Nom : McQueen
Prénom(s) : Dakota
Sexe : Masculin
Date et lieu de naissance : 23/02/1989 Londres, UK
Groupe : Criminels
Métier (pour civils) / Grade (pour Scotland Yard) / Spécialité (pour Criminels) : Voleur / Free Lance / Spécialiste dans la joaillerie, l'estimation de pierres, ainsi que dans les systèmes de sécurité en bijouterie.
Ft Andrej Pejic


Physique

Dakota est un homme. Un homme aux longs cheveux blonds, aux jambes longues, aux grands yeux bleus, à la bouche pulpeuse, aux hanches marquées et portant la plupart du temps ce que le commun des mortels appelle une robe. A vrai dire, Dakota n'est pas l'exemple type de l'homme viril. Ce n'est pas la baraque musclée qui boit sa bière tout les soirs au PMU, ce n'est pas le culturiste de la salle de gym illégale du coin de la rue. Ni même le quadra charmeur qui vous fait office de banquier, oui celui là même avec son air de George Clooney.

Au revoir les limites, au revoir les caricatures, les seuls détails trahissant le jeune homme sont sa pomme d'Adam et sa voix un peu étrange, nasillarde. Sa taille n'est pas anodine, 1 mètre 87 centimètres, autant dire deux mètres car quitte à dominer le monde, autant le faire en talons. On ne peut pas dire qu'il passe particulièrement inaperçu. Souvent pris pour une femme, il cultive la confusion avec plaisir, prenant parfois le temps de se maquiller ou coiffer ses longs cheveux platines, ornant son cou et ses mains de bijoux. Son style évolue, tout comme lui, d'un sexe à l'autre, bien que dernièrement le féminin soit plutôt à la mode pour lui. Pas vraiment par choix, quand on décide de se faire passer pour une femme afin de ne pas être scalpé par une équipe de mafieux, la douleur des talons, l'inconfort de ces collants qui descendent TOUJOURS à l'entrejambe, les soutient-gorges rembourrés au point d'en recevoir des regards de jalousie deviennent tapisserie dans un quotidien de méfiance constante.

Caractère

Si le package semblait attrayant au départ. Limite sympathique, voir carrément à tendances cuisses volages, il suffit de trois mots pour comprendre que Dakota n'est pas une personne accessible. Par accessible, nous entendons accessible à tout échange. Son regard froid, son don naturel pour envoyer une pique ou une remarque sans même connaître son interlocuteur ne font pas de lui le plus sympathique des compagnons. Il est presque difficile à assumer en tant qu'entourage. Ce n'est pas le genre de personne qu'on présente en soirée, puisqu'il aura tôt fait de faire remarquer à la première venue à quel point son ventre dépasse de son jean trop serré, ou encore son silence pesant lors des présentations. En général, son cynisme et son caractère désagréable ne plaisent pas. Quelques uns peuvent encore le supporter, lui, son humour graveleux et sa mauvaise humeur chronique. Sans oublier sa franche tendance à brouiller les pistes quant à son sexe. Pas gêné d'utiliser autrui pour se faire payer un verre comme un restaurant, il se reçoit parfois un bon coup de poing une fois la supercherie dévoilée. Cependant, si ses coups d'éclats font toujours mouche, Dakota reste de nature plus réservée. Parler à beaucoup de monde, se mêler à d'immenses groupes d'amis et bavarder dix ans sur le même thème ne l’intéressent pas plus que ça. Encore une fois, fuir la surface de la planète peut favoriser ce genre de comportement de taupes. Et excuserais presque sa lâcheté naturelle. Lorsque Dakota sait qu'il a plus de chances de perdre un combat plutôt que de le remporter, il préfère fuir vite et loin. On ne vit qu'une fois, arriver face à un champion comme Moriarty avec une fourchette quand ce dernier était entouré de dix hommes et de la bombe atomique dans la poche droite était, à son goût, franchement stupide, limite crétin. Alors quand Dakota se sait particulièrement recherché pour un casse foiré, il préfère les culottes en dentelle et le silence de mort, excellent combo pour que la racaille vous passe à côté sans vous voir. Et puis, il faut aussi savoir que criminel, oui, certes, mais pas vraiment méchant. Plutôt hypnotisé par les pierres qui brillent. Tout ce qui brille. Diamants, pierres, bagues, or, argent, platine, tout est bon à prendre. Fasciné par tout sauf le toc, il peut parfois passer des heures à faire glisser un collier de diamant sur son cou diaphane, les yeux clos. C'est aussi une des raisons pour lesquelles il guette les couples riches à embarquer dans des histoires impossibles. La technique dîner/séduction quand la femme n'est pas là / GHB dans le verre de vin lui a permis de nombreux vols de rivières et de bijoux. Bien sur le mari qui ne veut pas faire savoir à sa femme qu'il la trompe à l'occasion préfèrera déclarer un simple cambriolage plutôt que de chercher une blonde sulfureuse d'un mètre 87 déjà bien loin.

