Sherlock 21st Century
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyDim 24 Oct - 22:39

Ce jour-là, les nuages étaient menaçants sur la belle capitale anglaise. Toutefois, cela n'empêchait pas les britanniques de ne pas mettre le nez dehors. Ils étaient bien trop habitués à ce temps maussade pour ne serait-ce songer à rester confortablement à l'intérieur de leur appartement douillé. Harriet Watson n'échappait pas à la règle. Elle ne travaillait pas ce jour-là et s'était chaudement habillée pour se confronter aux températures automnales. Accompagnée de son sac à mains, elle prit le bus pour se rendre à Hyde Park. Elle avait toujours apprécié se retrouver en ce lieu pour réfléchir. Elle se sentait revivre dans ce parc. Cependant, si aujourd'hui elle s'était rendu dans cet endroit, c'était pour une raison bien précise. Assise sur un banc, elle sortit son téléphone portable de son sac et appela son frère cadet John. Elle lui avait donné son ancien portable, qui lui avait été offert par Clara, son ex-compagne. Elle espérait que le docteur allait répondre et qu'il n'était pas sur une quelconque enquête avec son ami Sherlock Holmes. Tiens en parlant de ce détective, c'était là la raison de la venue de Harry à Hyde Park. Elle désirait que son frère le rejoigne ici car elle avait entendu dire qu'il courait après des criminels. Bien évidemment et malgré le fait qu'elle soit actuellement en froid avec John, Harriet ne pouvait s'empêcher de se faire du soucis pour son frère qu'elle aimait tant. Tout juste rentré de cette guerre en Afghanistan, qu'il était déjà repartit dans sa quête de l'adrénaline. Car oui, Harry appelait cela comme ça. Cela frisait presque la stupidité pour sa part.
Elle croisa ses jambes l'une sur l'autre et chercha le numéro de portable de son frère dans son répertoire. Lorsqu'elle le trouva, elle l'appela et attendit que la voix du médecin lui réponde. Elle voulait le voir, qu'il lui dise de sa bouche que ce qu'elle avait entendu était bien vrai. Elle souhaitait également lui donner son avis, même si ce dernier ne voulait peut-être pas l'entendre. Mais soit, ce n'était pas le plus important en cet instant présent. Seul le bien-être de son frère comptait à ses yeux et elle voulait lui rappeler. Certes, John était un homme maintenant, mais il ne semblait pas réaliser dans quoi il s'était embarqué. Qui plus est, Harriet désirait mettre au clair certains points. Comme savoir pourquoi John ne lui avait pas demandé son aide lors de son retour en Angleterre et qu'il avait dénié préférer faire de la colocation avec le premier inconnu venu. Cela la mettait un peu hors d'elle, car elle voyait là un signe évident de manque de confiance. Il est vrai que Harry avait toujours eu un comportement des plus étrange avec son frère et cela depuis sa naissance, mais John avait comprit le pourquoi du comment et savait pertinemment que sa sœur l'aimait. Pour tout dire, Harriet Watson était une femme forte, mais très faible intérieurement et sa plus grande faiblesse venait de refaire surface. Son frère John Watson l'avait blessé au plus profond d'elle-même. Elle souhaitait rester digne, mais une fois face à lui, la dignité laisserait rapidement la place à la vérité et à la tristesse. Car en réalité, il n'était même pas question de colère dans l'affaire.
Alors qu'elle était dans ses pensées, la voix de John se fit entendre après plusieurs sonneries répétées. Le répondeur terminé, Harriet soupira.

-John c'est moi. Ta sœur. Tu sais Harriet. Apparemment tu dois être occupé avec ton nouvel ami pour ne pas changer. Tu le préfères à moi et à tes parents. Fin bref. J'ai à te parler si tu le peux. Et si tu le veux. Rejoins moi avant 19 heures à Hyde Park. Merci bien.

La grande sœur donnait là à son frère tout l'après-midi pour se rendre au rendez-vous, car il était précisément 1 heure 30. Harry raccrocha presque brutalement et fourra son portable dans son sac. Elle se leva d'un bond et entreprit de faire le tour du parc. Je vous avez dit qu'il ne s'agissait pas de colère ? Et bien je mettais trompée. Car Harriet Watson commençait à voir rouge. A ce moment présent, si la journaliste avait été seule, elle se serait volontiers lâchée pour pleurer en paix, un bon verre de vodka à la main.

