Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 Mycroft Holmes - « I'm watching you »

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Mycroft Holmes
Scotland Yard | London's Eyes
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Mycroft Holmes

•Messages : 50
•Né(é) le... : 10/02/1970
•Arrivé(e) le... : 01/10/2010
•Âge : 54
•Réside à... : Londres.
•Fiche : Identity Card
•Thème : I worry about him. Constantly.

ID.
☂ Profession: Gouvernement Britannique - Réseaux secrets & Filliales de la CIA
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

Mycroft Holmes - « I'm watching you » _
MessageSujet: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyVen 15 Oct - 14:09

Must be so boring in the little head of yours !


Mycroft Holmes - « I'm watching you » Fistanalyze
Nom : Holmes
Prénom(s) : Mycroft
Sexe :
Date et lieu de naissance : 10 février 1970 à Londres, Angleterre.
Groupe : Scotland Yard, bien qu'il n'en fasse pas parti à proprement parlé.
Grade : Rôle majeur dans le gouvernement anglais et les services secrets - filliale de la CIA.
Ft Mark Gatiss

Mycroft Holmes - « I'm watching you » Andthen

Physique

« Mycroft Holmes était beaucoup plus grand et gros que Sherlock. Il était vraiment corpulent, mais son visage, quoique massif, avait gardé quelque chose de cette acuité d’expression qui était si remarquable dans celui de son frère. Ses yeux, d’un gris particulièrement clair et pâle, semblaient avoir en permanence ce regard lointain, introspectif que je n’avais observé que chez Sherlock lorsqu’il exerçait toutes ses facultés. »
By Sir A. Conan Doyle - L’interprète Grec

Mycroft Holmes est anglais, des cheveux aux extrémités des orteils ; tout en lui le fait remarquer. Ne serait-ce que la blancheur de sa peau. Londres est dite l’une des villes les plus pluvieuses d’Europe ; une telle réputation ne pouvait aller sans quelques conséquences sur ses habitants. Cette blancheur - certes moins apparente que chez certains de ses contemporains - ressort néanmoins avec multiple sauvagerie aux yeux des voyageurs lorsque mise en contraste avec les habits qui la recouvrent. Car oui, Mycroft est anglais, et comme la légende le voudrait, tout anglais se doit d’être gentleman. Si, dans le caractère du monsieur, ce détail reste à être prouvé, on ne pourrait le nier en le croisant dans la rue. Légèrement plus grand que son frère cadet, Mycroft surplombe les êtres qui croisent sa route. Droit et fier tel un coq dans sa bassecour, si son regard gris-vert brillant et perçant ne vous déstabilisait pas, sa tenue chic terminerait de vous faire baisser les yeux, vous rappelant votre petitesse dans ce monde. Car malgré ce que nombreux pourrons dire, l’habit fait parfois le moine. Jour comme nuit, mois après mois et année après année, vous verrez toujours l’aîné de la couvée Holmes vêtu tel un homme d’affaire de haute importance le serait : chemise et cravate couvert d’une veste, le pantalon accompagnant laissant étrangement penser que le prix de ce costume ne pourrait vous être autorisé, des chaussures noires cirées et brillantes, et finalement, objet étrange aux premiers abords et qui pourtant ne fait que deviner encore sa position dans la classe sociale, un parapluie couleur nuit. Ceux qui auraient néanmoins le courage de parcourir le corps du gentleman de bas en haut découvrirait à l’arrivée une fine chevelure châtain coiffée sur le côté.

Mais rares sont ceux à avoir connu Mycroft avant cette apparence et ce maintien impressionnant. Peu pourraient alors vous le décrire avec ses kilos en trop et ses doigts boudinés. Il ne doit ce chavirement de morphologie qu’à un problème des plus embêtants pour la race humaine, mais qu’il ne trouve pas le temps d’aller faire résoudre : une carie.

Caractère

Mycroft et Sherlock Holmes ne sont guère différents l’un de l’autre. Décrire le caractère de l’un reviendrait presque à donner une description quasi exacte de la mentalité du frère. Néanmoins, n’étant pas une seule et même entité, quelques différences sont à pointer dans leurs ressemblances ( que chacun nierait exister, pour raisons diverses ).

La majeure différence entre les deux frères put se remarquer dès leur enfance, au vu de leur scolarité. Mycroft, bien qu’étant un être méprisant tout effort physique depuis toujours, n’en reste pas moins quelqu’un de sérieux et studieux. Contrairement à son cadet qui abandonnait vite ce qui ne présentait rien d’intéressant à ses yeux, l’aîné de la famille, bien que parfois ennuyé, ne laissait jamais un devoir terminé ou incompris. Cette attitude se ressent encore dans sa vie, bien que peu de choses osent s’opposer au cerveau des Holmes. Car oui, Mycroft est intelligent et attentif aux moindres détails environnants. Un simple pli sur votre veste suffirait à l’anglais pour décrire vos activités des six dernières heures, là où Sherlock n’aurait pu décrire que les cinq précédentes. Ce dernier détail ( simple futilité aux yeux de l’aîné ) semble pourtant déranger son petit frère : Mycroft le surpasse dans l’art de la déduction. Mais ce qui est pour l’un un moyen de vivre n’est pour l’autre qu’un divers moyen de parvenir à ses fins. Car Mycroft connaît exactement les résultats d’extraordinaires déductions : des explications. Et il préfèrerait plutôt faire croire qu’il a tord plutôt que de devoir prouver ( pire encore ! Devoir aller prouver sur le terrain ! ) que ce qu’il a dit est vrai. Cette parfaite « flemme » pourrait surprendre plus d’une personne lorsque l’on sait le double métier du gentleman. Pourtant, quel métier moins fatiguant que celui de surveiller via caméras de sécurité et donner des ordres, ou encore remplir des papiers de hautes importances pour le pays ?