Ses relations :
Dakota ne garde pas beaucoup de contacts avec sa famille. Il les voit principalement pour Noël ou les grandes fêtes de famille. Quant au reste... il est plutôt limité pour les contacts sociaux. Il n'aime pas les autres, ayant par le passé fait face à leur intolérance et la haine de la différence. Il préfère se réfugier auprès de ses meilleurs amis: les diamants.

Histoire


Au départ, il y avait un nabot. Un quartier un peu pourri de la banlieue londonienne, des chiens errants et une mère aussi grosse que gentille. Ledit nabot portait le nom ridicule d'un état d'Amérique. Et surtout, il ne brillait ni par son intelligence, ni par sa beauté. Le contexte ne l'avait pas aidé. Education télévision, gavé de BBC et de fish'n'chips, Dakota n'avait, en effet, rien pour attirer l'attention. Il était d'ailleurs invisible. Où qu'il aille, quoi qu'il fasse, il était un anglais moyen. Un enfant de taille moyenne, portant des vêtements en retard sur la mode d'un an ou deux, aux notes moyennes, dans un établissement moyen. Sa vie se rythmait selon celle d'une mère au foyer dépassée par ses trois morveux moyens et un père employé dans un bureau aussi lugubre que lui aussi, moyen. Si moyen qu'adulte, Dakota oublia même dans quel secteur son géniteur avait pu travailler. Ses voisins étaient banals, son supermarché ni trop grand, ni trop petit, son quartier silencieux, ni pauvre ni huppé.

Une vie qui partait pour être plate. Jusqu'à l'age de 16 ans, rien à signaler. Il n'y avait rien de notable, si ce n'était le jour où le chien du voisin avait été écrasé sous leurs yeux. Ou peut-être le début d'incendie dans les cuisines du restaurant indien à deux pâtés de maison. Mais il y avait ce détail. Pour Dakota, les choses s'étaient étrangement arrêtées. Sa puberté ne venait pas, et pourtant déjà il poussait. Il détonnait dans un décor figé. Traits angéliques, bouche pulpeuse, on commença à se moquer, gentiment. Puis un peu moins gentiment. Même certains professeurs, qui ne l'avaient jusqu'alors jamais remarqué, finirent par se demander d'où venait cette nouvelle élève. Et voilà qu'on le sortait de son moule pour son physique. Qui aurait pu prédire à cette époque que ce qui lui causait les moqueries les plus idiotes serait plus tard son propre salut? Toutes ces insinuations sur sa sexualité, son identité sexuelle, tout ce qui touchait à son identité propre, tout ce qui le fatiguait alors lui donnèrent plus tard les clefs de la liberté.

