Nom : James
Prénom(s) : Edmund
Sexe : M.
Date et lieu de naissance : Liverpool, Angleterre, 1981
Groupe : Criminel
Spécialité: «Con artist»
Ft Jim Sturgess


Physique
Un jeune homme se présenta aux alentours de 22 heures chez l’un des caïds de la pègre allemande. Le garde du corps le regarda pendant une seconde, se demandant comment un homme aussi jeune à l’apparence aussi banale avec put obtenir un rendez-vous avec le grand boss. Rien chez l’intrus ne laissait présager la dangerosité du personnage : les cheveux courts, séparé en frange par le milieu, brun foncé et légèrement gras, les yeux d’un noir profond, le brun de ses iris se confondant dans la noirceur de ses pupilles qui fixent le vide d’un regard absent, les épaules légèrement courbées vers l’intérieur. Il n’était pas petit, mais à côté du garde du corps il avait tout l’air d’un gamin. Ses jeans sans marque laissaient paraître sa pauvreté, malgré l’effort de l’individu de se présenter un peu convenablement avec un polo par-dessus un t-shirt quelconque.

Il s’avança vers l’embrasure après une légère fouille en règle. La porte s’ouvrit, laissant paraître un bureau à la boiserie chic et au décor impeccable. À l’intérieur se trouvait un homme à la barbe blanche, en complet et impeccable. Se mordant la lèvre inférieure, le nouveau venu présenta une main moite au caïd, portant son regard de la droite vers la gauche, comme cherchant une échappatoire. Sa voix trahissait sa nervosité alors qu’en mâchouillant ses mots il se présentait. Il parla avec précaution de ses talents en comptabilité et à la fin de l’entretien, il était devenu le nouveau comptable.

En tremblant, il lui serra la main et d’un pas nerveux quitta la pièce.

-Et voilà, un autre pion se dit l’homme aux cheveux blancs, lorsque James quitta la pièce. Facile à manipuler… tellement facile!

Il repensa à ce petit homme chétif et eut un sourire machiavélique.

De son côté, le «comptable» accéléra le pas pour quitter au plus vite ce lieu maudit. Alors qu’il tournait le coin, son pas se fit plus détendu et son rythme plus sûr. Il passa les mains dans ses cheveux coiffés pour leur rendre leur apparence originale, c’est-à-dire partant dans tous les sens. Un sourire narquois s’affichait sur son visage alors qu’il jetait le débardeur dans la poubelle la plus proche, exposant son t-shirt au slogan provocateur : «I’m gonna Rock your world! ». Ses épaules reprirent leur allure droite et fière alors que l’homme se métamorphosait. De l’homme chétif, il était devenu l’artiste désinvolte ayant réussi un chef-d'oeuvre. Il prit les clés de sa voiture, déverrouilla les portes et entra.

Se regardant dans le miroir, il vit apparaître le gamin qu’il était. Il n’avait rien d’un sex-symbol, mais lorsqu’il souriait, il dégageait un charme certain. Lorsque son téléphone sonna, c’est d’une voix empreinte de fierté et d’amusement qu’il parla à son interlocuteur.

Il avait maintenant un accès illimité au compte d’un des hommes les plus redoutables. Ce dernier cherchait un homme pour faire ses comptes, et comme à son habitude, il avait préféré une compétence limitée d’un homme terrorisé et facilement manipulable…

La voiture démarra et s’éloigna rapidement. Du comptable il ne restait plus qu’un souvenir.

Caractère
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots
Edmund est un «player». «La vie n’est qu’un jeu auquel il faut jouer sans se soucier du lendemain», voilà ce qui résume le plus sa pensée. Il est arrogant et insouciant, et réellement téméraire. Sa fierté finira sans doute par le perdre, le jour où il voudra affronter un trop grand adversaire. C’est aussi un créatif de nature. Son imagination lui permet de réaliser l’impossible, ou plutôt ce que l’homme ordinaire qualifie comme tel. Pour lui, chaque porte à sa clé, il suffit de trouver laquelle.

Il a longtemps été un rêveur, au malheur de ses parents qui ne cessaient de le ramener sur terre. L’échec n’a pas été souvent présent dans sa vie, mais chacun d’eux l’a laissé un peu plus brisé. Échec amoureux, scolaire, professionnel… jusqu’à maintenant. Lorsqu’il est dans sa lancée, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Pourtant, le mur l’attend au détour, mais trop aveuglé par sa course, il risque de le percuter de plein fouet. Il risque sa vie à chaque pas, mais il ne s’attarde guère à ces «petits problèmes de pacotilles».

En amitié, il est loyal, même s’il ne considère pas l’omission comme un mensonge. Très secret, personne n’est réellement au courant de ses frasques… enfin aucun de ses amis proches. Il s’en vanterait néanmoins à n’importe quelle fille de belle apparence pour l’attirer vers lui. Pourquoi pas?

D’idéaliste, il est maintenant cynique. Néanmoins, un brin de son ancienne personnalité résiste en lui. Il n’est pas rare de le voir rêver dans un café lorsqu’il n’est pas en train d’élaborer son prochain coup.