Cela faisait bien une heure qu'elle poirotait. Elle sentait que l'attente serait longue. Alors que la rouquine marchait tranquillement en priant de toutes ses forces que John rappelle, elle entendit la voix d'une femme crier à l'intention de deux jeunes enfants qui étaient en train de courir à toute vitesse.

-Cassandra fait Attention tu vas tomber. Jonathan surveille ta petite sœur un peu au lieu de la dévergonder.

Soupirant et les regardant s'amuser, Harriet sentit son téléphone portable vibrer. Une lueur d'espoir se réveilla en elle.


Dernière édition par Harriet Watson le Mar 15 Fév - 22:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
John H. Watson
Admin | Dr. Estrangeloved
Admin | Dr. Estrangeloved
John H. Watson

•Messages : 524
•Né(é) le... : 29/07/1975
•Arrivé(e) le... : 19/09/2010
•Âge : 48
•Réside à... : 221B Baker Street
•Fiche : The man in the crowd
•Thème : I'm not your boyfriend !

ID.
☂ Profession: Docteur
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyMer 27 Oct - 10:42

    John Watson allait-il réussir à avoir ses huit heures de sommeil journaliers? Non, non. Il semblait bien que non. Tout était contre lui ces derniers jours. Déjà, décider de travailler au Barts de nuit s'avérait être plus qu'une mauvaise idée. Sa jambe décidait toujours de le lancer vers les trois quatres heures du matin et c'était toujours dans ces moments-là qu'il rentrait à Baker Street et qu'il essayait de trouver le sommeil. Impossible avec une douleur pareille. Le docteur essayait de penser à autre chose mais la douleur occasionnée par sa jambe réveillait d'autres souvenirs. D'autres moments beaucoup moins glorieux de la vie de John qu'il essayait d'oublier. Mais on n'échappait pas à ses cauchemars, non ? Il n'y avait pas d'exceptions pour John et lorsqu'il fermait les yeux, il pouvait sentir la sueur lui coller à la peau, mêlée avec sa propre peur tandis que les échos bien réels de balles invisibles passaient à quelques centimètres de son tympan.
    Impossible de dormir dans ses conditions. Alors, le docteur tombait dans une forme de repos imaginaire, à mi-chemin entre l'hallucination et le coma. Mais c'était mieux que rien, non ?

    Sauf, bien évidemment, lorsque son portable sonnait, comme à cet instant précis. Il poussa un grognement et le laissa sonner. Si c'était vraiment important, la personne rappellerait. Le docteur se redressa, se mettant en position assise et consulta sa montre : 13h30 ... Wow, et lui qui se plaignait des habitudes plus que douteuses de Sherlock ... Il attrapa son portable et écouta le message qu'on le lui avait laissé. Ouch ... Ouch ... C'était sa grande soeur. Elle n'avait pas l'ait très contente. Et à en juger par son ton, John avait intérêt à se dépêcher s'il ne voulait pas que ça chauffe pour son matricule.
    John connaissait sa soeur et son tempérament de feu, certes, ils avaient toujours entretenu de bons rapports et Harry modérait ses accès de colère face à lui... Mais ils ne s'étaient pas beaucoup revus depuis que John était rentré d'Afghanistan. C'était bête lorsqu'on y pensait, il aurait pu aller demander de l'aide à sa soeur, lui demander de l'héberger mais il n'avait pas pu ... L'homme militaire qui sommeillait en lui n'était pas mort en Afghanistan et John avait tout simplement trop de fierté pour appeler au secours. Même s'il était le plus petit des Watsons, il comptait bien se débrouiller tout seul ! ( He was 35 for god's sake ! )

    Aussi, John se secoua légèrement la tête et fila dans sa salle de bain. Il avait même l'intention de s'arrêter quelque part pour prendre un semblant de petit déjeuner : hé oui ... Il lui fallait toutes ses forces pour affronter Harry.

    [...]

    Le docteur finit par arriver à Hyde Park vers quinze heures et demie, un blouson de cuir sur les épaules. Il chercha rapidement sa soeur des yeux avant d'opter pour l'option la plus facile : il sortit son portable de sa poche et appela sa soeur.