Peu de monde dans ses lieux de travail ne contredis Mycroft Holmes. Car, derrière son omniprésent masque sérieux, calme et mystérieux se cache un être effrayant. Certains purent le constater lorsque, osant contredire l’anglais alors qu’il se rendait à l’hôpital voir son petit frère blessé, un homme croisa un regard aussi dur et glacial qu’une pointe de lance. Aucun nouveau mot n’osa sortir de sa gorge, et l’aîné des Holmes quitta la place l’instant même. Le respect est ainsi quelque chose qu’il réussit à gagner au fils des années.

Mais cet évènement prouva un autre détail, bien important. Mycroft est doté de sentiments. Guère étonnement, direz-vous, sachant qu’il est un être humain. Mais le fait est que, contrairement à son petit frère, Mycroft Holmes sait reconnaître les diverses émotions le traversant. N’y étant pas étranger, il arrive aussi ( peut-être plus rapidement ) à les reconnaître chez ses contemporains. Mais le problème que connaît son frère est aussi le sien : il ne peut les dévoiler. Il lui est impossible de montrer ses sentiments. Incapacité surement apparu lors de son enfance ; quel enfant ne sortirait pas traumatisé de moqueries de dizaines et dizaines d’enfant à propos de son poids ? Détails, soit dit en passant, toujours très délicat, et ce même s’il ne laisse rien transparaître. Et, même si son frère est le seul à toujours lui lancer des piques à ce sujet, il n’en reste pas moins l’être le plus important à ses yeux ( sentiment que Mycroft ne peut montrer « normalement », et pour cela, se contentant de suivre son frère à la trace, répondre à ses piques, etc.… ).

Malgré son travail plus qu’épuisant, Mycroft trouve toujours un moment pour s’occuper à son pêcher mignon ( autre que dormir et manger, deux de ses plus gros défauts ) : la musique. Le piano est à Mycroft ce que le violon est à Sherlock. Et quel autre meilleur instrument que le piano pour un fainéant tel que l’aîné de la famille Holmes ? Virtuose dans cet instrument, il y trouve un effet apaisant et à la fois stimulant pour son esprit. Autrefois, il n’était pas rare d’entendre les notes s’écouler du piano, bientôt accompagné par celles d’un violon. Une mélodie digne des plus grands musiciens s’échappait alors de leur maison, et chaque passant ne pouvait s’empêcher de tourner la tête en direction des fenêtres d’où s’échappait ce son joué par des anges. Cependant, les années passées, jamais les deux frères ne rejouèrent ensemble. Mais qui sait ? Peut-être ne faudrait-il qu’un petit stimulant pour que les deux frères - si semblables et pourtant si différents - ne refassent apparaître le Paradis sur Terre, ne serait-ce que le temps d’une mélodie.

Ses relations :

Mycroft ↔ Sherlock Holmes
Mycroft aime son petit frère, il est inutile de le nier. Il le prouve cependant à sa façon, que ce soit en répondant avec le même ton aux piques envoyés par son cadet, ou en le surveillant nuit et jour. Mycroft connait la jalousie que lui porte Sherlock, et, si cela l’amusait autrefois, il aimerait aujourd’hui que l’adulte qu’est son petit frère passe outre cela. D’autant plus que… « You know how it always upset Mummy. » Mais malgré ce désir-ci, jamais Mycroft ne fera le premier pas, sachant très bien que Sherlock ne le suivrait pas. Il garde alors le même caractère vis-à-vis de son frère, et jouit des rares petits indices d’affections que ce dernier pourrait parfois lui montrer.

Mycroft ↔ John H. Watson
Mycroft connut la vie entière du docteur John Watson l’instant même où ce dernier fût invité à visiter un appartement avec son petit frère. L’ancien soldat fait depuis lors partit des rares êtres vivants que Mycroft reconnaît comme ayant une grande valeur. Allant même jusqu’à le trouver intéressant, Mycroft reconnaît dans cet homme la stabilité qui manquait à la vie de son petit frère ( enfin, stabilité… ). Comme deux pièces qui se complèteraient, l’aîné de la famille Holmes se doutait que la rencontre entre ces deux personnes risquaient d’apporter bien des modifications… pour le mieux, il l’espérait.
Cela ne l’empêche pas néanmoins d’utiliser ou d’enlever John lorsque les situations l’exigent ( comme obtenir plus de renseignements sur Sherlock, ou bien le forcer à faire quelque chose ). De plus, rare détail négatif que le docteur apporte : une double surveillance qui demande beaucoup d’énergie, et dont les failles ont déjà été prouvées de par le passé.

Mycroft ↔ DI L’estrade
Mycroft ne le connaît pas personnellement ( et Lestrade est surement loin de se douter de son existence ! ), et ce même s‘il est celui qui, involontairement, a permis leur rencontre et ainsi collaboration. De ce qu’il connaît de lui, Mycroft peut affirmer qu’il s’agit-là d’un homme bon. Les raisons ? Il est l’un des rares à accepter ( supporter ! ) et écouter Sherlock, et il est aussi celui qui empêche son petit frère de tomber dans un état d’ennui dangereux.

Mycroft ↔ Anthea
Difficile de décrire cette relation. Secrétaire ? Collègue ? Amie ? Rares sont les fois où Mycroft se déplace sans la jeune femme. Tous deux semblent avoir développés une connexion qui les aident à se comprendre, et qui permet surtout à Anthea de suivre les idées de son supérieur à la seconde près ( détail non négligeable pour côtoyer ce génie ). Le côté mystérieux ( et par là semblable à celui de Mycroft ) est surement une des autres choses qui le fait la garder auprès de lui. Ainsi, même s’il ne le montre pas et ne l‘avouera jamais, Mycroft tient énormément à cette jeune femme qu’il a appris à apprécier au fil du temps.