Ses relations :
Sa famille est tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Fiers représentants des Anglais, ils aiment leur mode de vie «british», aiment parler des dernières politiques mises en place et aiment la reine. Sérieusement… ils adorent suivre à la télévision les dernières frasques des princes héritiers!

Histoire
Chacun a connu dans son existence ce moment décisif où devant soi s’ouvre deux chemins : celui de la droiture et celui si facile, si invitant du crime. Pour certain, ce dernier est tracé depuis leur très jeune âge : petits délits, batailles au quotidien, note médiocre, parent alcoolique… Ne soyons pas aussi banales. Ça serait si décevant!

Pour ma part, ce chemin s’est présenté alors qu’un de mes collègues de travail me lançait une phrase qui allait tout changer… Mais ce moment vient plus tard. Commençons par le début.

J’ai eu une vie plus qu’ordinaire avec des parents attentifs, charmants et aimants. Vivant dans leur petit monde de conformité, il ne remettait jamais rien en question. J’étais pour ma part un peu plus marginale. Turbulent. J’aimais malgré tout lire et j’avais l’imagination fertile. Lorsque j’étais plus jeune, je désirais devenir un pirate. Je me voyais partir à l’aventure, défier le monde et ses règles. Je rêvais de liberté. À l’école, les professeurs m’adoraient même si je dérangeais quelque peu leur classe. Après tout, j’étais un petit garçon rempli de bonne volonté et avec un profond désir d’être utile.

J’avais plusieurs bons amis qui me suivirent jusqu’à mon entrée du collège. Avec mes quelques talents en dessin et en mathématique, j’entrai facilement en architecture dans une université normale et j’en sortis avec des notes un peu au-dessus de la moyenne. Si le collège s’est bien déroulé, la crise économique qui touchait l’Angleterre à ma sortie me laissa sans un sou, criblé de dettes et sans avenir. Le monde rempli de promesse me crachait en pleine face, la génération me précédent ayant posé sur le dos de ma génération des soucis et des tracas immenses et sans solutions. Pendant 3 ans, j’ai accumulé les petits emplois, perdant tour à tour les femmes qui entrèrent dans ma vie.

Après ces trois ans, un de mes amis d’enfance se présenta à ma porte avec un emploi bien payé pour le gouvernement. Un emploi répétitif, abrutissant, mais j’étais au bord du gouffre : si je ne trouvais pas les 200 £ qu’il me manquait pour mon loyer, je me retrouvais dans la rue, sans emploi et sans petite amie. J’étais désespéré et j’acceptai sans condition. La routine devint ma meilleure amie : métro, boulot, dodo. Occasionnellement, j’allais dans un bar pour boire mon infortune, rencontrant au passage les filles qui comme moi se foutaient du lendemain et qui savaient qu’au matin j’aurais filé à l’anglaise.

C’est un de ces lendemains qu’arriva ce fameux chemin. Antony repassait pour une cinquième fois le dossier d’un des clients lorsqu’il me lança sur le ton le plus anodin cette phrase banale : « T’imagines si seulement on avait les couilles de le faire, nous pourrions être n’importe qui. C’est vrai… après tout, qui pourrait s’en rendre compte?» . Il faut savoir que cet emploi au ministère était au centre de service des permis de conduire. Chargés de faire les dernières vérifications avant l’impression et la création, tous les permis de notre district passaient entre nos mains.

C’est alors que droit devant s’ouvrit devant moi cette bifurcation. Comme il serait simple de remplir les papiers et s’inventer une nouvelle identité! Le lendemain, j’effectuais mon premier test : créer un permis contenant les informations d’une autre personne, mais sur lequel ma photo apparaîtrait. Lorsque quelques semaines plus tard je le reçu, je n’ai pu en croire mes yeux. Pendant les semaines qui suivirent, j’imprimai autant de cartes que possible et je demandai de me faire transférer dans le département des cartes de citoyenneté.

Un an plus tard, j’avais en main des centaines de cartes provenant de différents ministères, tout certifiés authentiques. J’avais en main n’importe quel papier qui justifiait mes fausses personnalités. Les portes s’ouvraient enfin devant moi. Quels seraient mes premiers pas?


Il vérifia dans son iphone l’adresse, mais surtout le nom de la demoiselle qu’il devait rencontrer. Il avait plus d’une heure pour s’y rendre, mais se préparer depuis quelques mois lui prenait plus de temps. Non pas qu’il aimait passer des heures dans le miroir à s’admirer : il était d’une tout autre arrogance. Il lui fallait surtout s’assurer que l’homme qu’elle rencontrerait serait le même que la première fois.