    « Je suis dans le parc, dis-moi exactement où tu es. »

Revenir en haut Aller en bas
http://mooselikejensen.fr
Invité
Invité



Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyVen 29 Oct - 18:30

Harriet Watson sortit son téléphone portable de son sac à mains. Elle regarda aussitôt qui l'appelait et ne put qu'être soulagée de voir que son jeune frère avait prit le temps de répondre à son appel manqué. Cependant, lorsqu'elle vit que l'horloge numérique du portable indiquait trois heures et demie, elle poussa un long soupir désespéré. Alala les hommes. Tous les mêmes. Après vous osez vous demander pourquoi Harry était attirée par les femmes ? Et bien plus la peine de se poser cette stupide question maintenant. Bref, nous n'étions pas là pour faire une analyse en profondeur de l'espèce masculine. Cela nous prendrait des heures à dire vrai. Et Harriet n'en avait pas la moindre envie pour tout dire. Elle se portait beaucoup mieux sans eux. Elle décrocha donc pour ne plus faire durer le suspens plus longtemps.

-John ?
-Je suis dans le parc, dis-moi exactement où tu es.

Et bien, ça avait au moins le mérite d'être claire. Ni bonjour, ni m***e comme on dit. Mais bon, on ne pouvez en vouloir à John, car sa sœur avait eu exactement le même comportement quelques heures auparavant lorsqu'elle lui avait laissé un message vocal. Les chiens ne font pas des chats après tout. En tous les cas, un «hé bien, enfin tu m'appelles !», brulait les lèvres de la journaliste, mais elle n'osa pas prononcer ces mots. Harriet ne voulait pas envenimer la situation déjà bien difficile à gérer pour la fratrie Watson. Elle n'était pas réellement venue ici pour se fâcher une nouvelle fois avec le médecin. Elle voulait juste avoir des réponses à ses questions, tout en essayant d'avoir une discussion normale entre frère et sœur. Sauf que la relation de Harry et de John n'avait jamais été vraiment normale. Mais bon... Elle inspira profondément et articula.

-Je suis...

Elle regarda autour d'elle et des images de son enfance lui revinrent en mémoire. Elle se voyait petite, à l'âge de neuf ans, jouant avec John, âgé de seulement six ans. Souvent leurs parents les avaient emmené à Hyde Park pour qu'ils s'amusent ensemble. Voilà certainement la raison de l'admiration que l'anglaise portait à ce lieu.

-Tu te rappelles de cet endroit du parc où nous jouions ensemble étant petits ? Dit-elle, alors qu'un léger sourire remplit de nostalgie illuminait son visage. Devant la fontaine d'Archibald.

Un bref silence s'installa dans la conversation. Toutefois, il fut rapidement brisé par Harriet.

-Je t'attends là. Tu me trouveras sur un banc. A tout de suite.