Mycroft ↔ Jim Moriarty
Le pire ennemi de Sherlock, et ainsi celui de Mycroft. S’il reconnaît le génie de cet homme, il n’en reste pas moins agacé de ne trouver aucune trace de lui de par le monde. Moriarty aura ainsi le don de faire tourner les deux frères Holmes en bourrique. Mycroft a mis au programme une équipe dont l’ordre est de rechercher nuit et jour les moindres détails qui pourraient le renseigner sur ce Génie du Mal. Mycroft fera tout pour l’arrêter, que cela plaise ou non à un certain détective consultant.

Mycroft ↔ Entourage général de Sherlock Holmes
Quelque soit la personne adressant la parole à son petit frère se retrouve immédiatement fiché à plus ou moins grande échelle dans les dossiers de Mycroft ; plus la personne est « proche » de Sherlock ( s’entend par là que les deux concernés se croisent plus d’une fois ), et plus les recherches sur la personne sont approfondies. De même, les relations du Docteur John Watson restent aussi filtrées avec plus ou moins grande importance.

Histoire

Mycroft Holmes naquit le 10 février 1970. L’on pourrait croire que, bercé dans l’amour d’une mère et d’un père, l’enfance du petit garçon fût des meilleures et des plus heureuses. Ce fût le cas, jusqu’à un certain temps du moins. Tout bonheur n’est qu’éphémère fût la première citation que la vie apprit au garçon. Chouchouté par sa mère, Mycroft ne se voyait rien refusé, et surement pas les confiseries qu’il aimait tant. Une cause entraînant toujours une conséquence, le poids de l’enfant se vit rapidement grimper au point de devenir alarmant pour un enfant de son âge. Son poids n’aurait pas été un problème, et son bonheur n’aurait surement pas été brisé, si, une fois entré à l’école, les gamins ne s’étaient pas mis contre sa peau ( il était bien connu que les enfants étaient de vrais monstres entre eux ). Les larmes des premiers mois et des premières années disparurent néanmoins rapidement. Le père du jeune homme n’y était sans aucun doute peu pour rien. Ce fût par lui que Mycroft apprit à garder ses sentiments enfouis au plus profond de lui, et à devenir « un homme ». Ainsi, lorsque, les semaines et années qui suivirent, les moqueries continuèrent de fuser, le visage de Mycroft ne broncha pas. Seul son cœur continuait à frémir sous les rires incessants et blessants ; mais il apprit bien vite à ne plus écouter, la vie avait d’autres choses plus importantes à offrir.

Comme un petit frère, par exemple.

La joie sur le visage de sa mère lorsqu’elle lui apprit la nouvelle était facilement perceptible. Mais Mycroft, encore trop jeune pour remarquer ce détail ( qu’il regrettera par le futur, sans jamais se l’avouer réellement ), manqua de voir les sourcils froncés de son père, et ses lèvres tirés en un ligne serrée. Ainsi, il ne fût que trop surpris lorsque, après l’accouchement, son père déposa Mycroft à l’hôpital pour partir Dieu seul sait où.
La première vision qu’il eut de son petit frère fût une masse de cheveux noirs ( assez surprenant pour un nouveau né ! ). Mais bien vite, le nouveau venu gigota, et deux pairs d’yeux se croisèrent. Aujourd’hui encore, Mycroft ne sût ce qu’il ressentit à cet instant-là, mais cela eut pour effet de faire fondre la glace de son masque impassible. Son regard mêlant curiosité et bonheur ne quittèrent pas son petit frère une seule seconde, aspirant chaque parcelle du corps de celui qui tendait ses petits bras vers lui. Peu assuré, l’aîné de la couvée prit le bébé que lui tendait sa mère. Et, tandis que l’enfant semblait partit dans une observation intense des doigts boudinés de son grand frère, Mycroft se perdit dans ses pensées. Sherlock. Mycroft et Sherlock. Cela ne sonnait pas si mal, après tout. Soudain, alors qu’il voyait du coin des yeux sa mère grignoter ce qu’une de ses amies lui avait surement apporté, une pensée des plus sérieuses traversa l’esprit du garçon de sept ans. Jamais, au grand jamais, il ne laisserait quelqu’un faire du mal à son petit frère comme les autres enfants de son école lui faisait subir. Et, alors qu’il se faisait cette promesse, les bras de Mycroft resserrèrent un peu plus leur étreinte autour du plus précieux des trésor qui venait de s’assoupir contre lui.

Tenir une promesse n’est cependant pas chose facile. Et cela ne prit que quatre années avant que la promesse que Mycroft s’était faîte ne vole en éclat. Lorsque leur père quitta la maison pour ne jamais revenir, le jeune garçon ne pleura pas. Oh oui, ce départ l’avait profondément marqué. Trente ans plus tard, il lui semble encore se souvenir de la sensation presque étouffante qu’il avait ressenti lorsque son cœur s’était serré à l’annonce de cette nouvelle, et comme il avait craint durant quelques secondes mourir du même mal dont son grand-père avait décédé, quelques mois plus tôt. Mais malgré cette douleur accablante, Mycroft exécuta ce que son père lui avait apprit : être un homme. Il ne pût cependant empêcher un voile recouvrir son regard si perçant alors qu’il tenait silencieusement compagnie à sa mère, ni cacher une larme qui lui échappa alors qu’il enlaçait son petit frère contre lui après lui avoir expliqué avec sa mère la terrible nouvelle. Ce fût là le dernier vrai moment de complicité entre les deux frères. Car vint ensuite le « combat » pour la protection de la maison. Chacun souhaitait pouvoir rendre à leur mère ce qu’elle leur offrait depuis le départ de leur père, mais ils ne se rendirent compte que bien plus tard que cette stupide rivalité avait finalement causé plus de maux que de biens.

