. Il aiguisa un crayon avec des mouvements quasi militaires. Toujours une solution...

Y en avait-il vraiment une lorsqu'il fallait consoler un homme ou une femme ayant perdu sa compagne ou compagnon ? La douleur était réelle et non imaginaire comme dans certains cas. Impossible de ramener le défunt, impossible de ramener le bonheur. Il s'appuya sur le dossier de sa chaise, songeur. Son métier n'était pas que noir ou que blanc. Il y avait tant de nuances que la masse de gris était plus grande que le reste.

-Monsieur, votre premier rendez-vous de demain souhaiterait reporter la séance à ce soir.

Ses pensées furent interrompues par la voix de son secrétaire qui visiblement ne semblait pas certain de sa question. Comme s'il craignait d'avoir mal fait en étant venu l'avertir. Comme s'il pensait qu'il aurait simplement du renvoyer le capricieux demandant un changement à son rendez-vous annuel. Wylliam avait toujours trouvé charmant le léger malaise qu'éprouvait son voisin de bureau à son égard. Il se savait inaccessible et quelque peu imposant, mais il ne lui avait jamais rien fait pouvant le faire fuir. Peut-être inconsciemment...

« Fais-le entrer. »

C'était une réponse sèche et courte. Jimmy – communément appelé James par le reste du bureau – s'empressa de disparaître de son bureau afin d'aller porter la nouvelle au patient surprise. Wylliam ne fut pas étonné en voyant entrer l'agent en question. D'un geste doux mais ferme – il savait comment agir avec lui – il lui indiqua le siège face à lui.

« Vous savez comment ça marche, alors ne perdons pas de temps. »

Le temps...comme s'il en avait quelque chose à faire.

(C'est une partie importante, particulièrement pour les prédéfinis, car on peut évaluer votre niveau.
Manque d'inspiration ? Racontez un souvenir, un passage marquant de sa vie, des réflexions nocturnes, etc... Le contexte ne sera pas jugé.
)

I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. Andwho
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Dernière édition par Wylliam K. Broadwall le Mar 27 Mar - 6:48, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyMar 17 Jan - 14:15

XD j'ai bien ri en lisant ton pseudo
Bonne chance pour ta fiche cheers
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyMer 1 Fév - 12:06




Notification: fiche en danger.


Le recensement prend fin le 8 février, en tant que membre non validé, vous êtes également concerné. Vous avez jusqu'au 8 février pour terminer votre fiche, auquel cas votre compte sera tout simplement supprimé. Un problème? Besoin de plus de temps? Ma boite à MP est ouverte, mais je dois vous prévenir que je prendrai très mal les plaintes, sachant que certains d'entre vous ont LARGEMENT dépassé le temps imparti pour terminer leur fiche de présentation. (Comment ça un temps imparti? Le réglement s'il vous plaît)

Sur ce,
Bonne rédaction.









PS : Je devrai même pas te le dire *fuit*
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John H. Watson
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyLun 19 Mar - 0:29

Fiche toujours d'actualité? Merci de nous tenir au courant.
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyMar 27 Mar - 4:45

Vous pouvez supprimer si vous voulez, je me réinscrirai au pire quand j'aurais la fiche terminé correctement. Je fais juste copier la pres et après et bien vous pourrez l'enlever là. (Désolé, je suis encore sur Lestrade...)
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptyMar 27 Mar - 5:21

Bon, à ce qu'il paraît le Test RP vient de se faire ajouter. Avec de la chance j'aurai posté l'histoire bientôt. C'était un temps ridicule d'attente que je ne fais jamais usuellement(en fiche dans tous les cas). Pardon.

Finit...comme d'habitude, c'était le coup de pied qu'il me fallait. Désolé pour l'histoire et les fautes qui traînent. L'est 02:49 et je suis totalement claqué. Je vais dormir et corrigerait tout ça demain, mais au moins vous pourrez jugé vous-mêmes en attendant.

Désolé pour le retard. Wylliam terminé.
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John H. Watson
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. EmptySam 31 Mar - 21:27

Tu es donc validé.
Bon tu sais déjà quoi faire XD
Amuse toi bien avec ce nouveau personnage
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MessageSujet: Re: I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K.   I understand what you mean "BUT I DON'T CARE" Wylliam K. Empty

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