Son téléphone lui avait sauvé la vie plus d’une fois. Même s’il s’agissait d’une preuve compromettante si jamais un jour on venait à découvrir ses arnaques, il s’agissait d’un mal nécessaire. Un outil de plus dans sa mallette à arnaque. Enregistrés comme contacts existaient toutes ses différentes personnalités. Accompagné d’une photo, chacun de ses profils contenait les différentes facettes de sa personne. Il regarda attentivement celui qu’il allait être au cours de la journée : lunette à contour épais noir, étudiant en science politique, végétarien…

Il soupira… Créer les différents personnages était pour lui une vraie passion. Il ne se contentait jamais de falsifier son nom et son apparence. Voilà en quoi il était devenu un artiste de l’arnaque : ses personnages prenaient vie lorsqu’il les incarnait. Chacun d’eux avec des traits évoluant au fil de ses différentes rencontres. Dans le cas de Thomas, l’étudiant qu’il allait incarner cette soirée-là, le végétarisme s’était imposé de lui-même, une caractéristique de plus pour charmer la belle Sophie.

Ce serait donc une soirée sans viande pour lui qui ne refusait jamais une bonne tranche de steak saignante! Il ouvrit la pharmacie avec une clé qu’il gardait sur lui en tout temps, où divers produits se trouvaient : des teintures, différents articles professionnels de maquillage de cinéma et une vaste collection de moustaches factices, lunettes, et verre de contact de couleur. Il en choisit des verts et sortit les lunettes appropriées. Il regarda dans le miroir le résultat. Agencé avec son look marginal adopté pour l’occasion, Thomas apparut dans le miroir.

Après une dernière vérification, il sortit de la maison et prit la direction du Métro. Encore une soirée à exercer son art et à perfectionner ses personnages. Si l’aventure d’une conquête féminine n’était pas à écarter, comme toujours la perfection de son art restait la priorité. Après tout, les femmes étaient faciles à berner, mais pour réellement réussir auprès des banques et autres institutions qu’il visait dans ses machinations, il lui fallait être certain d’être au sommet de son art.


Il s’avança sans soucis vers la station, arrêtant au guichet pour s’acheter des passes de métro. Une carte mensuelle avec son véritable nom avait autre fois compromis un de ses personnages et comme à chaque fois que cela arrivait, il avait dû l’éliminer de son répertoire. Maintenant, il ne prenait plus ce risque inutile. Il optait désormais pour l’anonymat d’un billet acheté rapidement. Pendant tout le long du trajet le menant jusqu’à l’Imperial War museum, il révisa les connaissances de Thomas sur ce qu’il y verrait. Comme tout bon étudiant en politique, il se devait de connaître les chefs d’État ainsi que les enjeux des différents conflits représentés dans le musée.

C’est la dernière épreuve, se dit-il en s’avançant vers la blonde qui l’attendait sans douter de rien. Une dernière étape avant de passer à la phase 2. Il s’avança vers elle, avec son sourire éclatant et son air hautain.

« Drôle d’idée pour un rendez-vous galant! » dit-il tout bonnement en l’embrassant. Une idée qui n’était pas tout à fait la sienne. Il avait subtilement glissé dans la conversation sa passion pour les conflits antérieurs, des conflits qu’il voudrait à tout prix éviter lorsqu’il serait lui-même en politique. Il avait par la suite fait état de la beauté du musée et de la richesse de ses expositions. Quelques heures plus tard, elle lui proposait de l’y amener, chose qu’il accepta avec plaisir. Quelques jours plus tard, voilà qu’un nouveau rendez-vous s’était profilé : il devait l’y rejoindre. La dernière étape pouvait donc s’amorcer : à quel point serait-il crédible dans la peau d’un étudiant en politique, lui qui quelques jours plus tôt savait à peine le nom du premier ministre?

Il s’avança vers le guichet, présentant sa carte étudiante - au nom de Thomas – pour bénéficier du rabais pour les étudiants. Il avait fait fabriquer cette dernière en prétextant la perte de sa carte, tout en s’étant assuré que le Thomas en question était bien étudiant dans cette faculté. Il se tourna vers sa la demoiselle, lui présenta le ticket et l’invita d’un mouvement confiant vers l’atrium où les artéfacts de la guerre les attendaient.



Pseudo : Jo
Âge : 22
Comment avez-vous connu le forum : Sarah!
Code dans le règlement : Vu par Sherly
Autre chose à ajouter ?

Bienvenue sur le forum et bonne chance pour le reste de ta fiche

C'est terminé!

Bonjour, bonjour
Après la lecture de ta fiche, je vais malheureusement t'annoncer que je ne vais pas te valider. J'adore le personnage que tu as inventé mais quelques points sont à retravailler:
- Les fautes, c'est sûrement de l'inattention mais il y en a certaines que je ne peux pas laisser passer.
- Ton test de RP. Il est très bon et tu m'as vraiment laissé sur ma faim j'étais en mode : ohgoghg mais je veux savoir la suite. Donc est-ce que tu pourrais le rallonger de ... 300 mots?

Voilà merci d'avance.

Voilà, c'est modifié!

Tout est en ordre pour moi donc je te valide !
Pense à faire ta demande de rang (très important) et d'ouvrir un topic pour faire le listing de tes sujets rps.
Bon RP parmi nous!