L’année suivante fût celle où Mycroft rentra au collège. Pour lui, changer d’établissement était à la fois une bénédiction et une malédiction. Adieu moqueries en tout genre, mais adieu aussi aux rares amis faits durant ces quelques années. Si durant ses premières semaines dans son nouveau lieu d’études, Mycroft s’était attendu à rencontrer de nouveaux « ennemis » ( sous-entendu ceux qui se moquaient de son poids ), il ne pensait surement pas rencontrer un nouveau père spirituel. Joel Blesph ne ressemblait en rien physiquement à son père biologique. Néanmoins, l’intérêt que Mycroft développa pour cet homme et son don hors du commun le força à vaincre ses réticences quant à s’approcher d’autres humains, et à prendre la parole après un cours. De là débuta ce qu’on pourrait appeler une révélation. Mycroft apprit rapidement le maniement de la déduction, et ce grâce aux nombreuses années de practice derrière lui ; sans jamais n’y avoir fait attention, Mycroft surveillait déjà ses camarades d’un œil perçant. Il était parvenu à repérer dans l’attitude des autres enfants quand il fallait mieux éviter de se montrer, ou quand un mauvais coup allait lui tomber sur le coin du museau. De là, il ne pût que, ironiquement, remercier son obésité qui, à travers tous les malheurs vécut, lui avait apporté un bien supérieur à tout le mal qu’il avait pu traverser. Durant les années suivantes, Mycroft passa énormément de temps avec ce professeur, se découvrant un goût très prononcé pour l’étude de la race humaine. De plus, il voyait dans Joel Blesph un remplaçant ; tout comme son père autrefois, cet homme lui apprenait une nouvelle manière de survivre à ce monde dangereux, et il ne pouvait que lui en être infiniment reconnaissant, et ce même s’il ne l’avouera jamais.

Sept années plus tard, alors que Sherlock entrait à son tour au collège, Mycroft était loin de se persuader des répercutions que cela aurait sur son petit frère, et plus encore, sur leur relation déjà bien amochée. Il lui fallut plus de temps qu’il ne l’aurait apprécié pour que Mycroft remarque que son petit frère suivait les mêmes traces que lui autrefois. Ce fût lors d’un diner que ses soupçons furent confirmer lorsque Sherlock partit dans une de ses premières déductions ( erronées pour la majeure partie d’entre elles ). Si Mycroft ne pût s’empêcher de le contredire pour rétablir la vérité, il ne pût s’empêcher de sourire à l’idée que son petit frère avait aussi noué de proches liens avec Joel Blesph. Néanmoins, son soulagement fût de courte durée lorsque Sherlock, d’un tempérament ardent, s’embrasa tel une flamme au vent. Mycroft, ressentant dans l’animosité de son frère incompréhension et néanmoins semblable haine que ses camarades à son égard, ne pût s’empêcher de rétorquer, laissant le repas se terminer dans une dispute. S’il réussit néanmoins à se calmer et terminer la discussion calmement ( contrairement à son cadet ), il n’en garda pas moins un désagréable souvenir, et un goût amer sur le cœur.

Mycroft quitta la maison familiale lors de son entrée à l’université. Depuis toujours bon élève, les études ne lui posait aucun problème. De plus, n’ayant de près ou de loin aucun ami proche ( et encore moins de relations amoureuses ), rien ne pouvait dévier sa concentration de ses études. Sa mère tenta bien, un jour, de lui insuffler l’idée de se trouver une gentille petite amie ( «  ou peut-être préfèrerais-tu…. un petit ami ? » ), mais Mycroft se dit non intéressé. Vérité devait être dite, Mycroft y avait bien déjà pensé, des années auparavant, au lycée. Mais l’idée s’était bien vite évaporé alors que son regard se posait sur son reflet dans le miroir, et lorsque les rires d’autrefois retentirent dans son esprit. Même s’il ne le montrait pas, son poids resta son majeur problème durant de longues années, surtout lorsque les nombreux régimes qu’il tenta de suivre se finirent tous par des échecs cuisants. La seule compagnie que Mycroft appréciait à retrouver plus d’une fois par mois était son « père spirituel », Joel Blesph. Si Sherlock l’avait rejeté de sa vie ( stupide moyen de prouver sa supériorité à son frère aîné, chose que Mycroft ignora simplement, gagnant par là un peu plus d’animosité de la part de son cadet ), Mycroft appréciait à observer l’humanité à ses côtés, en apprenant toujours plus qu’il ne le savait déjà. Du moins jusqu’à ce que l’élève ne surpasse le maître.