Mais n'allons pas trop vite. 16 ans. 16 ans, dix huit insinuations sur une probable homosexualité, trente six "femmelette" et douze propositions perverses. 16 ans et le nez dans un magazine pour patienter sous l'arrêt de bus. Un caractère déjà à la limite du cynisme, et une image. En soi une image comme il y en a des milliers dans les Vogue. Une image au milieu des pubs, toute seule. Celle d'une bague ornée de diamants en cascade, prise en photo sur les mains parfaitement retouchées d'un mannequin anorexique. Ses yeux s'étaient arrêtés sur les millier de reflets capturés par l'objectifs, ré imprimés sur le papier glacé. La vérité lui avait sauté au yeux. Plus que toute autre chose, il voulait cette bague. Plus que d'arracher la tête du prof qui l'appelait mademoiselle, plus que couper les organes de ce type qui le plaquait au mur deux fois par semaine en lui murmurant des paroles dégoûtantes, plus que d'arracher les yeux au gay trop assumé de la classe qui le croyait de sa famille, plus que tout ça, Dakota voulait ces pierres. Nager dans une piscine de pierres, les faire rouler sur sa peau, les accrocher dans ses cheveux, les poser dans son cou. Les voir, les toucher, les sentir. Il les voulait. De toutes les couleur, de toutes les humeurs, autour de lui, ensembles ou par familles.

Comme certains hommes peuvent déplacer des montagnes pour la femme qu'ils aiment, Dakota alla décrocher la lune pour la porter autour de son cou. Il plaqua la banalité, les abrutis, les gays, les questions, les parents, les voisins et le chien mort pour la joaillerie. Etudes, diplôme, stage. Paris, Chaumet, design. Les pierres qui passaient dans entre ses mains. Il savait désormais les changer, les modifier, les emprisonner dans l'or ou simplement les sortir le plus simplement possible. Mais ces histoires courtes, ces histoires d'un jour, d'un soir, le laissaient frustré. Il les voyait repartir, il les voyait s'envoler dans les mains de femmes assez riches pour les porter mais qui ne les méritaient pas forcément. C'était frustrant, c'était agaçant, c'était dingue. Deux ans déjà qu'ils s'abandonnait à sa passion, particulièrement doué dans son art, toujours fourré dans les bijouteries et dormant presque sur l'établi. Deux ans sans s'arrêter et deux ans qu'à chaque fois qu'il revendait une oeuvre d'art, ce n'était pas la satisfaction qui l'envahissait mais la jalousie. Verte et acide. Une jalousie qui allait déboucher sur une toute autre carrière. Une carrière bien moins monotone.

Passons un peu jusqu'à ce jour. Ce jour où McQueen devînt simplement The Queen. Capable de redessiner la couronne royale et de citer chaque pierre la couvrant, The Queen. Ce jour-là, Dakota était en stage dans une des petites bijouteries de Londres. Rien de passionnant, mais rien d'ennuyeux, tant qu'il tenait un diamant entre ses doigts longilignes. Rien de fou. La pierre roulait entre ses doigts, il cherchait à la place parfaite pour la poser sur le bijou déjà bien chargé qu'il avait créer. Mais un bruit l'avait fait tiquer. Un bruit tonitruant, puis celui de cris. Un sourcil blond se leva sur son visage angélique, il partit vers l'intérieur de la boutique. Ah. Un braquage. Ce n'était donc pas une légende. Son coeur s'agita dans sa poitrine. Ces types masqués, avec leurs gros doigts sales, piquait toute la vitrine. De quel droit? Sa voix s'éleva. Il cria contre une bande de bandits armés sans même réaliser que sa vie ne tenait, à cet instant, qu'à un fil. Il hurlait. Leur demandait de tout lâcher. De ne pas toucher. Les larmes aux yeux, telle la mère qui voyait ses enfants se faire fusiller sous ses yeux, Dakota hurlait à la mort à chaque bijou retiré. Puis une idée traversa son esprit confus. Une idée qui allait changer sa vie. Si ces gros tas graisseux l'autorisaient à venir avec eux, à suivre la marchandise jusqu'à ce qu'elle arrive dans un endroit approprié et digne d'elle, alors, peut-être allait il donner sans complexes le reste de ce qui était contenu dans les coffres. C'était idiot, traître. Oui, traître pour le bijoutier, mais pas pour les bijoux. Tant qu'il les savait loin de ces voyous, tant qu'il les portait lui même, malgré la pointe du glock sur sa tempe, oui, tant que ces imbéciles à l'accent atroce le laissaient prendre ses bébés contre lui, alors plus rien n'importait.