Le frère et la sœur raccrochèrent et la rouquine alla s'installer sur le banc faisant face à la fontaine. Tout en attendant son frère cadet, elle se laissa aller à la rêverie, les images de son enfance lointaine faisant à nouveau surface dans son esprit tourmenté par le travail et l'alcool.
Bon c'est bien beau de rêvasser, mais par quoi allez commencer Harry ? Allait-elle tout bonnement comme la plupart des êtres humains, embrasser son frère, le prendre dans ses bras ? Aucune des deux solutions n'étaient envisageables. Non qu'elle ne veuille pas, mais à cause de son problème avec la boisson, les enfants Watson s'étaient quelque peu séparés et leurs rencontres étaient aussi froides que rarissimes. Un simple coucou gratifié d'un sourire léger certes, mais franc, fera l'affaire. Les salutations faites, comme toute grande sœur qui se respecte, Harriet prendrait des nouvelles de son frère. Peut-être qu'ils se mettraient à discuter de tout et de rien et que la journaliste en oublierait même le pourquoi de sa venue ici. Mais cela, elle l'espérait guère en réalité. Bref ! Après la prise de nouvelles, John partirait surement sur sa vie quotidienne. Donc sa nouvelle amitié avec ce détective ou bien sa colocation à Baker Street. Elle avait plus d'espérance dans ce choix là. Cela lui permettrait plus facilement d'engager la discussion et surtout, de dire ce qu'elle avait sur le cœur. En premier lieu, elle aborderait cette nouvelle amitié étrange et surtout dangereuse. Viendrait ensuite la raison de la colocation avec un parfait inconnu et les question existentielles de Harriet Watson. Pourquoi n'a-t-il pas souhaité de son aide ? Pourquoi ne l'a-t-il pas appelé immédiatement et s'est plutôt tourné vers les parents en premier lieux lors de son retour à Londres ? Oui, c'était la son petit côté égoïste. Elle avait toujours été une enfant capricieuse, essayant de s'attirer les faveurs de ses parents. Mais elle avait toujours aimé son frère plus que n'importe qui sur cette foutue Terre et cela, elle voulait lui dire. Elle avait peur que ce ne soit pas réciproque. Mais après tout, pourquoi ne le serait-ce pas ? John aimait sa sœur et cette dernière le savait. Voilà toutes les questions et les doutes que pouvait avoir Harriet lorsqu'elle pensait au jeune docteur. Harry espérait que ses émotions ne prennent pas le dessus et chamboulent tout, lui faisant perdre le fil de ses idées.
La tête baissée, elle n'avait ni vu, ni entendu son frère arriver. Il se racla légèrement la gorge et elle leva vers lui un regard remplit de larmes, qui n'attendaient plus que le signal pour couler. S'en apercevant, elle se mit à rougir et murmura, bien que son frère put l'entendre nettement.

-Et m***e... ! Tu n'étais pas censé me voir dans cet état. Ce n'était pas prévu comme ça.

Elle essaya de ne pas pleurer et se mit légèrement à sourire.

-Coucou John.

Tout ce qu'elle avait prévu auparavant allait dans le bons sens. Bon c'est vrai qu'il n'était pas question de larmes...
Elle ne put s'empêcher de le regarder avec admiration. Elle aimait son frère à un point tel que cela en devenait de la possessivité. Elle voulait le prendre dans ses bras, l'embrasser. Si Harriet n'avait pas été la sœur du docteur John Watson, pour sûr, elle serait devenu sa femme sans aucun doute.


Dernière édition par Harriet Watson le Mar 15 Fév - 22:19, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
John H. Watson
Admin | Dr. Estrangeloved
Admin | Dr. Estrangeloved
John H. Watson

•Messages : 524
•Né(é) le... : 29/07/1975
•Arrivé(e) le... : 19/09/2010
•Âge : 48
•Réside à... : 221B Baker Street
•Fiche : The man in the crowd
•Thème : I'm not your boyfriend !

ID.
☂ Profession: Docteur
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyLun 8 Nov - 12:57

    John eut un léger sourire lorsqu'Harry lui dit où elle se trouvait. Où d'autre pouvait-elle être en même temps ? Rangeant son portable dans sa poche, celui dont elle lui avait fait cadeau pour être plus précis, il se dirigea vers la dite fontaine. Son regard se promenait un peu partout, l'air froid lui chatouillant le visage. L'hiver arrivait à grand pas et c'était bien plus que des feuilles qui tombent, des nouveaux pulls en laine ou un bol de chocolat chaud devant un bon feu, non … C'était dans l'air, tout le monde savait et sentait qu'un hiver des plus glacials allait bientôt frapper Londres. C'était la saison préférée du docteur, en bon londonien il était déjà habitué au froid et au temps nuageux, mais la période hivernale avait quelque chose en plus. Il n'aurait su dire vraiment pourquoi mais il avait souvent le sourire en cette période de l'année, sans compter que John adorait la neige. Petit plaisir enfantin certainement, mais c'était ainsi. Il se souvenait de longues luttes acharnées contre sa grande sœur dans le froid ou encore de la confection de bonhommes de neiges gigantesques ….

    John finit par arriver à la fontaine et après un tour de cette dernière, il repéra sa sœur. Il se dirigea rapidement vers elle sauf que cette dernière, trop perdue dans ses pensées ne le remarqua pas immédiatement. Son sourire s'agrandit : il n'allait pas la déranger en pleine réflexion. Juste au moment où il pensait cela, Harry leva les yeux vers lui. Le médecin sut aussitôt à son expression qu'il l'avait interrompue au mauvais moment. Harry était comme ça, il y avait des moments où elle envoyait balader tout le monde et des moments où elle était sociable. Mais, elle était toujours souriante en compagnie de John.