Mycroft ne remarqua cependant jamais ce jour précis. Après l’université qu’il quitta à la mi-vingtaine avec d’excellents résultats, Mycroft trouva, à la plus grande surprise de sa mère et non-réaction de son frère, un poste d’importance mineure dans le gouvernement anglais ( encore une fois, ses notes plus qu’excellentes l’aidèrent à promouvoir sa place ). Mycroft aurait volontiers continué ainsi tout au long de sa vie s’il le fallait ( quel métier moins fatiguant que celui-ci ? ), mais le destin le fit croiser la route d’Arthur Carr. Tous deux auraient pu ne jamais faire attention l’un à l’autre si, un beau jour, alors que Mycroft en pause observait par la fenêtre les habitants Londoniens défilés, un homme en costume noir ne s’était pas avancé vers lui pour lui adresser la parole. Alors qu’il parlait, Mycroft remarqua aisément qu’il représentait le dernier espoir de l’homme. Cependant, quelque chose dérangeait l’aîné des Holmes. Certes, il n’était pas comme son petit frère, à s’agacer pour de telles broutilles insignifiantes, mais il devait avouer que le mystère qui entourait cet inconnu était des plus intrigants. Lorsqu’il lui fut demander s’il avait vu deux hommes qui avait du se tenir dans le coin de la petite allée là-bas, entre deux maisons, l’aîné des Holmes surprit l’étranger ( car il était d’origine écossaise, il n’y avait aucun doute ) en donnant une description parfaite des deux personnes, et des détails en plus qui firent froncer les sourcils à l’inconnu. Finalement, alors que Mycroft l’observait, il surprit celui qui se présenta sous la nom d’Arthur Carr à sourire.

« On m’avait dit que tu étais doué, mais je n’aurais jamais cru à ce point. Moi qui pensait qu’il exagérait, ce serait plutôt le contraire ! »

Lorsque Mycroft demanda ce qu’il voulait dire par là, il lui fût seulement répondu qu’un ami commun lui avait vanté les mérites de ce jeune prodige. Ils se quittèrent dans les plus étranges circonstances, et Mycroft n’entendit plus parler d’Arthur avant plusieurs mois.

Ce fût dans la rue que Mycroft le revit. Une voiture noire vint s’arrêter devant lui, et le visage souriant de Mr Carr l’invita à monter. Durant le trajet, énormément de choses furent expliquer à Mycroft, et beaucoup d’autres lui furent encore raconter une fois arrivé à destination. Mais le point majeur à retenir est que, le lendemain matin, Mycroft Holmes travaillait officiellement pour les services secrets et la CIA anglaise. De là, les choses avancèrent rapidement. Arthur termina l’apprentissage de Mycroft commencé par son père biologique et Joel Blesph. Cependant, comme tout bonheur n’était qu’éphémère, Arthur se vit tuer par arme à feu lors d’une mission sur le terrain. Mycroft se chargea personnellement d’arrêter le meurtrier et son organisation, et de leur prescrire le sort qu’il méritait. Son caractère, à présent bien forgé et à son apogée, lui permit de monter les échelons dans son travail au gouvernement anglais ( qu’on lui avait conseiller de garder comme « couverture » ). Malgré son grade important, Mycroft ne cessa néanmoins de se dire « occupant un poste mineur au gouvernement » ; il était hors de question qu’il parte dan une explication de ce qu’il faisait, ou de recevoir une quelconque réaction ennuyeuse de la part de son interlocuteur.

Son nouvel emploi arriva au parfait moment pour Mycroft. En effet, même si ses relations avec Sherlock étaient devenues plus que glaciales, il ne pouvait s’empêcher de se rappeler sa promesse faîte lors de sa première rencontre avec son petit frère, de même qu’il ne pouvait nier son amour pour lui. Lorsqu’il apprit les déboires de son frère avec la cocaïne, l’inquiétude intérieur fût impressionnante pour lui qui avait eût l’habitude de bloquer ses sentiments depuis si longtemps. Toutes les tentatives qu’il fit alors pour aider son petit frère se résolurent par des échecs ( l’idiot pouvait être très têtu quand il voulait ), et ce ne fût qu’en dernier recours qu’il prit partit d’engager la police ; si Sherlock n’écoutait ni son propre frère, ni sa propre mère, il ne pourrait nier les forces de la loi. Cependant, ce que Mycroft ignorait, c’était les résultats que cela aurait sur son frère cadet. L’inspecteur Lestrade ( qu’il apprendrait à connaître plus précisément par la suite ) remplit parfaitement le rôle que Mycroft espérait de lui en le faisait intervenir chez son frère. Cependant, les moyens employés ne furent pas ceux escomptés. Qui aurait cru que Sherlock Holmes, son petit frère, se lancerait dans des enquêtes criminelles ? Certes, Mycroft connaissait l’amour de son frère pour ce genre d’évènements, mais de là à en faire son métier ? Pour la première fois dans sa vie, Mycroft dut avouer que son cadet l’avait surpris comme jamais ( mais il se retint bien de lui avouer jamais ce détail ). Si le contentement de voir son petit frère enfin sortit de la drogue l’emplit, l’angoisse au fil des années de le voir se rapprocher des criminels remplaça toutes réactions positives. Jusqu’au jour où son pire cauchemar se réalisa : Sherlock fût blessé. Bien que la blessure fut dite mineur, Mycroft se rendit immédiatement à l’hôpital, ne serait-ce que pour le confirmer de ses propres yeux. Et en effet, après une inspection aussi certaine que rapide et des sarcasmes envoyés par son frère qui quitta l’hôpital le jour même, Mycroft fût rassuré… une partie de lui du moins.

A partir de là, Mycroft, qui avait gagné bien des grades en excellant dans ses deux métiers, ne cessa de surveiller son petit frère. Lorsqu’il apprit que l’appartement de Montague Street allait être détruit, il chercha des logements pour son frère, mais Sherlock refusa, faisant appel à une ancienne cliente. Le jour même, Mycroft connaissait l’adresse, les anciens locataires et le montant même du loyer demandé, bien trop cher pour son petit frère qui devrait bien accepter une quelconque aide de son aîné. Cependant, un nouveau détail imprévisible vint chambouler les plans du gentleman. Lorsque ses hommes lui apprirent que son frère envisageait de prendre Co-louer 221b Baker Street, Mycroft exigea sur le champ toutes les informations possibles sur ce dénommé John H. Watson ( vous sauriez surpris de connaître le nombre de criminels ayant essayé de se rapprocher de Sherlock, et que Mycroft avait du faire arrêter ). Après de nombreux renseignements, et plusieurs rencontres officielles, Mycroft ne pût qu’avouer que cet ancien docteur de l’armée était des plus intrigants ( qui irait tuer pour une personne rencontré la veille ? ). Mais ce dont Mycroft était sûr, c’était que cet homme pourrait peut-être être celui qui rendrait Sherlock meilleur… ou encore pire.