Ce fut une entrée remarquée dans le milieu du crime. On avait rarement vu un bijoutier, aussi stagiaire soit-il, courir après ses pierres et non après son argent. Dakota, qui avait déjà beaucoup fait parler, trouva également moyen de mieux revendre les pierres. Il vit également la possibilité de récupérer les pierres. Toutes. Et s'il devait d'abord les revendre au marché noir, le temps de s'y retrouver, peut-être pourrait-il plus tard en avoir plus. Car au black, on payait mieux. Plus vite. Alors il s'allia au groupe d'idiots aux mains sales et leur donna les clefs des lieux qu'il connaissait par coeur, presque d'instinct. Il savait penser comme ceux dont il avait fait partie, il savait quels types de sécurité était installée, quels endroits étaient les plus fréquentés, les rumeurs à propos de la position de certaines pièces rares. Bref. Il sut , en quelques mois, s'imposer dans le vol de haute voltige. Un expert qu'on apprit peu à peu à solliciter. Il croisa les plus petits comme les plus grands, récupérant toujours une partie des pierres. Il ne demandait jamais d'argent. Non Dakota préférait quelques pierres brutes qu'il travaillait alors de son côté. Diamants, rubis, émeraudes, il composait des pièces uniques et en revendait certaines pour en racheter d'autres. Et elles s'entassaient. Bien sûr, il ne pouvait travailler qu'à son compte. Nul ne devait jamais trop le connaître, nul ne devait savoir que chez lui s'empilaient les bijoux les plus fantaisistes, sortis tout droit de son imagination. Il les signait, et les gardait. Tout comme il gardait les joyaux. Travaillés, bruts, incrustés, il en avait une collection. La sienne. Sa passion.

Mais comme toujours, la gloire ne dure jamais, les tendances s'inversent. C'était lors d'un casse un peu particulier. Celui de Cartier. Dans Londres. Quartier Mayfair. Gros coup, gros joyaux. Système de sécurité hallucinant que même lui avait eu du mal à déchiffrer. Il avait dû se mettre à découvert. Travesti, grosses lunettes, manteau de fourrure, il avait alors galopé dans toute la boutique en imitant un atroce accent russe afin de bien s'assurer que ses prévisions ne soient. Ensuite il avait dû consigner en schémas ce qu'il avait vu, noter les pièces les plus intéressantes afin que les voleurs ne perdent pas de temps en prenant des bijoux trop célèbres ou trop accessibles. Il fallait agir vite, vite, et surtout vite.