    Coucou John

    " Salut Harry" répondit ce dernier qui ne prenait même plus la peine de l'appeler par son nom complet, il savait bien qu'elle détestait cela.

    Tout comme il savait qu'elle ne l'avait pas appelé pour discuter de la pluie et du beau temps. (Ce n'était vraiment pas son style.) Aussi, John s'assit à côté d'elle, se préparant mentalement pour une longue discussion. Pas besoin d'être un génie pour savoir de quoi elle voulait lui parler, cela se résumait en deux mots : Sherlock Holmes. Pourquoi est-ce qu'il vivait chez un étranger et pas chez elle ? Pourquoi est-ce qu'il ne lui avait pas demandé de l'aide ?
    Déjà, Holmes n'était plus vraiment un étranger (même s'il arrivait toujours à surprendre John) et puis vivre chez sa grande sœur, en plus d'être extrêmement humiliant, n'aurait pas été aussi fascinant. Car c'était absolument le mot qui décrivait Holmes à la perfection, fascinant. (John devait d'ailleurs veiller à ne « s'extasier de son génie » à voix haute même s'il était persuadé qu'Holmes adorait cela …)
    Le médecin revint à la réalité et se tourna vers sa sœur.

    « Alors comment ça va ? »
Revenir en haut Aller en bas
http://mooselikejensen.fr
Invité
Invité



Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyLun 22 Nov - 22:43

-Salut Harry ! Dit-il en s'asseyant aux côtés de sa grande sœur.
Une vague de chaleur réchauffa Harriet de l'intérieur et cette dernière ne put que se sentir un peu mieux, malgré le fait que les larmes avaient faillit couler quelques secondes auparavant. Cependant, elle ne se réjouissait pas trop vite, sachant pertinemment que la discussion n'avait pas encore débuté.

-Alors comment ça va ? Demanda John à Harry après un moment de silence.
-Oh ! Soupira la journaliste. Ça pourrait aller mieux tu sais. Tu connais parfaitement bien ma situation actuelle. Le divorce ne me réussit guère et la solitude non plus apparemment.

Se tournant vers son frère, elle le regarda dans les yeux.

-Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi à dire vrai. Je... John... J'aimerai éclaircir quelques points obscures avec toi. Néanmoins, je ne sais par où commencer. Je m'emmêle toute seule. Enfin déjà, comment vas-tu ?

N'attendant même pas sa réponse, elle passa du coq à l'âne. Elle ne pouvait attendre plus longtemps. Sa curiosité reprenant le dessus, elle lâcha ses deux mots.

-Sherlock Holmes.

L'anglaise vit dans le regard du docteur, que ce dernier s'était douté depuis le début, qu'elle désirait parler de sa nouvelle amitié quelque peu étrange et dangereuse (?).

-Comme tu as l'air de t'en douter, oui, je veux parler de ton nouvel ami. Est-ce vrai qu'il est détective et que tu le suis dans ses enquêtes ? John si c'est le cas je dois te dire que...

Harry hésita longuement tout en regardant son frère dans le blanc des yeux. Devait-elle lui avouer ce qu'elle avait sur le cœur ? Elle pesait lourdement le pour et le contre. Et puis après tout, elle était venue ici et avait appelé son frère pour lui en parler non ?

-J'ai peur pour toi. Peur qu'il t'arrive quelque chose de grave, peur que... Que tu sois mêlé à la justice. Tu n'es pas un criminel John. Vivre dangereusement en Afghanistan ne t'a pas suffit ?

Reprenant son souffle, la rouquine ne s'arrêta pas et continua sur sa lancée.

-Ensuite, quelque chose me chagrine. Pourquoi diable es-tu allé voir maman et papa en premier et non moi ? Ce que j'entends par là, c'est que si je n'étais pas venu leur faire un petit coucou ce soir-là précisément, est-ce que tu m'aurais appelé pour me dire que tu étais revenue de la guerre au moins ? Aurais-tu pensé à ta grande sœur qui se faisait du soucis pour toi ? Est-ce que... Est-ce que... ? Et pourquoi après, tu ne m'a pas demandé mon aide ? J'aurais pu t'héberger pour un temps ou bien te trouver un appartement pour toi tout seul. Qu'est-ce qu'il t'a prit de vouloir faire de la colocation avec un parfait inconnu ? Et qui plus est, qui n'est pas si apprécié d'après ce que j'ai entendu sur sa personne.