Quoiqu’il en soit, mieux valait augmenter la surveillance, chose qui fût faîte le soir même après leur première enquête exécutée ensemble. L’avenir promettait de laisser peu de temps de repos à Mycroft. Ô joie.

Mycroft Holmes - « I'm watching you » Finalyp

TEST DE RP
Pour ce test, j'avais envie d'un peu d'amour fraternel.

C’était après tout son rôle de s’inquiéter pour lui ; il était le frère aîné des deux, et l’homme le plus âgé de la famille depuis le départ de leur père. S’il ne le faisait pas, qui le ferait ? Leur mère ? Elle avait déjà bien assez souffert avec leurs querelles incessantes au fil des années. Elle méritait à présent le repos que lui offrait sa vie dans une petite maison d’un quartier tranquille de Londres. Mycroft s’occuperait de tout, comme toujours. Ses paupières closes se rouvrirent pour fixer l’écran qui lui faisait face. La scène qui s’offrait à lui se déroulait sur un parking d’une des banlieues de la grande cité, un de ces vieux terrains recouverts de béton où l’eau de la pluie battante à l’instant même venait remplir les crevasses que formaient les trous dans le sol. Mais ce qui retenait son attention plus que le décor digne des plus grands thrillers, plus encore que le corps inerte que l’on recouvrait d’un drap blanc, était le groupe formé par trois personnes et dont chacun faisait son possible pour éviter tout contact inutile. L’un des deux hommes était inspecteur de police. Si son visage sérieux et tout dans son attitude n’aurait pu le lui révéler, Mycroft n’aurait qu’à eu à demander, et son identité lui aurait été révélé dans les minutes qui suivaient. Mais il était inutile. L’anglais aurait pu décrire yeux fermés les moindres détails caractéristiques du DI. Lestrade. En passant par sa carrure impressionnante à ses cheveux grisonnant. Derrière lui se tenait le sergent Donovan. Bien qu’il connaissait les pensées de cette dernière quant à la troisième personne du groupe, Mycroft ne pouvait s’empêcher de croire que ses doutes n’étaient pas infondés. Car qui mieux que lui aurait pu affirmer cela ? Qui mieux que lui pouvait connaître ce troisième homme aux cheveux couleur charbon, au regard en constant éveil et aux gestes précis ? Les yeux attentifs de Mycroft scrutèrent l’écran, détaillant chaque parcelle du corps de son frère en plein discours. Le son n’était certes pas activé, mais il semblait à l’aîné des Holmes que la voix grave du cadet lui parvenait. Sa capacité de lire sur les lèvres était en plus de cela un atout ( indispensable pour son métier ).

« … probablement son agresseur, un homme d’une vingtaine d’année, 1m75 environ, le teint pâle et… »

La tête soutenue par sa main, Mycroft observa son petit frère partir dans une de ses déductions dont eux seuls détenaient les capacités, comme on regarderait une série à la télévision. Il ne pu cependant empêcher son esprit de réagir en entendant Sherlock affirmer la raison du meurtre comme deux dealers dont l’un aurait refusé de donner la part d’argent à l’autre, créant ainsi le fameux système victime/meurtrier. Certes, il n’était pas loin de la vérité, néanmoins…

Allons allons, Sherlock. Tu as très bien vu que la victime n’était pas un dealer. Un simple junkie qui aura espéré voir ses dettes s’effacer. Tes yeux te feraient-ils défaut, ou bien…

Automatiquement, l’Anglais fronça les sourcils, intensifiant ses réflexions. Voilà plusieurs jours qu’il surveillerait de près ( plus que d'ordinaire s'entend ) son petit frère, alarmé par un détail que son corps lui avait donné. Des pommettes légèrement plus rouges que d’ordinaire, un pas moins vif durant quelques secondes, un détail manqué du premier regard… Tous ces indices auraient pu être négligés s’ils ne s’étaient pas tous retrouvés dans la même personne de Sherlock Holmes. Car si Mycroft connaissait bien une personne qui serait prête à se laisser fatiguer jusqu’à la mort ne serait-ce que pour une minute de plus en pleine enquête, cela serait bien son petit frère ; stupide et ingérable petit frère. Si Sherlock était d’une infinie supériorité au reste des habitants de Londres de par ses observations, il n’en restait pas moins le plus idiot quand à sa préservation et sa santé.
Sherlock sembla donner le dernier indice manquant, car l’instant même où sa bouche se refermait pour plus d’une microseconde, l’inspecteur lançait immédiatement un ordre d’avis de recherche que la jeune femme s’empressa de communiquer ( non sans une moue dédaigneuse à l’idée d’obéir indirectement - mais d’obéir tout de même ! - à un ordre du « cinglé » ). Cependant, alors qu’elle s’éloignait, l’attention de Mycroft s’attarda sur Lestrade. Après quelques signes d’hésitation, il fit remarquer à Sherlock son état plus que déplorable, affirmant que quelques jours de repos ne lui ferait pas de mal. Si cela eut le don de surprendre les deux frères Holmes, Mycroft fût bien le seul à en être réjouit.