Mais tout n'était pas toujours parfait. Encore moins ce jour là. Et Dakota, qui regardait le casse depuis l'extérieur, cigarette à la bouche, installé dans la voiture avec le chauffeur, vit ce qu'il aurait mieux fait de ne pas voir. A l'arrière de la grosse cylindrée, un chef mafieux dont il ne connaissait ni le nom ni la fonction. Il avait un accent italien, il parlait fort, et il mâchonnait un cigare. Ce type parlait à un autre chef mafieux. Et les voleurs arrivèrent jeter les sacs de bijoux, puis s'envolèrent vers une autre voiture avec chauffeur. Jusque là rien d'alarmant. Leur auto démarra, croisa celle de la police en route. Police qui se rendait seulement sur les lieux du crime. Car aujourd'hui on était organisé chez les voleurs. Ils étaient probablement impossibles à retrouver. D'une part, la casse n'avait duré que 6 minutes, et avait débuté deux minutes après l'ouverture de la bijouterie. D'autre part, une minute avant le casse, une armée de gamins cagoulés avaient dévalé sur la rue, bombant à la peinture noire chaque caméra de surveillance de la rue. Banques, boutiques, rien n'avait été épargné. Ensuite, 6 minutes de casse. Trois passants que les gamins cagoulés avaient distraits en taguant sur le mur d'en face et montant le son de leurs postes. Dans ce fouillis général, tout avait été noyé dans un vague brouhaha. Et quant au bouton d'urgence qu'il y avait dans la bijouterie, les voleurs, avec l'aide de Dakota, avaient réussi à éloigner les vendeurs encore mal réveillés de ces derniers.

En bref, plutôt réussi. Oui plutôt réussi jusqu'à ce qu'un des deux mafieux tire une balle dans la tête de l'autre, une fois le véhicule stabilisé à un feu rouge. Dans ces cas là, la seconde qui suivait la détonation était éternelle. Dans ces cas là, on ne voulait pas de témoins. Et le chauffeur s'appelait un collaborateur. En gros, Dakota n'était pas vraiment l'invité idéal. Lui qui avait voulu absolument suivre les pierres allait sans doute se retrouver jeté dans une rivière aux côtés d'un mafieux de pacotille. Et c'était bien emmerdant. Lorsque deux mains s'enroulèrent autour de son cou et qu'il constata que TOUTES les vitres étaient teintées, il comprit un peu mieux pourquoi il n'aurait jamais dû monter là. Heureusement pour lui, le mafieux n'était pas assez con pour tirer en direction du pare brise. Ses ongles se plantèrent dans ses mains. Il sursauta. Une demi seconde lui suffit pour ouvrir la portière et se jeter sur la chaussée. Le feu venait de passer au vert. Maintenant, il risquait de se faire écraser. Qu'importe. Le blond eut tout juste le temps de se lever et de courir pendant qu'une vitre s'ouvrait et qu'une brave tête de silencieux faisait son apparition. Pourquoi, pourquoi fallait-il que les mafieux jouent à se détruire dans les moments les plus dramatiques ? Les plus randoms ? Un trop grand sens cinématographique peut-être.

Et depuis? Depuis Dakota est Cassandra. Une grande mannequin de l'Est à l'accent beaucoup moins prononcé lorsqu'il s'agit de balancer une salve d'insultes. Cassandra n'est personne. Elle n'est surtout pas experte en bijoux, et encore moins en vol de bijouterie. Non, Cassandra attends qu'un autre mafieux tue le mafieux numéro un. Appelé Léandro Salvatore, d'après la légende. Et attendre que le grand Salvatore se fasse tuer, c'était long. C'était long à tel point qu'il avait eu le temps d'acheter un nouvel appartement - bien que le dernier en date n'ait jamais été connu de personne grâce au caractère free lance et confidentiel de sa façon de gérer son job, on était jamais trop parano.-. Il avait même un dressing digne des plus superficielles. Quant à ses pierres, ses bijoux ? Cachées dans les chaussures qui s'entassaient par dizaines. Et une vie stupide qui n'avait plus beaucoup de sens, une vie où il ne faisait que de la revente de bijoux de manière plus ou moins cachée sous son pseudonyme idiot. Cassandra.