Cette fois, elle avait bel et bien terminé son monologue. Elle observait les moindres faits et gestes de son frère pour essayer de comprendre, quelle serait sa réaction à ses dires. Elle ne s'était pas énervée, n'avait pas pleuré, toutefois, l'inquiétude et l'incompréhension à la fois, se lisaient sur son visage et s'entendaient dans sa voix.


Dernière édition par Harriet Watson le Mar 15 Fév - 22:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
John H. Watson
Admin | Dr. Estrangeloved
Admin | Dr. Estrangeloved
John H. Watson

•Messages : 524
•Né(é) le... : 29/07/1975
•Arrivé(e) le... : 19/09/2010
•Âge : 48
•Réside à... : 221B Baker Street
•Fiche : The man in the crowd
•Thème : I'm not your boyfriend !

ID.
☂ Profession: Docteur
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. EmptyLun 6 Déc - 16:49

    John écouta sa soeur parler, le visage fermé. Dire qu'il n'était pas surpris était un euphémisme, si Harry pensa le connaître par coeur, elle avait bien tort, dans cette relation entre les deux Watsons, c'était bien lui le cadet qui connaissait le mieux son aînée. Etait-ce parce qu'Harry avait ce caractère enfièvré qui l'empêchait de véritablement regarder les gens ? Il ne savait pas, lui, il avait toujours été plutôt posé et d'un calme affligeant. A vrai dire, les gens qui réussissaient à vraiment faire sortir le docteur de ses gonds pouvaient se compter sur le bout des doigts. Aussi, il n'allait pas vraiment s'énerver face aux accusations de sa soeur, John se contenta de fixer la fontaine, la mâchoire serrée, laissant les critiques et le blâme glisser sur sa veste.

    Lorsqu'Harry s'interrompit enfin, il ne prit pas tout de suite la parole, choississant soigneusement ses mots. Le docteur fixait toujours la dite fontaine, comme si le cours de l'eau avait quelque chose de magique et allait lui révéler une quelconque vérité vraie. Ce n'était malheureusement pas le cas, aussi, le blond poussa un soupir avant de se tourner vers son aîné. Devait-il la ménager et lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur ? John ne lui disait jamais vraiment ce qu'il avait sur le coeur, il la ménageait toujours en quelque sorte. Cela aurait très certainement dû être le contraire mais c'était ainsi qu'il fonctionnait. Fierté mal placé ? Sûrement, mais c'était un détail que le docteur ne comptait pas changer.


    "Ecoute Harry avec tout le respect que je te dois, je ne pouvais tout simplement pas venir te voir. Que tu es dû mal à le comprendre, soit, mais sache qu'il est beaucoup plus facile pour moi de vivre avec un parfait inconnu comme tu le dis si bien que de me tourner vers ma soeur. "


    Il n'avait pas élevé la voix, mais son ton n'était pas particulièrement doux. Elle voulait la vérité, elle était là. Même John Watson n'était pas assez humble pour aller trouver sa soeur dans un moment de détresse.

    "Je sais que la famille est quelque chose de très important pour toi … Pour moi aussi. Mais contrairement à ce que tu penses, je serai venu te voir, j'avais juste besoin de m'installer confortablement et de mettre deux ou trois choses au claire dans ma vie. "

    Comme comment continuer à vivre après … tout ça. Comment tourner la page et faire comme si de rien était. Comme s'il n'avait pas envie de retourner là-bas, comme si une partie de lui-même ne s'en voulait pas de s'être fait tirer dessus, comme si … comme si de rien était …

    "Et enfin, tout ce que j'aurais à ajouter c'est qu'il s'agit comme tu le dis si bien de ma vie. Ce que je fais ou ce que je ne fais pas avec Sherlock Holmes ne te concerne absolument pas. "
Revenir en haut Aller en bas
http://mooselikejensen.fr
Contenu sponsorisé




Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. _
MessageSujet: Re: Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.   Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sherlock 21st Century :: Westminster :: Hyde Park-