Brave inspecteur Lestrade. Mais je crains que vos commentaires n’aient tout l’effet inverse…

En effet, après un regard noir et des paroles cinglées visant à montrer sa toujours supériorité face au policier, Sherlock fit volte-face et quitta le lieu du crime. Alors que son petit frère allait héler un taxi, Mycroft ne put s’empêcher de remarquer son teint rougit, ses yeux absents et ses gestes incertains. S’il craignait les jours précédents quelques complications, il était à présent sûr que l’état lamentable de son petit frère était à son apothéose. Mycroft laissa la fin de la journée, et un long début de la nuit à son cadet avant de passer à l’acte. Alors que, de statue de cire face à son écran, il se remettait soudain à se mouvoir, une magnifique jeune femme pianotant sur son blackberry apparut devant lui, répondant à un signale qu’aucun autre n’aurait pu percevoir ; c’était bien là pourquoi Mycroft la gardait auprès de lui en constante occasion : personne n’était comme elle.

« La voiture est prête, Monsieur. »

Montant dans la Mercedes noire aux vitres teintées qui l’attendait, Mycroft commença à réfléchir à l’accueil qui l’attendait.

Bien que cette solution ne lui plaisait guère, c’était néanmoins celle qui l’accueillit lorsqu’il pénétra dans l’appartement ( Mycroft s’était fait faire un double des clés avant même que Sherlock n’ait accepté de vivre ici ). Le silence était omniprésent, hormis pour les sons des quelques véhicules circulant dans cette rue qu’était Montague Street. Du palier, Mycroft remarqua la lumière provenant du salon, et c’était avec à l’avance une image bien précise qu’il y alla. Pénétré dans la pièce éclairée et pourtant silencieuse, l’image de son esprit se projeta sur le réel. Couché sur son canapé, le bras gauche recouvrant son front, l’autre pendant au sol, Sherlock était plongé dans un sommeil profond ( comment expliquer autrement la raison de l’entrée de Mycroft sans se faire remarquer ? ) ; sommeil d’autant plus profond que l’adulte le savait résultat d’un état fiévreux.
L’aîné des Holmes ne prit pas la peine de retenir son soupir en voyant l’état dans lequel son petit frère s’était mis. Aussi silencieusement qu’un prédateur ( l’une des nombreuses qualités que les deux hommes partageaient ), Mycroft s’avança jusqu’au malade. Dégageant le front de son frère, il vint y apposer sa main, obtenant en réponse un léger grognement. N’en faisant cure, il calcula au toucher la température de l’idiot qui lui faisait face ; 39, plus ou moins. Accumulé à cela des nuits sans sommeil et une alimentation quasi inexistante et le résultat était un détective incapable de faire son métier correctement, ou bien même de tenir sur ses deux jambes. La température promettait néanmoins de chuter d’ici peu. Deux journées ( le laps de temps que Mycroft laissait à Lestrade avant de venir chercher conseil auprès de Sherlock pour ce cas avec l’épicier ) pourraient peut-être même suffire au garçon de se rétablir entièrement. Dans un geste instinctif, Mycroft poussa deux boucles sombres qui venait se coller devant les paupières closes de son frère. Un geste simple, affectif, normal entre deux frères… Mais eux n’étaient pas ainsi. Il ne pouvait même pas imaginer ( bien sûr que si ! ) la réaction qu’aurait eu Sherlock s’il avait été conscient. Dans un nouveau soupir, le gentleman alla chercher une couverture ( avec laquelle il recouvrit la silhouette frêle de son frère ), un gant de toilette mouillée ( qu’il posa sur le front du malade ), une chaise ( posée au pied du sofa, et sur laquelle il s’installa ) et une bassine d’eau ( posée à côté de sa chaise ). La nuit promettait d’être longue, pourtant jamais Mycroft ne marqua de gestes d’impatience ni son regard ne se détourna-t-il ne serait-ce qu’un instant du corps allongé devant lui, le présentant comme la chose la plus fragile et la plus précieuse au monde.

Le lendemain matin, revenu chez lui, Mycroft s’autorisa un instant de repos. Et, alors que le sommeil ne tardait pas à l’envahir, il ne visualisa que trop bien la scène qui devait se dérouler dans un petit studio de Montague Street. Une fois réveillé dans une pièce non éclairée, une couverture sur lui et un gant sur le visage, cela prendrait peu de temps pour que l’esprit surement encore embrumé de Sherlock ne trouve tous les indices quant à la visite nocturne ( et la veille ) de son frère. Il exécuterait les conseils laissés sur un petit bout de papier tout en ignorant les remarques maternelles, mais préfèrerait plutôt se faire couper la langue que l’avouer. Aucun des deux n’abordera le sujet de cette nuit-là lors de leur prochaine rencontre. De même, Mycroft ignorait si son petit frère lui montrerait un jour la gratitude pour tout ce qu’il lui avait déjà offert ( il en doutait fort ). Mais cela lui importait peu. Car après tout, n’était-ce pas là le rôle d’un grand frère que de s’occuper de son cadet, et ce quoiqu’il puisse lui coûter ? L’anglais se perdit enfin dans les bras de Morphée, et les rares personnes qui pourraient l’apercevoir s’étonnerait de voir ses lèvres se tourner dans un discret sourire, l’esprit endormit ramené des dizaines d’années de par le passé.