TEST DE RP

Dakota jouait avec la bague depuis une heure ou deux. Il était assis dans la camionnette, un peu ennuyé. Autour d'eux, des tas d'hommes passaient et repassaient. Des filles aux jupes courtes et aux accent de ghetto les accostaient sans gêne pour les inviter à passer un moment un peu plus privé. Le blond aimait bien regarder ce manège. Celui de ce trentenaire au mariage raté un peu trop tôt qui semblait prêt à pleurer, celui de l'habitué, cinquantaine, qui allait directement rejoindre sa rousse préférée. Une blonde décolorée qui prenait la main d'un gamin de seize ans aux lunettes cul de bouteille. C'était un peu la fosse septique de Londres. Dans sa propre camionnette, les deux pieds sur le tableau de bord et mâchant furieusement un chewing-gum, Dakota attendait. Son client. Il avait déjà insulté une dizaine de pèlerins s'approchant un peu trop près de sa portière. Il ne lui en fallait qu'un. La bague passa de sa main droite à sa main gauche, l'impatience semblait rôder comme une vieille compagne. Ca et l’inquiétude. L’inquiétude qu'un type au hasard ne reconnaisse Dakota sous le rouge à lèvres carmin et les boucles blondes en cascade. Un coup de fil et sa vie risquait d'être beaucoup moins reluisante. La bague glissa au sol, arrachant un cri de mécontentement à celui qui se faisait parfois appeler The Queen. Et voilà. Devoir se pencher, ramasser le bijoux, trop d'efforts. Heureusement pour lui, une tête familière fit son apparition entre deux gros qui hésitaient sur quelle prostituée choisir. Dans un glapissement joyeux, Dakota ouvrit la portière et descendit enfin du véhicule. Le type était habillé d'un survêtement hideux, rapiécé. Difficile de croire qu'il avait devant lui le revendeur de joaillerie le plus puissant de Londres. Ses boucles blondes se secouèrent joyeusement lorsque enveloppe de papier kraft s'écrasa dans sa main. Il montra d'un geste las le bijoux qui traînait au sol. L'homme lui lança un regard presque outré et ramassa le bijoux qu'il avait qualifié d'inestimable. C'était une bague volée à un ambassadeur français, estimée vieille de plusieurs centaine d'années et surtout faite dans une pierre énorme. Dakota n'était pas un fin connaisseur, du moment que la pierre brillait à la lumière, tout lui allait. Un petit pincement au coeur le prit lorsque le type fourra le tout dans sa poche intérieure. Il fallait toujours faire ses adieux de façon trop tragique à son goût.

Les pierres étaient tellement plus que des humains. Plus belles, plus brillantes, on pouvait tirer d'elles l'essence même de la lumière. A partir de ces énormes grains trouvés dans le sol, encastrés, gros et difformes. C'était d'ailleurs parfois la réflexion que se faisait Dakota lorsqu'il lisait le blog écrit par Commentdéjà à propos de Sherlock Holmes. Car oui, il y avait Sherlock, et puis son ombre, son roquet plus fidèle qu'un labrador renommé Commentdéjà pour l'occasion.

Pseudo : Patate
Âge : 19
Comment avez-vous connu le forum : Googled it :3
Code dans le règlement : Vu par le Doc
Autre chose à ajouter ? Je suis fort fatiguée ce soir, pardonnez ma fiche

Andrej *____*
Bienvenue sur le forum et courage pour le reste de ta fiche

Heyyyyyyyyyyy merci <3 Désolée je suis super malade ce week end x.x je fais au plus mieux le plus rapidement possibeul :3

Pas de soucis, merci d'avoir prévenu ^^

J'ai vu le vava, j'ai vu le pseudo, j'ai voulu dire "Bro?", mais j'avais peur de me prendre un vent...

Mais maintenant, je peux le dire ! BRO' ! (flood pas et finis ta fiche ou je te sors du angst!)

BRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Citation :

Ce n'est pas la baraque musclée qui boit sa bière tout les soirs au PMU,

...
Ah comment je suis trop déçu *boude*

Allez je te valide, pense à faire ta demande de rang (important) et d'ouvrir un sujet pour lister tes RPs

Merci <3 Et pas de soucis au plus vite <3

Si tu veux un jour je viendrais avec un marcel, des muscles et un tatouage d'ancre sur le triceps droit