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Comment avez-vous connu le forum : J'étais déprimée à l'idée de ne pas voir de RPG Sherlock Holmes. And here you are, beautiful ! Sincèrement, j'espère de tout coeur que ce forum va marcher. Au passage, pour répondre à la question : après une recherche sur google, ce dernier m'a bien sympathiquement envoyé sur un top-site où figurait cette petite perle.
Code dans le règlement : Vu par le doc
Autre chose à ajouter ? Faîtes de la pub ! Je veux que ce forum marche ! D'autant plus qu'il est magnifique, vraiment. Si vous avez besoin de quoique ce soit ( comme par exemple pour les fiches des prédèf'), n'hésitez pas à me demander.

J'ai pris du retard, énormément de retard, navrée. Je fais en sorte de poster la fin aujourd'hui ou demain.


Dernière édition par Mycroft Holmes le Dim 24 Oct - 20:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyVen 15 Oct - 16:39

Re-Bienvenue sur le forum ! cheers
J'avais vraiment hâte de lire ta fiche et rien que le début ... Je suis fan ^^
Ne t'inquiète pas, si Holmes tombe malade je serai là !
Bonne chance pour la suite et fais nous signe quand tu auras fini.
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyVen 15 Oct - 17:29

Spoiler:

Bon, pour parler franco, j'adore (je pardonne les retards quand les débuts sont aussi prometteurs !) Et ton test RP est juste... ! (oui, aphone aujourd'hui...)

Et je pense qu'avec un stalker frère pareil, il y a un éventail de rang à proposer xD
"Big bro' is watching you" ?
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyDim 24 Oct - 21:05

Bonsoir !
Vraiment navrée pour le retard ! Je ne sais pas quoi dire ( du moins si, mais ça ne changerait rien au fait que je ne poste que maintenant ). Quoiqu'il en soit, voilà qui est fait.
Je suis heureuse que ce que j'avais posté au début vous ai plus, mais je crains que vous ne soyez déçus par la fin ( c'est mon cas en tout cas, surtout pour le caractère. )

J'espère que cela vous convient. Si quelque chose cloche, merci de me le faire remarquer qu'on en discute.

PS : Sherlock, tu verras que j'ai pris un malsain plaisir à un moment donné ( pas qu'un mais soit. ) dans mon histoire, avec ta rencontre avec Lestrade. C'est mineur, mais ça peut déranger, donc merci de me dire si tu veux que je change.

P-PS : John, juste pour dire.... Jude Law va avec RDJ voyons ! On ne sépare pas les couples ! Benedict avec Martin, et Judesie avec RDJ ! Enfin bon, je dis ça, je ne dis rien, hein !

PP-PS : Je dis Joseph Bell, Sherlock. Alors, tu m'épouses ? ... Non, ça ferait trop inceste, tu as raison. Et puis maman ne risque pas d'approuver, en effet. : P
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyDim 24 Oct - 21:31

Mycroft Holmes a écrit:
P-PS : John, juste pour dire.... Jude Law va avec RDJ voyons ! On ne sépare pas les couples ! Benedict avec Martin, et Judesie avec RDJ ! Enfin bon, je dis ça, je ne dis rien, hein !

Merci Mycroft, mon Martin aussi me manque… ♥️ (non, Sherlock a vraiment parlé ?!)

Mycroft Holmes a écrit:
PP-PS : Je dis Joseph Bell, Sherlock. Alors, tu m'épouses ? ... Non, ça ferait trop inceste, tu as raison. Et puis maman ne risque pas d'approuver, en effet. : P

... MARRY ME ! *___* (non tu as raison, j'ai une préférence pour l'archenemy en plus !)

Bon, un peu de sérieux et donnons le verdict ; moi, honnêtement j’adore ! Même si tu doutais concernant l’histoire et tout, de mon côté, ça ne me dérange pas du tout, j’adhère même totalement ! (Après tout, Sherlock n’est pas invincible ! xD)
Tu rends Mycroft vraiment attachant et offrir une telle personnalité à un personnage aussi brumeux pour le moment, je ne peux que te dire bravo ! Je vais regretter les piques durant les RP moi… ! Et j'ai beaucoup apprécié le point sur le piano ! Very Happy

Donc, pour moi, c’est entièrement bon, et ce, que ce soit pour le style qui est très agréable, le nombre de ligne, la logique dans l’histoire, bref… Ton « retard » vaut largement le coup selon moi !

Vu que John m’a chargé d’office de m’occuper de ta fiche et bien, je valide sans plus attendre ! (Dis-moi juste le rang que tu veux pour que je le rajoute ce soir !)

Bon RP~ cheers
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » EmptyLun 25 Oct - 11:13

Déjà, je suis heureuse que la présentation entière t'ai plu. Moi qui craignais le contraire, ça fait plaisir tout en rassurant.
Ce message n'a pas vraiment lieu d'être, hormis peut-être te "rassurer" quand à un certain point :

Little bro' a écrit:
Je vais regretter les piques durant les RP moi… !

Ne t'inquiètes pas pour ça. Malgré la description que j'ai pu faire de Mycroft, cela ne l'empêchera pas d'être une vraie mère poule collante envers toi, tout en restant le frère "infecte" que Sherlock peut imaginer qu'il est. Ce serait une insulte suprême ( que dis-je ! Un blasphème même ! ) que de ne pas remettre dans nos RP ces piques que se lancent les deux frères. De plus, je ne vois aucune autre manière dont les deux frères pourraient intéragir. Faux ? ; P

Quoi qu'il en soit, une fois encore, merci. Pour ce qui est du rang, je n'ai aucune idée maintenant ( la sieste d'après repas du a la digestion, surement. ). Mais je te fais confiance : après tout, je suis certaine que tu trouveras un rang bien attitré à la personne que je représente.

Sur ce, encore merci !
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MessageSujet: Re: Mycroft Holmes - « I'm watching you »   Mycroft Holmes - « I'm watching you » Empty

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